Politique Israël

Les membres du parti Bayit Yéhoudi se sont réunis lundi soir pour une réunion urgente à la Knesset, après l'annonce de l'accord de coalition entre le Likoud et le Shass.

Les responsables du parti ont déclaré que Bayit Yéhoudi est indigné par le fait que le Shass se soit vu donner le ministère des affaires religieuses ainsi que le contrôle des tribunaux rabbiniques.

En tant que tel, ont dit des responsables, le président de Bayit Yéhoudi, Naftali Bennett, exigera que le premier ministre Benyamin Netanyahou donne au parti un autre portefeuille ministériel élevé tel que la défense, les affaires étrangers ou la justice, pour "compenser" la perte du ministère des affaires religieuses.

Plus tôt lundi, peu de temps après l'annonce de l'accord avec le Shass, le Likoud a fait à la fois une offre et une menace à Bayit Yéhoudi.

Sur la tables sont les portefeuilles de l'éducation, de l'agriculture, de la culture et des sports, et de la diaspora, montrant, comme les analystes le prédisaient, que le Likoud préfère donner à Bayit Yéhoudi la quantité plutôt que la qualité dans les négociations actuelles.

En outre, le budget du ministère de l'éducation sera augmenté de manière significative avec des centaines de millions de shekels qui seront alloués aux établissements d'enseignement religieux sionistes ainsi que de nouvelles reformes sous les auspices du ministre Bennett, si il accepte le rôle.

Malgré le fait qu'il vante le caractère unique de la transaction, le Likoud n'a pas tardé à faire des menaces si Bayit Yéhoudi devait refuser.

"Si Bayit Yéhoudi refuse cette proposition, il y a juste une alternative à un gouvernement national dirigé par le Likoud : un gouvernement de gauche dirigé par (le travailliste Yitzhak) Herzog, qui n'aura pas de représentation sioniste religieuse," a averti le Likoud.

Le site d'information NRG a estimé plus tôt lundi que Bayit Yéhoudi exigera le ministère des affaires étrangères, qui est a nouveau disponible maintenant que le président d'Israël Beitenou a choisi de ne pas faire partie de la coalition.