Politique Israël

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a ouvert lundi la session d'hiver de la Knesset avec un discours mettant l'accent sur les problèmes de sécurité du pays et la souveraineté israélienne sur Jérusalem.

"Israël a le droit de construire dans les quartiers juifs de Jérusalem", a-t-il dit, mais a souligné que la "violence contre nous n'est pas le résultat de la construction à Jérusalem."

Le premier ministre a réitéré que le terrorisme ne vient pas à cause de la construction à Jérusalem, il "vient du désir de nos ennemis que nous ne soyons pas ici."

"Les palestiniens exigent l'établissement d'un état palestinien sans paix et sans sécurité. Ils exigent un retrait, le droit au retour et un partage de Jérusalem. Ils refusent d'accepter la condition élémentaire pour la paix entre deux nations, la reconnaissance mutuelle," a déclaré Netanyahou.

Le premier ministre a en outre déclaré que "les palestiniens doivent avoir un désir de paix également, et malheureusement je ne vois pas ce désir."

Netanyahou a également répété son refrain familier, en faisant valoir qu'il "n'y a pas de plus grand danger pour notre région qu'un Iran qui devienne un état nucléaire."

Le dirigeant israélien a subtilement critiqué les priorités de l'administration américaine portant son attention sur la menace posée par les rebelles islamistes radicaux au détriment des négociations avec l'Iran. "Vaincre l'état islamique et laisser l'Iran au seuil du nucléaire est gagner la bataille mais perdre la guerre."

Le président Réouven Rivlin a ouvert son discours par un appel aux membres de la Knesset pour lutter contre le racisme et la violence verbale.

"Nous nous réunissons ici aujourd'hui, après un été difficile, sanglant et douloureux. Au cours de ce long été, nous avons réussi à nous unir contre un ennemi extérieur. Malheureusement, nous avons également passé du temps à pointer les ennemis de l'intérieur," a déclaré Rivlin, ajoutant que lors du conflit de cet été, ses détracteurs ont déclenché des agressions verbales telles que "va être un président à Gaza" et "traître" suite à certaines déclarations qu'il a faite.