Politique Israël

La plénière de la Knesset a approuvé mercredi en première lecture un projet de loi interdisant les visites de famille à certains prisonniers sécuritaires.

Le projet de loi s'applique aux prisonniers membres de groupes terroristes qui refusent les visites à des civils et des soldats israéliens kidnappés.

Selon le projet de loi présenté par le député Oren Hazan (Likoud), le ministre de la sécurité publique aura le pouvoir, après consultation du ministre de la défense, d'autoriser des visites dans des cas exceptionnels.

"L'état d'Israël s'occupe d'organisations terroristes qui menacent ses citoyens a tout moment et en tous lieux, car c'est un démocratie avancée, respectueuse des lois et des conventions internationales relatives aux droits de l'homme, à laquelle les organisations terroristes ne sont pas attachées, une situation intolérable survient quand les organisations terroristes, comme stratégie, kidnappent et retiennent des citoyens israéliens sans se soucier de leurs conditions et sans permettre leur visite, ce qui nuit grandement au moral et à la force de l'état d'Israël," a déclaré Hazan.

"D'autre part, l'état d'Israël autorise également les visites de prisonniers sécuritaires membres d'organisations terroristes. Le projet de loi vise à remédier au manque de compatibilité des conditions dans lesquelles l'état d'Israël détient les terroristes qui lui nuisent et les conditions dans lesquelles les organisations terroristes tiennent les otages israéliens : Abra Mengistu, Hadar Goldin et Oron Shaul."

Le député Hazan a déclaré : "le coût insensé que l'état investit pour mettre les terroristes dans des prisons (de luxe) vient de notre poche. A l'heure actuelle, ils s'éduquent au terrorisme et mènent même des attaques terroristes depuis l'intérieur des prisons. Mais qu'en est-il de nos frères captifs du Hamas ? Personne ne le sait."

"Ils reçoivent des visites, des bus complets en provenance de Gaza. Comment se fait-il qu'il y ait des gens ici qui crient au sujet des droits de l'homme de meurtriers sans jamais se plaindre des droits de nos enfants ? Il ne peut y avoir de réalité dans laquelle nous ne savons rien sur nos fils."