Politique Israël

Des sources au ministère israélien de la santé estiment que d’ici quelques semaines, les enfants âgés de 5 à 11 ans pourront être vaccinés contre le coronavirus, a rapporté dimanche Yediot Aharonot.

Mardi, la Food and Drug Administration (FDA) des Etats-Unis tiendra une réunion publique avec un groupe de conseillers experts, après quoi elle décidera d’autoriser ou non le vaccin Pfizer-BioNTech pour une utilisation chez les enfants âgées de 5 à 11 ans.

Le vaccin s’est avéré efficace à plus de 90% chez les enfants, avec des effets secondaires limités.

Si la FDA approuve le vaccin, Israël prévoit de suivre rapidement les Etats-Unis.

Lors d’une récente réunion du ministère de la santé, il semblait que la grande majorité des membres du comité des vaccins et du personnel de gestion des pandémies étaient en faveur de l’approbation du vaccin pour les enfants.

Le ministère de la santé prépare déjà une campagne éducative ciblée visant à expliquer l’importance de vacciner les enfants contre le coronavirus.

Selon Israël Hayom, le ministère de la santé examine la possibilité de diffuser en direct une partie du groupe d’experts sur la vaccination des enfants, a l’instar de ce qui se fait aux Etats-Unis. Selon un responsable du ministère de la santé, ils discutent de « quel format utiliser pour obtenir plus de transparence… et il se pourrait qu’une partie de celle-ci soit diffusée en direct, pas l’intégralité de la discussion. »

Le Dr Doron Dushnetzki, un pédiatre expert qui travaille avec les services de santé de Leumit et qui fait partie du personne de gestion des pandémies, a déclaré : « s’il est approuvé par la FDA, ma recommandation sera qu’en Israël il le soit également, que nous adoptions la décision et commencions à vacciner les enfants. »

« Nous avons vu des variantes qui nuisaient aux enfants, comme le Delta. Les enfants sont la cible du virus, et donc de notre point de vue, ils sont une cible pour la vaccination contre le coronavirus. Il est vrai que la plupart des enfants ont un cas léger ou ne développent pas de symptômes du tout, mais il y a aussi des complications directes et plus tardives du coronavirus. »

« La méningite contre laquelle nous vaccinons ne nuit qu’a un petit nombre d’enfants », a-t-il noté, ajoutant, « et ce n’est toujours pas une raison pour ne pas vacciner. De plus, il y une valeur à atteindre une sorte d’immunité collective, et nous sommes un pays de jeunes. »