Politique Israël

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a répondu jeudi à la décision du maire d'Ashkelon Itamar Shimoni de geler temporairement l'emploi de travailleurs arabes israéliens du bâtiment pour la construction de locaux protégés dans les établissements scolaires de la ville.

Ce faisant, il a également attiré l'attention sur son nouveau projet de loi sur l'état juif.

"Il n'y a pas de place pour la discrimination contre les arabes israéliens. Nous ne devons pas généraliser une population entière à cause d'une petite minorité violente et belliqueuse," a souligné Netanyahou.

Il a ajouté que la grande majorité des citoyens arabes d'Israël sont respectueux de la loi, et que l'état agit seulement contre ceux qui violent fermement et résolument la loi.

"Dans le cadre du projet de "loi de l'état juif" que je vais apporter devant le conseil des ministres dimanche, nous allons assurer l'égalité complète de tous les citoyens devant la loi, indépendamment de la religion, de la race et du sexe. Cela ira de pair avec la volonté d'assurer l'identité d'Israël comme la patrie nationale du peuple juif," a déclaré Netanyahou.

"Il n'y a aucune contradiction entre ces deux idées, et je ne permettrai aucune remise en cause de ces deux principes fondamentaux."

Le ministre de l'économie, Naftali Bennett, a publié une réponse similaire dans un discours prononcé jeudi matin.

"Nous allons traverser une période difficile. Il y a une vague d'attaques, et nul ne peut garantir que cette vague est terminée… mais vous devez savoir que 99,9% des citoyens arabes sont fidèles à l'état d'Israël. Il n'y a qu'une très faible majorité agissant contre."

"Dans mon travail de ministre de l'économie, je ne permettrai aucun mal contre un employé sur la base de sa religion ou de sa race. Quelque chose comme ça ne se fera pas en Israël," a souligné Bennett.