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Politique IsraëlLa 19e Knesset voit une quasi égalité entre la droite et la gaucheLa commission électorale centrale a publié mercredi matin les résultats définitifs de l'élection générale de 2013. L'union Likoud – Israël Beitenou a obtenu 31 sièges, soit beaucoup moins que le prévoyaient les sondages préélectoraux, qui prédisaient que le parti au pouvoir et son allié gagneraient entre 37 et 42 mandats. Le premier ministre Benyamin Netanyahou a prononcé un discours de victoire peu après minuit, disant : "je suis fier d'être votre premier ministre, je vous remercie de me donner une chance, pour la troisième fois, de diriger l'état d'Israël. C'est un grand privilège et une grande responsabilité," a-t-il dit. Le véritable vainqueur de mardi était toutefois le journaliste devenu politicien, Yair Lapid, dont le parti, Yesh Atid, a réussi à gagner 19 sièges, faisant de lui le deuxième parti de la Knesset. Les travaillistes ont également été en mesure de reprendre leur position à la Knesset, remportant 15 sièges, devenant ainsi le troisième parti. La présidente, Shelly Yachimovich, a insisté mardi sur le fait qu'il "y a une forte probabilité d'une renversement politique." Le parti Hatnoua de Tzipi Livni n'a pas réussi à atteindre les neuf mandats prévus, remportant six sièges, tandis que le parti d'extrême gauche Meretz a pu doublier ses sièges, passant de trois à six mandats. Selon un décompte de 99,5% des votes, les résultats sont les suivants : Likoud - Israël Beitenou: 31 Les résultats montrent également une des plus étroites égalité jamais constatée entre les blocs de droite et de centre-gauche à la Knesset, donnant 60 sièges sur 120 à la droite, et 52 sièges au centre-gauche. En prenant en compte les mandats des partis arabes, la chambre pourrait être potentiellement divisée à 60-60. Les résultats devraient rendre difficile pour Netanyahou de former une coalition. Le premier ministre a promis une coalition aussi large que possible, disant que mis à part les partenaires naturels du Likoud, il considère Yesh Atid comme un "véritable partenaire" au sein du gouvernement. Les analystes politiques ont dit cette nuit qu'en tant que chef du deuxième parti de la Knesset, il est très peu probable que Lapide refuse une invitation à rejoindre la coalition. Les élections de 2013 ont vu un taux de participation record. Selon la commission électorale centrale, 66,6% des israéliens ont exercé leur droit de vote, ainsi qu'environ 80% des soldats de Tsahal. Sur les quelques 3,767 millions de voix enregistrées, seulement environ 40 000 ont été disqualifiés. Le taux de participation était le plus élevé depuis 1999, a indiqué le comité, même si il a diminué de manière significative dans le secteur arabe. Articles connexes
28 commentaires
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Est-ce qu'on peut ici, sur ce site, exprimer des , disons : des réserves, ou de l'étonnement, quant au sens du vote d'hier ? - Ou bien doit-on au nom du respect de la démocratie, s'abstenir ?
Je pose la question, notamment aux modérateurs du site.
Parce que - si toutefois on peut s'exprimer librement - on pourrait penser qu'on se trouve peut-être bien devant un nouvel avatar de l'espérance qu'une politique " au centre " serait en mesure de résoudre tous les problèmes d'Israël.
A moins de considérer comme un succès l'évacuation de Gaza, par exemple ? Ou l'opération menée, à Gaza, en décembre 2008 - janvier 2009 ?
Je veux dire qu'on peut être réservé, ou dubitatif, quant aux capacités qu'aurait un nouvel avatar du centre ( " Yesh Atid " ) d'apporter ou de faciliter des solutions.
Ce que je veux dire c'est, non pas que le centre n'existerait pas ; mais que je doute qu'il constitue la solution. Je ne reviens pas sur les échecs qu'ont été, en fin de compte, partis et gouvernements du centre. Ces partis se reforment régulièrement, réapparaissent sous une autre forme, avatar plus ou moins gauchisé, ou plus ou moins droitisé, selon les circonstances et la période, de la forme qui s'était gonflée et envolée la fois précédente, connaissent des succès souvent spectaculaires, mais éphémères. Le centre israélien me paraît ressembler beaucoup à une autre illusion du même type, également récurrente : le centre dans la politique française : mêmes gonflements périodiques, suivis de mêmes évanescences ( il suffit de songer à François Bayrou ... ) ...
C'est que le centre est, dans les deux cas, chargé d'incarner et de porter la même illusion : qu'il serait possible de concilier les inconciliables, à la condition de s'en tenir à équidistance ... Qu'il existerait, entre le " Meretz " et le " Likud " , un terrain de conciliation et de concorde où les contraires se rencontreraient, trouveraient une entente, où les inconciliables se réconcilieraient, collaboreraient ... - C'est cette illusion qui se réincarne périodiquement : " " Shinui " , " Kadima " , et maintenant, sans doute, " Yesh Atid " .
Je dis tout cela sans ironie ni amertume parce qu'on peut comprendre que nombre d'Israéliens souhaitent sortir enfin des logiques d'affrontement.