Politique Israël

Le parti Likoud du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou conserverait une forte avance sur tous ses autres rivaux politiques si des élections devaient avoir lieu aujourd'hui, y compris la candidature hypothétique de l'ancien chef d'état-major de l'armée israélienne, Benny Gantz, selon un premier sondage d'opinion réalisé après l'annonce lundi de la dissolution du Parlement et d'élections anticipées en avril 2019.

Le sondage, organisé par l'agence de presse Panels Politics pour le quotidien Maariv, montre que le Likoud pourrait occuper 30 sièges à la Knesset (Parlement), comme c'est déjà le cas aujourd'hui, que Gantz se présente comme candidat ou non.

Si M. Gantz, qui a dirigé les forces de défense israéliennes de 2011 à 2015 était considéré comme le candidat centriste, les résultats de l'enquête montrent qu'il pourrait remporter 13 sièges pour son propre parti, ce qui en ferait le deuxième plus grand parti à la Knesset, toutefois devancé largement par le Likoud.

En outre, le parti centriste Yesh Atid de Yair Lapid se positionnerait à la troisième place avec 12 sièges, suivi de la Liste arabe commune et du Foyer Juif de Naftali Bennett.

Parmi les partis restants, le parti Koulanou du ministre des Finances, Moshe Kahlon, perdrait quatre sièges, ce qui pourrait notamment être dû à la récente hausse des prix des produits de première nécessité et de l’électricité, qui a engendré des manifestations de "gilets jaunes" en Israël.

Le parti d'extrême gauche Meretz obtiendrait quant à lui six sièges.

Benyamin Netanyahou a déclaré lundi souhaiter former une coalition semblable à l'actuelle au terme des législatives anticipées prévues en avril prochain.