English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV

Politique Israël

Quelle coalition pour le gouvernement israélien ?

Quelle coalition pour le gouvernement israélien ? - © Juif.org

Le premier ministre Benyamin Netanyahou s'est réveillé mercredi matin avec une réalité politique complexe, et est maintenant devant un véritable défi : créer une coalition stable.

Le fait que le Likoud Beitenou n'ait pas réussi à créer une véritable percée, alors que des partis comme Bayit Yéhoudi et surtout Yesh Atid ont créé un véritable coup de tonnerre ne fera que durcir l'exploit de créer un nouveau gouvernement.

Netanyahou a quelques options de coalition devant lui, bien que la majorité d'entre elles soient problématiques. Le premier scénario serait la formation d'un gouvernement de droite, avec ses partenaires naturels : Bayit Yéhoudi dirigé par Naftali Bennett, le Shass et le Judaïsme Unifié de la Torah.

Les relations de Netanyahou avec Bayit Yéhoudi, en particulier avec son président, Naftali Bennett, et le député Ayelet Shaked, seront influencées par les relations problématiques qu'ont ces deux derniers avec Benyamin Netanyahou et sa femme Sara.

Des sources au Likoud et à Bayit Yéhoudi estiment que Sara va pousser pour exclure Bennett de la coalition, mais il est probable que les considérations politiques remplaceront l'animosité personnelle et forceront Netanyahou à inclure Bennett dans son gouvernement.

Un deuxième scénario est la création d'un gouvernement de droite-centre-gauche, avec Yesh Atid de Lapid, Hatnoua de Livni et Kadima de Shaoul Mofaz, excluant les partis ultra-orthodoxes.

Une coalition de ce genre pourrait promouvoir les questions civiques comme le service militaire pour tous, le mariage civil et permettre à Lapid, Lieberman et Bennett de favoriser le recrutement des étudiants en Yéshiva dans Tsahal.

Une coalition sans les partis ultra-orthodoxes punirait également le Shass et notamment l'un de ses trois dirigeants, Aryeh Déry, qui a mené une campagne particulièrement dure contre le Likoud et Netanyahou, entre autre.

Cependant, des sources proches de Netanyahou disent qu'il craint la formation d'une coalition sans les ultra-orthodoxes, considérés à ses yeux, et malgré tout, comme des partenaires naturels et des alliés politiques.

Ces sources affirment également que Netanyahou n'est pas intéressé à diriger un mouvement comme celui fait par Ariel Sharon en 2003, et créer un gouvernement sans les 'haredim.

Le meilleur scénario pour Netanyahou serait la formation d'une large coalition avec ses partenaires naturels de la droite et les partis du centre. Dans ce cas, la taille pourrait être un inconvénient, et Netanyahou aurait du mal à établir des lignes directrices communes pour tous les membres de la coalition.

Livni a annoncé qu'elle exigera un "lourd tribu politique" pour son éventuelle participation a la coalition, et Bennett dit que des négociations avec les palestiniens par la création d'un état seraient une "catastrophe".

Livni a également déclaré que l'état d'Israël a besoin d'un gouvernement "sans Bennett".

Une autre option est de former un gouvernement étroit de centre-droite, à l'exclusion du Shass et de Livni. Bennett gagnerait une coalition sans Livni, et Lapid aurait une coalition sans les ultra-orthodoxes.

Par ailleurs, cela resterait une coalition fragile et instable, et la polarité de ses membres est susceptible de provoquer des crises relatives à d'autres questions.

Les dirigeants de parti ont commencé mardi soir à communiquer entre eux. Suite aux sondages de sortie des urnes, Netanyahou a choisi de faire son premier appel téléphonique à Lapid. "Nous avons une chance de faire quelque chose de très grand dans l'intérêt d'Israël," a-t-il dit à Lapid mardi soir.

"Avec les élections derrière nous, nous pouvons nous concentrer sur la prise de mesures au profit des citoyens d'Israël," a dit Netanyahou.

Le président de Bayit Yéhoudi, Naftali Bennett, s'est également entretenu avec Yair Lapid, et a ensuite déclaré : "nous nous sommes félicité mutuellement, Lapid est une bonne personne."

