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Politique IsraëlNetanyahou veut imposer son calendrier électoralDe manière cyclique, l’éventualité d’élections anticipées s’apparente à l’arlésienne qui doit visiter l’État d’Israël périodiquement. Face à une coalition muselée par le jeu des coalitions et à une opposition atone qui n’arrive pas à se structurer pour contrer l’omnipuissance de Benjamin Netanyahou, le premier ministre veut dicter son calendrier électoral. Articles connexes
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... Néanmoins ( je vais po-si-ti-ver ! ), on peut voir les choses d'une manière moins pessimiste que ci-dessus. On peut penser qu'on est dans une phase de ressaisissement. Certes, Obama a refusé de tracer une " ligne rouge " à l'Iran. Mais Benyamin Netanyahu, lui, en a bel et bien tracé une lors de son discours à l'ONU.Ce que Bibi souhaitait sans doute c'est que la " ligne rouge " soit tracée conjointement par les Etats-Unis et par Israël. Il a échoué à y entraîner Obama. Mais, la " ligne rouge " , elle a bel et bien été posée.
Certes, tous ceux qui craignaient ( et ceux qui espéraient ... ) une action militaire avant l'élection présidentielle américaine ont dû renoncer à cette perspective, pour beaucoup à leur soulagement. Du coup, ceux-là - les adversaires d'une opération militaire contre le nucléaire iranien - respirent et se prennent à croire qu'Israël a perdu la main. Une large partie de la presse clame victoire et annonce à sons de trompe le recul d'Israël ...
Mais ils devraient réfléchir qu'on peut fort bien reculer ... pour mieux sauter.
Benyamin Netanyahu a posé des dates - la période qui va du printemps à l'été 2013 - et des butoirs : les quantités d'uranium enrichi fabriquées et le degré atteint dans l'enrichissement. Sauf à passer pour un clown - il n'a pas cette réputation : ce serait une première ! - Benyamin Netanyahu ne peut pas reculer par rapport à ces dates et à ces butoirs.