Politique Israël

Le quotidien israélien Yedioth Ahronoth a rapporté dimanche matin que le premier ministre Benyamin Netanyahou se penche sur la possibilité de former une nouvelle coalition avec les partis 'haredi sans tenir d'élections, et essaie d'enrôler le soutien du ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman.

Selon le rapport, Netanyahou est venu à Nokdim, où le chef d'Israël Beitenou Avigdor Lieberman habite, pour une visite de condoléances au cours des shivas pour la mère de Lieberman. Lors de la visite samedi soir, Netanyahou aurait tenté de convaincre Lieberman de se mettre d'accord pour permettre aux 'haredim de rentrer dans le gouvernement.

Des sources proches de Lieberman ont déclaré en réponse : "quand Lieberman dit quelque chose, il le pense, et si Lieberman dit que c'est soit cette coalition ou des élections, alors il n'y a aucun moyen que quelque chose d'autre se produise."

Le Yedioth Ahronoth est un rival amer de Netanyahou et serait le principal moteur des récents efforts législatifs pour fermer son concurrent, Israël Hayom, qui est considéré comme un journal de "droite", pro Netanyahou.

Après que les dirigeants de Yesh Atid et d'Hatnoua aient été licenciés de la coalition, entraînant le reste des ministres de ces deux partis a également démissionner, il y a eu de nombreux rapports disant que les actuels membres de la coalition tentent d'obtenir l'entrée des partis 'haredi Shass et Judaïsme Unifié de la Torah dans le gouvernement.

Si les partis 'haredi se joignent à la coalition, elle aura une majorité très mince de 61 députés. Si Kadima la rejoint également, la majorité passera à 63 sièges. Israël a déjà vu de telles coalitions étroites survivre pendant des années. Un geste comme cela rendrait possible pour Netanyahou d'éviter des élections, qui sont par nature imprévisibles et pourraient renforcer son emprise sur le pouvoir, ou faire exactement le contraire.