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Politique IsraëlNetanyahou va réessayer de bâtir une coalition avec Shass et Bayit YéhoudiLe premier ministre Benyamin Netanyahou a deux semaines pour construire une coalition, et tenter de surmonter le barrage existant entre les partis 'haredi et religieux et le bloc centriste. Le premier ministre a reçu officiellement l'accord d'une prolongation de deux semaines par le président Shimon Pères dans la nuit de samedi pour former une coalition, après avoir échoué à accomplir la tâche dans les quatre premières semaines qui ont suivi les élections. Après s'être référé au "boycott" opéré par la mini-coalition entre le parti Yesh Atid et le parti Bayit Yéhoudi contre les partis 'haredi, Netanyahou tentera de nouveau de briser la glace dimanche après-midi après la réunion du cabinet. Netanyahou a vivement critiqué Bayit Yéhoudi pour son refus de négocier séparément de Yesh Atid (le Likoud qui pourtant s'est allié au parti russophone Israël Beitenou), et également leur refus de voir les partis religieux 'haredi dans la coalition. Le député Uri Daniel (Bayit Yéhoudi) a répondu à la critique, exigeant une explication sur la pacte entre Netanyahou et l'ancienne leader de l'opposition, Tzipi Livni, chef du parti Hatnoua, qui n'a obtenu que six sièges aux dernières élections, soulignant que c'était "encore plus étrange". Le Likoud n'a réussi jusqu'à aujourd'hui qu'à signer un pacte avec Livni, son ancienne adversaire. Bennett, pour sa part, a déclaré que Netanyahou avait "boycotté" son parti immédiatement après les élections à la Knesset, ce qui provoque une grande partie des problèmes à ce jour. "Dans les jours qui ont suivi les élections, le Likoud a refusé de parler à Bayit Yéhoudi," a dit Bennett sur sa page Facebook. "Ils nous ont boycotté… Nous savions que si nous nous étions assis tranquillement, nous serions dans l'opposition. Je me suis assis avec Yair Lapid et nous avons conclu que Yesh Atid ne rentrera pas dans le gouvernement sans Bayit Yéhoudi, et vice-versa," a-t-il déclaré. A 12h45, le premier ministre devait rencontrer les dirigeants du parti 'haredi séfarade Shass, Aryeh Déry et Ariel Atlas, pour discuter d'un compromis qui pourrait adoucir la position de Yesh Atid, qui refuse de participer à la même coalition que le Shass. Suite a sa rencontre avec Shass, Netanyahou est prévu de rencontrer le chef de Bayit Yéhoudi, Naftali Bennett, à 15h30. Samedi, Yishai a critiqué Bennett pour le pacte de son parti avec Yesh Atid. "Bayit Yéhoudi a vendu son âme, ses croyances et l'avenir de l'entreprise des implantations," a déclaré Yishai dans un communiqué. "Bennett l'a sacrifié sur l'autel de la haine." Pour rappel, toutefois, c'est bien le parti Shass qui a lancé les hostilités contre Bayit Yéhoudi, durant la campagne électorale, insultant ce dernier parti d'une manière rarement vue en Israël, qualifiant notamment le parti sioniste religieux de "repère de goyim". Shass n'avait pas prévu le retour de manivelle, pas plus que les résultats obtenus par Bennett aux élections. Articles connexes
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Tu te rappelles à quel point la Maison Blanche et le Département d'Etat ont fait, à de multiples reprises, pression sur Israël pour que celui-ci présente à la Turquie des " excuses " pour s'être défendu contre les islam-fascistes du " Mavi Marmara " en juin 2010. Israël a toujours, fort justement, refusé de céder à ces pressions.
Pour la Maison Blanche et pour le Département d'Etat, la Turquie d'Erdogan représente un peu le type de régime et d'alliance après lesquels ils courent au Proche-Orient : des islamistes " modérés " ( pour le Département d'Etat et pour Baraq 'Hussein Obama, tout islamiste qui ne relève pas d' " Al-Qaïda " est réputé modéré ... ), certes antisémites ( mais de minimis non curat Obama ), mais demeurant fidèles à l'alliance américaine.
Mais voici que, face aux menaces que représente, en Syrie, la mainmise de plus en plus marquée de groupes comme le " Front Al-Nusra " , qui relèvent d' " Al-Qaïda " , l'administration américaine se serait avisée de la nécessité, pour pouvoir faire face à une éventuelle prise de contrôle par ces groupes d'une partie de l'arsenal ADM ( armes chimiques, notamment ), de constituer une sorte de commandement, ou de QG, conjoint Etats-Unis - Turquie - Jordanie - Israël. La gravité de la menace serait telle ( l'usage, par " Al-Nusra " ,
puis par Bachar Al-Assad, d'ADM chimiques ) que, par-delà le différend que je rappelle ci-dessus, et par-delà les dégagements antisémites d'Erdogan, la Turquie et Israël seraient entrés, nécessité faisant loi, dans ce QG conjoint. Je mets des conditionnels parce que cette information ( la création d'un QG conjoint américano-turco-jordano-israélien ), donnée par " DEBKAfile ", me paraît énorme ... Néanmoins, le seul fait ... que le fil de discussion cité dans mon post ci-dessus soit fermé ( je suppose qu'il ne l'est pas qu'à moi ) tendrait à prouver que la question des relations israélo-turques est - ou redevient - un point sur lequel il convient maintenant et jusqu'à nouvel ordre de faire profil bas ...