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Politique IsraëlQuelle coalition pour le gouvernement israélien ?Le premier ministre Benyamin Netanyahou s'est réveillé mercredi matin avec une réalité politique complexe, et est maintenant devant un véritable défi : créer une coalition stable. Le fait que le Likoud Beitenou n'ait pas réussi à créer une véritable percée, alors que des partis comme Bayit Yéhoudi et surtout Yesh Atid ont créé un véritable coup de tonnerre ne fera que durcir l'exploit de créer un nouveau gouvernement. Netanyahou a quelques options de coalition devant lui, bien que la majorité d'entre elles soient problématiques. Le premier scénario serait la formation d'un gouvernement de droite, avec ses partenaires naturels : Bayit Yéhoudi dirigé par Naftali Bennett, le Shass et le Judaïsme Unifié de la Torah. Les relations de Netanyahou avec Bayit Yéhoudi, en particulier avec son président, Naftali Bennett, et le député Ayelet Shaked, seront influencées par les relations problématiques qu'ont ces deux derniers avec Benyamin Netanyahou et sa femme Sara. Des sources au Likoud et à Bayit Yéhoudi estiment que Sara va pousser pour exclure Bennett de la coalition, mais il est probable que les considérations politiques remplaceront l'animosité personnelle et forceront Netanyahou à inclure Bennett dans son gouvernement. Un deuxième scénario est la création d'un gouvernement de droite-centre-gauche, avec Yesh Atid de Lapid, Hatnoua de Livni et Kadima de Shaoul Mofaz, excluant les partis ultra-orthodoxes. Une coalition de ce genre pourrait promouvoir les questions civiques comme le service militaire pour tous, le mariage civil et permettre à Lapid, Lieberman et Bennett de favoriser le recrutement des étudiants en Yéshiva dans Tsahal. Une coalition sans les partis ultra-orthodoxes punirait également le Shass et notamment l'un de ses trois dirigeants, Aryeh Déry, qui a mené une campagne particulièrement dure contre le Likoud et Netanyahou, entre autre. Cependant, des sources proches de Netanyahou disent qu'il craint la formation d'une coalition sans les ultra-orthodoxes, considérés à ses yeux, et malgré tout, comme des partenaires naturels et des alliés politiques. Ces sources affirment également que Netanyahou n'est pas intéressé à diriger un mouvement comme celui fait par Ariel Sharon en 2003, et créer un gouvernement sans les 'haredim. Le meilleur scénario pour Netanyahou serait la formation d'une large coalition avec ses partenaires naturels de la droite et les partis du centre. Dans ce cas, la taille pourrait être un inconvénient, et Netanyahou aurait du mal à établir des lignes directrices communes pour tous les membres de la coalition. Livni a annoncé qu'elle exigera un "lourd tribu politique" pour son éventuelle participation a la coalition, et Bennett dit que des négociations avec les palestiniens par la création d'un état seraient une "catastrophe". Livni a également déclaré que l'état d'Israël a besoin d'un gouvernement "sans Bennett". Une autre option est de former un gouvernement étroit de centre-droite, à l'exclusion du Shass et de Livni. Bennett gagnerait une coalition sans Livni, et Lapid aurait une coalition sans les ultra-orthodoxes. Par ailleurs, cela resterait une coalition fragile et instable, et la polarité de ses membres est susceptible de provoquer des crises relatives à d'autres questions. Les dirigeants de parti ont commencé mardi soir à communiquer entre eux. Suite aux sondages de sortie des urnes, Netanyahou a choisi de faire son premier appel téléphonique à Lapid. "Nous avons une chance de faire quelque chose de très grand dans l'intérêt d'Israël," a-t-il dit à Lapid mardi soir. "Avec les élections derrière nous, nous pouvons nous concentrer sur la prise de mesures au profit des citoyens d'Israël," a dit Netanyahou. Le président de Bayit Yéhoudi, Naftali Bennett, s'est également entretenu avec Yair Lapid, et a ensuite déclaré : "nous nous sommes félicité mutuellement, Lapid est une bonne personne." Articles connexes
28 commentaires
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Est-ce qu'on peut ici, sur ce site, exprimer des , disons : des réserves, ou de l'étonnement, quant au sens du vote d'hier ? - Ou bien doit-on au nom du respect de la démocratie, s'abstenir ?
Je pose la question, notamment aux modérateurs du site.
Parce que - si toutefois on peut s'exprimer librement - on pourrait penser qu'on se trouve peut-être bien devant un nouvel avatar de l'espérance qu'une politique " au centre " serait en mesure de résoudre tous les problèmes d'Israël.
A moins de considérer comme un succès l'évacuation de Gaza, par exemple ? Ou l'opération menée, à Gaza, en décembre 2008 - janvier 2009 ?
Je veux dire qu'on peut être réservé, ou dubitatif, quant aux capacités qu'aurait un nouvel avatar du centre ( " Yesh Atid " ) d'apporter ou de faciliter des solutions.
Ce que je veux dire c'est, non pas que le centre n'existerait pas ; mais que je doute qu'il constitue la solution. Je ne reviens pas sur les échecs qu'ont été, en fin de compte, partis et gouvernements du centre. Ces partis se reforment régulièrement, réapparaissent sous une autre forme, avatar plus ou moins gauchisé, ou plus ou moins droitisé, selon les circonstances et la période, de la forme qui s'était gonflée et envolée la fois précédente, connaissent des succès souvent spectaculaires, mais éphémères. Le centre israélien me paraît ressembler beaucoup à une autre illusion du même type, également récurrente : le centre dans la politique française : mêmes gonflements périodiques, suivis de mêmes évanescences ( il suffit de songer à François Bayrou ... ) ...
C'est que le centre est, dans les deux cas, chargé d'incarner et de porter la même illusion : qu'il serait possible de concilier les inconciliables, à la condition de s'en tenir à équidistance ... Qu'il existerait, entre le " Meretz " et le " Likud " , un terrain de conciliation et de concorde où les contraires se rencontreraient, trouveraient une entente, où les inconciliables se réconcilieraient, collaboreraient ... - C'est cette illusion qui se réincarne périodiquement : " " Shinui " , " Kadima " , et maintenant, sans doute, " Yesh Atid " .
Je dis tout cela sans ironie ni amertume parce qu'on peut comprendre que nombre d'Israéliens souhaitent sortir enfin des logiques d'affrontement.