Politique Israël

Le président du parti « Nouvel Espoir », Gideon Saar, a attaqué le premier ministre Benyamin Netanyahou dimanche matin, avertissant que les tactiques du premier ministre divisaient et conduisaient Israël vers une guerre civile.

Dans une interview donnée a Reshet Bet, Saar a accusé Netanyahou d’être responsable d’une violente attaque contre un évènement de campagne de Nouvel Espoir par des partisans de Netanyahou. « Je n’ai toujours entendu aucune condamnation ou renonciation de la part de Netanyahou. Quiconque envoie des voyous pour attaquer un évènement et frapper des gens a peur de nous. Ils ont été envoyés par quelqu’un, ils ne sont pas venus par hasard. Netanyahou était silencieux même quand on m’a traité de traitre lors de ses évènements. Il délégitime et diffame systématiquement les opposants politiques en tant que procédure normale de fonctionnement. »

Saar a décrit l’incident d’hier : « ils nous envoient des voyous et pas a un autre parti. C’était un incident très grave. Des dizaines de voyous dans des véhicules du Likoud avec des haut-parleurs sont venus perturber notre évènement. Pendant l’évènement, il y a eu des troubles avec eux, criant « traitres » dans les haut-parleurs et jetant des pierres et des œufs. »

Il a déclaré que Netanyahou a « un problème d’audition. Une personne qui permet à ses gens de perturber violemment des évènements des autres est un lâche. Je lui demande de venir me confronter lui-même à chaque fois plutôt que d’envoyer ces voyous à mes évènements. »

Saar a déclaré que les actions de Netanyahou l’avaient mené à soutenir la modification de la loi pour empêcher un premier ministre de rester en fonction tant qu’il était inculpé. « Dans le passé, je pensais que c’était une erreur de changer cette loi, car elle pouvait être perçue comme personnelle. Après un an au cours duquel Netanyahou a servi avec un procès en cours contre lui et nous avons vu comment il met ses intérêts personnels au-dessus des intérêts de l’état, il a prouvé chaque jour qu’il ne pouvait pas mener une lutte pour son innocence sans que ses intérêts personnels n’affectent la gestion des affaires de l’état. J’ai donc dit que nous envisagerions cette possibilité. De toute façon, ce ne sera pas un changement rétroactif. La 25e Knesset a besoin d’examiner sérieusement cette question. »