Politique Israël

Israël est revenu sur sa décision prise la semaine dernière de construire 1 800 nouveaux logements en Judée Samarie et à Jérusalem, après que les pays européens aient fait pression sur le gouvernement, indiquent des rapports parus jeudi. Le journal d'extrême gauche Haaretz a déclaré que cinq pays européens, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Espagne, ont appliqué diverses formes de pression ces derniers jours, entraînant Israël à reporter les projets de construction.

Le ministère du logement et l'administration des terres d'Israël ont émis mercredi soir des offres pour 1 500 nouveaux logements en Judée Samarie et à Jérusalem. Les offres ont été émises dans le cadre de la réponse d'Israël à la création d'un gouvernement de l'autorité palestinienne comprenant le groupe terroriste Hamas. 300 autres logements ont ensuite été annoncés. L'annonce intervient alors qu'Israël est furieux de la décision de l'administration Obama de travailler avec le "gouvernement d'unité" de l'autorité palestinienne composée de l'OLP et du Hamas.

Mais le rapport de jeudi dit que ces derniers jours, et après des consultations conjointes, les pays européens ont dit à des responsables israéliens qu'il y aura une "réponse" si les constructions avançaient. Les ambassadeurs de chacun des pays envisagent également de déposer des protestations officielles auprès du gouvernement israélien. Et manifestement, les menaces de "réponse" de l'Union Européenne ont fait peur à Netanyahou, qui se préoccupe plus de ses relations avec les dirigeants européens que celles avec la population israélienne.

Le report a été annoncé mercredi lors d'une réunion du comité de planification de l'administration civile, le comité qui approuve la plupart des constructions, a rapporté Haaretz. Le gouvernement Netanyahou n'a évidemment pas commenté le rapport.