|
Politique IsraëlVers une suppression du poste de président ?Le député Zevouloun Kalfa (Bayit Yéhoudi) a mené de longues négociations avec le premier ministre Benyamin Netanyahou pour annuler le poste de président d'Israël, a-t-il révélé lundi, avant les prochaines "élections présidentielles". Kalfa a d'abord présenté le projet de loi à la Knesset en février, peu de temps après que l'actuel président Shimon Pères ait annoncé sa retraite pour le mois de juillet. La position présidentielle est essentiellement honorifique, et coûte à l'état d'énormes sommes d'argent. Pères a tenu une fête d'anniversaire l'année dernière qui a coûté deux millions de shekels (environ 420 000 euros), et son budget financé par l'état pour l'année 2012 a coûté 62,7 millions de shekels (plus de 13 millions d'euros), trois fois le budget de 2000. Kalfa a expliqué que les coûts budgétaires sont ce qui le pousse à annuler cette fonction, et ajoute que le président est devenu, dans la pratique, une figure de proue politique qui peut néanmoins interférer avec la politique officielle du pays. Pères, par exemple, a utilisé sa position pour régulièrement défendre la solution de "deux états pour deux peuples", insistant sur le fait que les Juifs ne doivent pas craindre de vivre sous l'autorité palestinienne, que la reconnaissance d'Israël par l'AP était "inutile" et qu'un accord de paix entre lui et le dictateur de l'AP Mahmoud Abbas était en discussion depuis des années, mais a échoué à la dernière minute. Selon Kalfa, plusieurs des fonctions présidentielles comme les rencontres avec des dignitaires, la tenue de cérémonies, la publication de communiqués pour la communauté internationale, pourraient également être servies par d'autres ministères, comme le ministère des affaires étrangères. "La proposition que j'ai soumis sert à fixer la détérioration d'une partie du gouvernement israélien," a déclaré Kalfa. "Alors que nous pensions que le gouvernement israélien comprenait le législatif, l'exécutif et le judiciaire, une quatrième branche a été établie sans que nous nous en rendions compte." "Quand le président dit qu'il a mené des négociations (secrètes) avec Mahmoud Abbas pendant des années, la situation est très grave," a-t-il ajouté. "Toute personne raisonnable dirait que cela ne peut être possible, que cela n'a aucun sens pour un pays civilisé (de se comporter comme cela). Mon projet de loi ne parle pas du report des élections présidentielles, mais de l'annulation de cette institution." Plusieurs ministres auraient exprimé un certain soutien pour la décision de Kalfa, dont le ministre de l'économie Naftali Bennett (Bayit Yéhoudi) et la ministre de la justice Tzipi Livni (Hatnoua). Mais au moins un ministre a totalement rejeté l'idée : le ministre de l'intérieur Gidéon Saar (Likoud). "Je vais m'opposer à toute tentative, si une telle tentative est faite, de reporter la date de l'élection présidentielle ou d'annuler le poste présidentiel," a écrit Saar sur sa page Facebook. "On ne change pas les règles au milieu de la partie," a-t-il ajouté. 5 commentaires
| Membre Juif.org
Il y a 2 minutes - Times of Israel
Il y a 2 minutes - i24 News
5 Mai 2025 - Le Figaro
5 Mai 2025 - Le Figaro
4 Avril 2025 - Slate .fr
29 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Guillemette
21 Avril 2025 par Claude_107
18 Avril 2025 par Claude_107
4 Mai 2025 - Le Monde Libre
4 Mai 2025 - Identité Juive .com
1 Mai 2025 - Torah-Box
1 Mai 2025 - Torah-Box
16 Avril 2025 - Identité Juive .com
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|
en attendant, ce jour il faudrait mettre l’intéressé hors d'état de nuire car ses prises de positions viennent gêner l'action du Premier ministre qui a été élu pour veiller à la défense des intérêts de l'Etat.