Politique Israël

Le premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé sa démission mardi dans un contexte de protestation généralisé et d’effondrement économique.

Cette mesure vient défier le groupe terroriste Hezbollah, qui s’est engagé à empêcher la démission d’Hariri.

Les manifestations ont été initialement lancées en réponse a ce que l’on appelle désormais la « taxe WhatsApp », qui aurait entraîné des frais de 20 cents par jour facturés pour les utilisateurs d’application de messagerie. La taxe a ensuite été supprimée, mais les manifestations se sont poursuivies et se sont transformées en une mobilisation intersectorielle de rue contre un système politique considéré comme corrompu et détruit.

La croissance au Liban s’est effondrée après les blocages politiques répétés ces dernières années, aggravés par l’impact de huit années de guerre dans la Syrie voisine.

La guerre civile en Syrie s’est étendue au Liban, principalement a cause de la participation du Hezbollah aux combats. Les bastions du Hezbollah ont été l’objet d’attaques à la bombe répétées pour son implication dans le conflit syrien.

Sur le plan politique, un nouveau gouvernement dirigé par Hariri a été formé en février après une impasse de neufs mois.

Le Hezbollah, qui possède une forte présence politique au Liban, constitue un élément essentiel du cabinet d’Hariri, après que le groupe terroriste et ses alliés ont remporté plus de la moitié des sièges du parlement libanais, qui compte 128 membres, aux élections de mai dernier.