Politique Israël

La femme d'un activiste anti-assimilation arrêté durant la nuit a accusé l'état d'ignorer le problème de l'assimilation en Israël et de servir les intérêts du mouvement réformiste plutôt que les besoins du son propre peuple.

Anat Gopstein, résidente du quartier Givat Avot de Kiryat Arba, qui, avec son mari Bentzi Gopstein dirige l'organisation anti-assimilation Lehava, a parlé dimanche matin à la radio israélienne, quelques heures après que son mari et plus d'une douzaine d'autres militants de Lehava ont été arrêtés durant la nuit pour avoir "menacé" des arabes sortant avec des filles juives.

Au cours de l'interview, Gopstein a décrit le raid de la police avant l'aube.

"A 4h30 du matin, des agents ont frappé à notre porte, réveillant tout le monde dans la maison. En même temps, ils arrêtaient quatre autres membres de l'organisation (sans compter les autres arrêtés à Itamar, en Samarie)."

Gopstein a fustigé le gouvernement, l'accusant de suivre les ordres du mouvement réformiste, qui a fait pression pour des poursuites pénales contre Lehava.

"L'état travaille au nom du mouvement réformiste, qui se bat contre nous. Ils sont les ennemis de l'état."

Plus tard dans l'interview, Gopstein a défendu le travail de son organisation pour décourager les mariages entre juifs et non-juifs en Israël, et a rejeté les affirmations selon lesquelles Lehava est biaisé contre les arabes.

"Une fille qui tombe amoureuse d'un arabe se retirer du peuple juif, mais peu importe qu'il soit arabe ou suédois. Nous luttons contre toute assimilation au nom du judaïsme."

Selon Gopstein, Lehava a été récemment accablé par des appels d'amis et de familles de jeunes juifs, surtout des jeunes femmes, qui sont impliqués de façon romantique avec des non-juifs.

"Nous recevons des milliers d'appels de parents et de proches qui veulent les protéger de l'assimilation."

"Combattre l'assimilation est plus important que l'amour," a ajouté Gopstein. "Chaque fille qui sort avec un arabe souffre d'abus sévères, à la fois physiques et psychologiques. Je n'ai jamais vu un arabe qui ne bat pas sa femme, et je connais beaucoup d'arabes."