Politique Israël

Le premier ministre Benyamin Netanyahou s'est défendu contre les critiques des medias mercredi sur le rapport du contrôleur de l'état sur dépenses concernant sa résidence officielle, et a accusé les medias de se mobiliser pour renverser le gouvernement de droite.

"Le carnaval médiatique entourant le rapport du contrôleur de l'état est un écran de fumée destiné à permettre à Tzipi Livni de s'infiltrer furtivement dans le bureau du premier ministre," a déclaré Netanyahou lors d'une conférence du Likoud à Ashkelon.

Netanyahou était accompagné du maire d'Ashkelon, Itamar Shimoni, et du ministre Israël Katz.

Livni, qui avait peur de ne pas être élue avec son propre parti, s'est associée au parti travailliste dirigé par Herzog, avec qui elle a conclu un accord de rotation, sous le nom (frauduleux) de "camp sioniste". Si ils sont capables de former une coalition, Herzog servira deux ans comme premier ministre, suivie par Livni pendant deux ans. Et pourtant, la campagne du parti travailliste a jusqu'à présent été centré sur Herzog, laissant l'impopulaire Livni loin des projecteurs.

Selon Netanyahou, le parti travailliste essaie de cacher Tzipi Livni du public, et pour une bonne raison : "Tzipi Livni est un danger pour l'état," a-t-il dit, à propos de la femme qu'il avait choisi comme ministre de la justice et négociateur en chef avec l'AP dans son gouvernement précédent.

Le premier ministre a ensuite attaqué un post Facebook publié par Livni dans lequel elle a déclaré qu'elle s'était opposé aux négociations avec le Hamas durant l'opération Bordure Protectrice.

"Elle est allée chez Abou Mazen (Mahmoud Abbas), contre ma volonté, contre mes instructions formelles et un ordre express du gouvernement, pour le rencontrer quelques jours avant qu'il signe un accord d'unité avec le Hamas," a déclaré Netanyahou.

"Herzog, son partenaire, a également dit qu'il irait chez Abbas, qui est dans un gouvernement d'union avec le Hamas," a insisté Netanyahou.

"Tous les deux se sont félicités du désengagement (de Gaza). Il a été dit à l'époque que ce serait une décision historique et qu'un élément responsable dirigera le territoire."

"Quand Herzog et Tzipi courent vers Abou Mazen après les élections et entament des négociations avec lui à Ramallah, ils offriront tellement de concessions qu'un second Hamastan sera établi en Judée et Samarie," a accusé le premier ministre.

Enfin, Netanyahou a déclaré : "c'est la véritable décision de cette élection : Tzipi Livni au contrôle d'un gouvernement de gauche ou le Likoud sous ma direction. Tout le monde sait qui se tiendra face au Hamas et qui se couchera devant le Hamas."