Politique Israël

Bennett est de bonne humeur : « nous avons écrasé la variante Delta », a-t-il déclaré au Sunday Times dans une interview.

Maintenant que l’économie est en plein essor et que le gouvernement prévoit un taux de croissance annuel de 7,1%, il vise le gain potentiel dû à la croissance. « Nous avons écrasé le Covid », a-t-il annoncé.

Avant son départ aujourd’hui pour la Conférence des Nations Unies sur la changement climatique, le premier ministre Naftali Bennett a déclaré dans une interview au Sunday Times : « il existe un potentiel énorme au Moyen Orient pour la création de partenariats dans le domaine de l’énergie… Et de l’énergie signifie eau. »

Bennett, avant tout, considère la technologie israélienne et les grands projets climatiques comme un moyen pour Israël de faire avancer ses politiques au Moyen Orient.

Bennett poursuit : « cette forte croissance, au-delà de l’augmentation de la prospérité pour les israéliens, nous a permis d’investir massivement dans le renforcement de nos capacités militaires à la fois offensives et défensives. Ce n’est un secret pour personne, l’Iran est maintenant à son point le plus avancé de capacité d’enrichir de l’uranium. »

« Nous avons une guerre froide avec l’Iran », a dit Bennett. « Au cours des 30 dernières années, l’Iran s’est positionné autour de nous pour nous distraire. »

Israël ne cache pas qu’il a mis à jour ses plans de frappe contre les installations nucléaires iraniennes. Bennett promet de faire tout ce qui est nécessaire pour neutraliser cette menace. Son plan est de dépenser plus que l’Iran. Ce modèle est similaire à la stratégie du président Ronald Reagan consistant à mettre l’Union Soviétique en faillite et à mettre fin à la guerre froide.

« Le parallèle est ce que Reagan a fait. Reagan n’a pas eu à bombarder Moscou. Il y a une puissance régionale appelée Iran et il y a une puissance régionale appelée Israël. L’Iran est un régime pourri, violant les droits de l’homme et tuant des homosexuels et des femmes qui se promènent à découvert, alors qu’ils ne peuvent même pas fournir de l’eau potable a leurs citoyens, mais investissent leurs ressources dans le développement nucléaire », a déclaré Bennett dans l’interview au Sunday Times.

Bennett dit qu’il est déjà en pourparlers avec certains des pays de la région sur de tels réseaux. Il reconnait que l’eau était jusqu’à présent l’un des sujets dominant ses rencontres avec les dirigeants arabes. Sa première visite en dehors d’Israël après son entrée en fonction a été au roi de Jordanie Abdallah à Amman, où Bennett a proposé de doubler la quantité d’eau qu’Israël pompe chaque année du lac de Tibériade. L’eau a également été évoquée lors de la visite de Bennett au président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, qui craint qu’un nouveau barrage construit par l’Ethiopie sur le Nil ne limite les approvisionnements en eau de son pays.

« Nous avons intérêt à ce que la paix que nous avons avec la Jordanie et l’Egypte se répercute également sur les consommateurs afin qu’ils récoltent littéralement les fruits de la paix », a déclaré Bennett. « Jusqu’à présent, la paix avec nos voisins est restée au niveau diplomatique et politique, mais les fruits ne se sont pas fait sentir. »