Politique Israël

La cour suprême a jugé jeudi après-midi qu'Israël devait rendre les corps de cinq terroristes arabes récupérés d'un tunnel terroriste construit à partir de la bande de Gaza vers Israël, et démoli par Tsahal en octobre.

En octobre, les forces israéliennes ont découvert un tunnel terroriste s'étendant de la bande de Gaza, dirigée par le groupe terroriste islamiste Hamas, à l'ouest du Néguev en Israël.

Le tunnel, qui s'étendait depuis la ville de Khan Yunis dans le sud de la bande de Gaza, a été démoli par Tsahal peu après sa découverte.

Douze terroristes présents dans le tunnel au moment de sa démolition ont été tués. Sur les 12 terroristes, les restes de cinq ont été récupérés par les forces de Tsahal après la démolition.

Les proches des terroristes, le groupe terroriste Hamas et l'ONG israélo-arabe Adalah, le centre juridique pour les droits des minorités arabes en Israël, ont exigée qu'Israël rende les corps des terroristes à Gaza, une revendication que le gouvernement israélien a jusqu'à présent refusé, tant que le Hamas ne restituait pas les corps de deux soldats israéliens retenus à Gaza.

"La détention de corps contredit les principes du droit humanitaire international," a déclaré Adalah. "Les corps des individus qui sont tués dans des situations de conflit doivent être restitués à leurs familles pour être enterrés avec dignité. Le droit humanitaire international interdit d'utiliser des corps à des fins politiques ou comme monnaie d'échange."

Les restes de deux soldats israéliens tués au combat, Hadar Goldin et Oron Shaul, qui ont été tués lors de la guerre de 2014 avec le Hamas, restent dans la bande de Gaza, détenus par le Hamas qui exige la libération des terroristes emprisonnés pour la libération des restes des soldats.

Jeudi, le tribunal a jugé que le gouvernement n'avait pas le pouvoir de détenir les restes des terroristes, ajoutant que la Knesset devait adopter une nouvelle loi permettant au gouvernement de le faire.

Bien que le tribunal ait ordonné le retour des corps, il a donné au gouvernement six mois pour adopter une loi permettant de conserver les corps. Si aucune loi n'est adoptée dans un délai d'un an et demi, le gouvernement sera obligé de rendre les restes.