Politique Israël

Le comité ministériel qui a été formé il y a deux semaines pour composer la liste des terroristes qui doivent être libérés dans le cadre d'un geste israélien pour la reprise des pourparlers avec l'autorité palestinienne, doit se réunir pour la première fois dimanche, lorsqu'il décidera de la liste des terroristes qui seront libérés mardi.

L'identité des terroristes palestiniens reste inconnue.

L'émissaire américain Martin Indyk doit arriver dimanche en Israël. Lors de sa visite, Indyk s'entretiendra avec les deux parties avant des négociations officielles.

Les critères selon lesquels les ministres doivent déterminer lesquels des prisonniers peuvent être libérés ont été fixés par le Shin Bet, qui a priorisé les noms des terroristes en fonction de la menace qu'ils représentent pour la sécurité d'Israël.

Les listes du Shin Bet seront présentées au comité ministériel dimanche, et les noms des terroristes seront publiés une fois que le comité aura finalisé la liste.

L'état est tenu par la loi de publier les noms sur le site internet du service pénitentiaire d'Israël 48 heures avant leur libération.

Le président Shimon Pères ne signera probablement pas de pardon, car la plupart des détenus sécuritaires qui seront libérés mardi seront palestiniens, dans ce cas, la libération doit obtenir l'approbation de Tsahal.

Si tout se passe comme prévu, les équipes de négociation se réuniront mercredi.

Avant la visite d'Indyk dans la région, le premier ministre Benyamin Netanyahou a envoyé une lettre au secrétaire d'état américain John Kerry samedi soir, dans laquelle il accuse le président de l'AP, Mahmoud Abbas, d'incitations contre Israël.

Des sources au sein du bureau du premier ministre ont dit que la lettre mentionne des citations dans lesquelles Abbas parle contre la présence juive dans un futur état palestinien, et des citations supplémentaires venant d'émissions de la télévision officielle palestinienne. "Les incitations et la paix ne peuvent pas aller de pair," a écrit Netanyahou dans la lettre.