Politique Israël

Le professeur Gamzu, en charge du coronavirus en Israël, a déclaré dimanche qu’il recommanderait au gouvernement de ne pas alléger davantage le confinement national jusqu’à ce que davantage de membres du public soient testés pour le coronavirus.

Le cabinet coronavirus devrait se réunir plus tard dimanche pour discuter de la réouverture des classes de première et de deuxième année ainsi que d’autres mesures destinées à faciliter le confinement, notamment la réouverture de salons de coiffure et des magasins de rue.

« J’ai 70 000 tests quotidiens à ma disposition – profitez-en, pourquoi je reste coincé avec 20 000 ? » a déclaré le professeur Ronni Gamzu dans un interview avec Ynet. « J’envisage de mettre un terme a tout autre mesure d’allègement si les gens ne font pas assez pour se faire tester », a-t-il déclaré.

« Je veux que chaque municipalité sache que si elle a, par exemple, 20 transporteurs vérifiés pour le moment, elle devrait multiplier ce nombre par 100 et effectuer 2 000 tests. »

Gamzu a déclaré que le manque de tests est perceptible non seulement dans le secteur ‘haredi, touché de manière disproportionnée par la pandémie, mais également au sein de la population générale.

« Les gens ne vont pas se faire tester et ils ne comprennent pas qu’éliminer le coronavirus signifie trouver une personne malade qui semble en bonne santé, » a-t-il dit. « Même si nous n’avons que quelques centaines de transporteurs vérifiés aujourd’hui, croyez-moi qu’il y en a plusieurs milliers dans le pays. Laissez-moi les trouver. »

Gamzu a déclaré qu’il soutenait la réouverture des classes de premier et deuxième la semaine prochaine, à condition que les cours se déroulent en petits groupes ou « capsules », et que tous les élèves et le personnel enseignant doivent porter des masques. Il a ajouté qu’il recommanderait également au gouvernement de rouvrir certaines petites entreprises à partir du 1er novembre.

« Nous parlons de la reprise des traitements en tête-à-tête, y compris des barbiers, des esthéticiennes et des médecines alternatives, dans une semaine. Nous sommes très sensibles à la situation des petites entreprises dans le pays, et il est impossible de vraiment ignorer les grandes difficultés auxquelles elles sont confrontées », a-t-il déclaré.

« Nous voulons être prudents car je ne veux pas ramener Israël là où le pays était à la fin de la première vague. »