Politique Israël

Un nouveau sondage indique que le Likoud devance de près de 20 mandats sont plus proche concurrent dans la course à la 21^e Knesset.

Selon une enquête menée par Panels Politics et publiée mardi soir par le site Walla, si de nouvelles élections étaient organisées aujourd’hui, le Likoud dirigé par Benyamin Netanyahou gagnerait 32 mandats, en dépit de plusieurs charges criminelles possibles pouvant mener à une inculpation du premier ministre.

Le sondage a été mené après que Netanyahou eut dénoncé lundi soir de multiples enquêtes à son encontre et que la police ait recommandé qu’il soit inculpé pour corruption.

Rejetant les accusations portées contre lui, le premier ministre a accusé les enquêteurs de suivre un double standard et a exigé qu’il soit autorisé à se confronter à ses accusateurs.

« Je n’ai pas peur, je n’ai rien à cacher », a-t-il déclaré.

« Le premier ministre a également le droit à une procédure régulière, je vais couvrir tout ce qu’ils disent, car je connais la vérité et j’en suis certain à 4000%, » avait déclaré Netanyahou.

À la suite du discours, le Likoud a directement gagné deux sièges par rapport au précédent sondage de Panels Politics, qui montrait que le Likoud conserverait les 30 sièges remportés en 2015.

Cela confère au Likoud un avantage de 19 mandats sur le deuxième parti, Yesh Atid, de l’ancien ministre des finances Yair Lapid, qui obtiendrait 13 sièges.

Le nouveau parti Hosen Israël dirigé par l’ancien chef d’état-major de Tsahal, Benny Gantz, totaliserait 12 sièges, se classant troisième avec la liste commune a prédominance arabe.

La Nouvelle Droite lancée par les anciens ministres Naftali Bennett et Ayelet Shaked, remporterait 8 sièges si de nouvelles élections étaient organisées aujourd’hui, autant que le parti travailliste dirigé par Avi Gabbay.

La parti Hatnouah dirigé par Tzipi Livni, qui s’était alliée au parti travailliste dans le cadre de l’alliance mal nommée « Union Sioniste » en 2015, ne franchirait pas le seuil électoral.

Le parti Bayit Yéhoudi, qui se bat pour franchir le seuil électoral de 3,25% (soit près de 4 sièges) depuis le départ de Bennett et Shaked, remporterait finalement 5 mandants si des élections avaient lieu aujourd’hui. Le parti avait remporté huit sièges lors des précédentes élections, mais avec Bennett et Shaked à la tête du parti.

Le parti Israël Beitenou de l’ancien ministre de la défense Avigdor Liberman, n’obtiendrait que 4 sièges, franchissant à peine le seule électoral, contre les six sièges obtenus en 2015.

Le parti Gesher, de l’ancienne député d’Israël Beitenou, Orly Levy, remporterait également 4 sièges.

Le Shass, parti religieux séfarade, qui détient actuellement sept sièges, tomberait à cinq, tandis que le parti Judaïsme Unifié de la Torah, parti religieux ashkénaze, passerait de six à sept sièges.

Koulanou de Moshe Kahlon perdrait la moitié de ses effectifs, passant de 10 sièges à 5.

Le parti d’extrême-gauche Meretz conserverait ses cinq sièges.

Le parti Telem de l’ancien ministre de la défense Moshe Yaalom ne franchirait pas le seuil électoral, pas plus que le parti Yahad de l’ancien ministre de l’intérieur Eli Yishai, le parti Zehout du député Likoud Moshe Feiglin et le parti Otzma Yéhoudit.