Politique Israël

"Nous maintiendrons un haut niveau de sécurité autour des lieux juifs, malgré la refonte du dispositif Sentinelle et la baisse des actes anti-Semites" : voici l’une des annonces qui ont émaillé l’allocution du Premier ministre français, dans la soirée du lundi 2 octobre, à la synagogue parisienne de la rue Buffault (9ème arrondissement).

Edouard Philippe est venu présenter les vœux du gouvernement à la communauté juive, à l’occasion de Roch HaShana, marquant le début de la nouvelle année hébraïque.

Autrefois, c’était le ministre de l’Intérieur qui s’acquittait de cette tâche. Depuis 2014 et l’accession de Manuel Valls à Matignon, c’est un des rôles du Premier ministre qui s’en charge dans un lieu de prière choisi par le Consistoire, organe fédérateur officiel du culte juif en France. Son président, Joël Mergui, et le grand rabbin du pays, Haïm Korsia, se sont également exprimés lundi soir à la tribune.

La synagogue était bondée avec environ sept cents invités : responsables communautaires, rabbins et représentants des différentes confessions, élus (dont la maire de la capitale, Anne Hidalgo, et Manuel Valls, acclamé à son arrivée), préfets, quelques ambassadeurs et personnalités comme l’écrivain Marek Halter, le comédien Michel Boujenah ou encore les journalistes Serge Moati et Jean-Pierre Elkabbach. Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, s’est déplacé lui aussi.