28 commentaires
(suite)

Est-ce qu'on peut ici, sur ce site, exprimer des , disons : des réserves, ou de l'étonnement, quant au sens du vote d'hier ? - Ou bien doit-on au nom du respect de la démocratie, s'abstenir ?
Je pose la question, notamment aux modérateurs du site.
Envoyé par Edmond_002 - le Mercredi 23 Janvier 2013 à 16:04
(suite)

Parce que - si toutefois on peut s'exprimer librement - on pourrait penser qu'on se trouve peut-être bien devant un nouvel avatar de l'espérance qu'une politique " au centre " serait en mesure de résoudre tous les problèmes d'Israël.
Envoyé par Edmond_002 - le Mercredi 23 Janvier 2013 à 16:07
Or, d'Ariel Sharon à Ehud Olmert et Mme Tzipi Livni, de quoi les politiques " au centre " ont-elles fait la preuve ?
Envoyé par Edmond_002 - le Mercredi 23 Janvier 2013 à 16:08
(suite)

A moins de considérer comme un succès l'évacuation de Gaza, par exemple ? Ou l'opération menée, à Gaza, en décembre 2008 - janvier 2009 ?
Envoyé par Edmond_002 - le Mercredi 23 Janvier 2013 à 16:11
(suite)

Je veux dire qu'on peut être réservé, ou dubitatif, quant aux capacités qu'aurait un nouvel avatar du centre ( " Yesh Atid " ) d'apporter ou de faciliter des solutions.
Envoyé par Edmond_002 - le Mercredi 23 Janvier 2013 à 16:14
Par exemple, en matière de " reprise des négociations avec les " Palestiniens " " , que pourrait-on leur offrir qu'Ehud Barak, puis Ehud Olmert ne leur aient déjà offert, en pure perte et en pure dérision ? - Voilà une question qu'elle est bonne, non ?
Envoyé par Edmond_002 - le Mercredi 23 Janvier 2013 à 16:17
Le compte de ce membre a été suspendu.
Envoyé par Johanan - le Mercredi 23 Janvier 2013 à 16:35
bonjour Edmond,tes arguments sont bons,mais si Abbas ne trouve pas la possibilité d'avoir un bout de terre, il pourrai dire " je me retire et je laisse aux israeliens la responsabilité de gerer le probleme a savoir que si il ni a qu'une terre pour deux peuples il sera necessaire d'offrir une carte d'identité israelienne a tous les arabes des terres disputees" cette menace est reelle,et je sais par ailleurs que la paix ne se fera pas ni avec bibi ni avec aucun premier ministre dans le futur,c'est un peu comme une voiture de luxe avec a l'arriere des casseroles qui trainent au sol faisant un vacarme du diable,c'est ainsi et c'est le lot d'Israel d'etre un pays magnifique,que j'adore,l'attachement que je porte a ce pays est irreversible,tout en sachant qu'il y aura de nouvelles guerres et que l'europe ou les etats unis pourront menaces a en perde ma tete, rien ne changera,qu'importe que cela soit bibi qui est premier ministre un autre ne changera rien aux problemes de voisinage d'Israel et de ses voisins, et pour moi rien ne changera je serai toujours comme j'espere tous les juifs une epine dans le pieds de chaque arabe qui refuse d'accepter la realité de l'existance d'Israel mon pays ,notre pays;
Envoyé par Elie_043 - le Mercredi 23 Janvier 2013 à 16:55
a en perde la tete, Rigole
Envoyé par Elie_043 - le Mercredi 23 Janvier 2013 à 16:57
(suite)

Ce que je veux dire c'est, non pas que le centre n'existerait pas ; mais que je doute qu'il constitue la solution. Je ne reviens pas sur les échecs qu'ont été, en fin de compte, partis et gouvernements du centre. Ces partis se reforment régulièrement, réapparaissent sous une autre forme, avatar plus ou moins gauchisé, ou plus ou moins droitisé, selon les circonstances et la période, de la forme qui s'était gonflée et envolée la fois précédente, connaissent des succès souvent spectaculaires, mais éphémères. Le centre israélien me paraît ressembler beaucoup à une autre illusion du même type, également récurrente : le centre dans la politique française : mêmes gonflements périodiques, suivis de mêmes évanescences ( il suffit de songer à François Bayrou ... ) ...
C'est que le centre est, dans les deux cas, chargé d'incarner et de porter la même illusion : qu'il serait possible de concilier les inconciliables, à la condition de s'en tenir à équidistance ... Qu'il existerait, entre le " Meretz " et le " Likud " , un terrain de conciliation et de concorde où les contraires se rencontreraient, trouveraient une entente, où les inconciliables se réconcilieraient, collaboreraient ... - C'est cette illusion qui se réincarne périodiquement : " " Shinui " , " Kadima " , et maintenant, sans doute, " Yesh Atid " .
Je dis tout cela sans ironie ni amertume parce qu'on peut comprendre que nombre d'Israéliens souhaitent sortir enfin des logiques d'affrontement.
Envoyé par Edmond_002 - le Mercredi 23 Janvier 2013 à 19:01
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 56 minutes