Politique Israël

Le président de Yesh Atid a sévèrement critiqué la conduite du premier ministre Benyamin Netanyahou lors de l'opération Bordure Protectrice, disant que le premier ministre n'avait pas eu le courage de démilitariser la bande de Gaza. L'ancien ministre des finances, pourtant membre du gouvernement au moment de la coalition, et qui n'avait semble-t-il rien à dire sur la conduite de Netanyahou lors de l'opération antiterroriste, appelle maintenant une telle conduite de la "lâcheté diplomatique".

S'exprimant lors d'un événement culturel à Holon, Lapid a déclaré qu'aucun effort diplomatique n'a été fait après la fin de l'opération Bordure Protectrice. "Netanyahou craignait que nous ne semblions pas suffisamment déterminé lors de l'opération, et à ce titre, aller à la conférence des donateurs de Gaza aurait été perçu comme une faiblesse de notre part. Aucun effort n'a été fait, et c'est une erreur. Cela fait partie des tentatives répétées du premier ministre de ne rien faire. Si vous ne faites rien, pourquoi êtes-vous au pouvoir ?"

Lapid a ajouté qu'il n'a aucun doute que Netanyahou visera à augmenter le nombre de ministres du cabinet si il est à nouveau élu premier ministre. "Avant notre arrivée, il y avait 30 ministres, 3 ministres sans portefeuille. Nous avons arrêté cela, dans ce gouvernement il y avait 21 ministres, et aucun sans portefeuille."

Si Netanyahou gagne, a ajouté Lapid, "il n'y aura pas une part égale de la charge du service militaire, le programme national pour les survivants de l'Holocauste sera annulé, et le gouvernement sera à nouveau composé de 30 ministres."

"Nous n'allons pas laisser défaire tout ce que nous avons travaillé pour," a-t-il ajouté.

Le député Likoud Danny Danon, qui se présente contre Netanyahou lors des primaires du Likoud, était également présent lors de l'événement, où il a souligné l'importance du support de la part des chefs de parti pour un candidat au poste de premier ministre.

"J'appelle Kahlon, Lieberman et Déry, dont la majorité des électeurs font partie du camp national, à prendre leur courage en main et à nous dire si ils soutiennent un gouvernement de droite ou un gouvernement de gauche. Je suis convaincu que tout électeur du camp national aura le sentiment qu'il a été trompé si il s'avère que son vote a été déplacé de la droite vers la gauche."