Politique Israël

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a répondu dimanche matin aux critiques soulevées par son acceptation d'une invitation à prendre la parole devant le Congrès américain, sans assurer de coordination avec la Maison Blanche à l'avance, et seulement deux semaines avant les élections israéliennes du mois de mars.

Le président de la Chambre des Représentants, John Boehner, a répété mercredi l'invitation faite à Netanyahou, et le discours du premier ministre israélien sur Capital Hill devrait se concentrer sur la nécessité d'accroître les sanctions contre l'Iran, ainsi que sur l'extrémisme islamique.

"En tant que premier ministre d'Israël, il est de mon devoir de faire tous les efforts pour empêcher l'Iran d'obtenir des armes nucléaires qui seront dirigées vers nous. Cet effort est international, et je vais aller à chaque endroit où je suis invité pour faire le cas d'Israël et garantir son avenir et son existence," a déclaré Netanyahou au début de la réunion hebdomadaire du cabinet ministériel.

"Dans les prochaines semaines, les puissances mondiales peuvent parvenir à un accord-cadre avec l'Iran qui risque de résulter par un Iran au seuil d'obtenir des armes nucléaires, qui devrait d'abord et avant tout mettre en péril l'existence de l'état d'Israël," a-t-il dit.

Le premier ministre a souligné le rôle de l'Iran dans la fomentation des conflits dans différentes régions du Moyen Orient, en disant qu'une telle menace ne devrait pas être autorisé à devenir encore plus importante par l'acquisition d'armes nucléaires.

"C'est le même Iran qui a pris le contrôle du Liban et de la Syrie, et fait maintenant la même chose au Yémen et en Irak. C'est le même Iran qui prépare un front actif contre nous sur le plateau du Golan, ainsi que dans le sud du Liban," a dit Netanyahou.

"Ce même Iran ne devrait pas être autorisé à posséder des armes nucléaires."