Politique Israël

Le premier ministre Benyamin Netanyahou craint que le lancement d’un nouveau parti par les anciens ministres de Bayit Yéhoudi, Naftali Bennett et Ayelet Shaked, empêche un certain nombre de petites factions de droite d’atteindre le seuil minimal, paralysant la droite et conduisant à l’élection d’un gouvernement de gauche, rapporte lundi Israël Hayom.

Samedi soir, Bennett et Shaked ont annoncé leur intention de rompre avec Bayit Yéhoudi et de former un nouveau parti, appelé la « Nouvelle Droite » (Hayamin Hahadash).

Les premiers sondages effectués après l’annonce montrent que le nouveau parti remporte entre 6 et 14 sièges. La plupart des sièges que la Nouvelle Droite devrait remporter se font aux dépens de Bayit Yéhoudi, du Likoud et même d’Israël Beitenou.

A la suite de l’entrée de la Nouvelle Droite dans la course électorale, certains sondage montrent maintenant que Bayit Yéhoudi et Israël Beitenou ne franchissent pas le seuil électoral de 3,25%. Les sondages montrent que le parti Shass risque également de ne pas passer ce seuil.

Au cours d’entretiens privés avec des membres importants du Likoud, Netanyahou s’est inquiété de ce que la multiplicité des partis de droite puisse empêcher plusieurs partis de franchir le seuil, gaspillant un grand nombre de voix et donnant une majorité au bloc de gauche à la Knesset.

Selon un rapport d’Israël Hayom, Netanyahou a averti les dirigeants du Likoud que la formation de la Nouvelle Droite constituait un « coup mortel pour le camp national et risquait d’entrainer la mise en place d’un gouvernement de gauche. »

Netanyahou n’a pas encore commenté publiquement le nouveau parti, mais aurait discuté de la question avec des responsables du Likoud lors de sa visite d’état au Brésil.