Politique Israël

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a mis en garde samedi soir sur les dangers d'une guerre civile en Israël, dans un discours qu'il a prononcé après avoir reçu le feu vert présidentiel pour mettre en place la prochaine coalition. La terminologie particulièrement rigoureuse est en ligne avec les avertissements des 'haredim (ultra-orthodoxes) contre les tentatives de contraindre les hommes 'haredi au service militaire, et pourrait être un signal que Netanyahou a l'intention d'inclure les partis religieux dans sa coalition.

Netanyahou a déclaré que la principale mission nationale est l'arrêt du programme nucléaire militaire de l'Iran.

Il a ajouté qu'il s'efforcerait de résoudre la question du service militaire pour les 'haredim, qui, a-t-il déclaré, "déchire la nation et conduit à la guerre civile".

C'est presque exactement le même langage que le chef spirituel du Shass, le Rav Ovadia Yossef, a utilisé en fin de semaine, dans un plaidoyer au président Shimon Pères pour que ce dernier use de son influence pour éviter une solution coercitive au débat sur l'enrôlement.

Il a appelé toutes les factions de la Knesset à se joindre à la coalition. "Nous devons être unis," a dit Netanyahou.

"C'est un grand privilège et une grande responsabilité," a-t-il dit. "Au cours des quatre dernières années, nous avons navigué à travers une crise économique mondiale et des bouleversements régionaux sans précédent parce que nous avons établi un des gouvernements les plus stables de l'histoire d'Israël, mais les crises sécuritaires, et les crises qui nous entourent en général ne sont pas terminées. Elles sont devenues plus intenses, et elles constituent des défis pour nous, des défis auxquels nous n'avons plus fait face depuis de nombreuses années."

L'équipe de négociation sur la coalition du Likoud va commencer ses négociations avec les autres partis dimanche. Le premier parti qui devrait être convoqué est Yesh Atid, suivi de Bayit Yéhoudi et de Kadima.