Politique Israël

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a personnellement invité le chef du parti Israël Beitenou Avigdor Lieberman à entamer des pourparlers formels pour rentrer dans le gouvernement, quelques minutes seulement après que Lieberman ait fixé les conditions de son parti pour se joindre à la coalition lors d'une conférence de presse.

Lieberman a réagi aux rapports qu'il a rejeté une offre généreuse d'entrer dans la coalition, disant qu'il aurait refusé le ministère de la défense et une chance de mettre en œuvre les promesses électorales de son parti d'imposer la peine de mort pour les terroristes meurtriers.

Dans le même temps, Lieberman a pour la première fois déclaré publiquement son ouverture à rejoindre le gouvernement de Benyamin Netanyahou, aussi longtemps que trois conditions clés seront respectées.

Ces conditions, a-t-il déclaré aux journalistes lors d'une conférence de presse mercredi matin, sont : le ministère de la défense, l'imposition de la peine de mort pour les terroristes meurtriers, et la reforme des retraites.

Lieberman a également critiqué les insinuations disant qu'il restait dans l'opposition dans le seul but de nuire à son rival politique Netanyahou.

"On n'a jamais écarté d'entrer au gouvernement, mais a nos conditions," a-t-il insisté, tout en disant qu'il était prêt à faire des compromis sur certaines questions, comme celles ayant trait à la religion et l'état, des politiques que les partis 'haredi qui siègent actuellement dans la coalition trouveraient impossibles à accepter.

"Ce n'est pas personnel," a-t-il poursuivi, affirmant qu'il agissait purement "pour le bien du pays."

"J'ai entendu à plusieurs reprises dans les medias qu'ils nous ont offert la défense et la peine de mort… on n'a jamais entendu une telle offre," a dit Lieberman.

Si une telle offre devrait être faite, son parti la considèrerait certainement, a-t-il ajouté.

"Le premier ministre a mon numéro de téléphone… nous n'avons pas exclu quoi que ce soit, mais il a besoin d'être sérieux. Le premier ministre ne m'a pas appelé… nos conditions sont claires et bien connues." Une situation qui a maintenant été réglée après que Netanyahou ait pris la balle au bond.