Politique Israël

Un accord a été trouvé mardi entre le détenu administratif Hisham Abu Hawash et le parquet militaire, selon lequel il mettrait fin à sa grève de la faim, qui dure depuis 141 jours, en échange du non-renouvellement de sa détention.

Suite aux menaces d'escalade à Gaza si Abu Hawash venait à mourir à la suite de la grève de la faim, Israël a accepté que l'ordre de détention ne soit pas prolongé au-delà du 26 février. De nombreux facteurs sont intervenus dans les contacts, y compris le bureau du président de l'Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas.

La télévision officielle de l'AP a rapporté que sous la direction d'Abbas et la surveillance étroite du chef du renseignement de l'AP, la question du prisonnier Hisham Abu Hawash était parvenue à une conclusion.

Un porte-parole du Hamas a déclaré qu'il « félicite Hisham Abu Hawash pour sa victoire sur les prisons sionistes, il a une fois de plus démontré la capacité du peuple palestinien à faire preuve de résilience et à remporter par la force ses victoires sur Israël ».

« Abandonnez-vous au terrorisme », a commenté le député Bezalel Smotrich du parti sionisme religieux. « Il n'y a pas d'autre façon de l'appeler. Un gouvernement qui s'appuie sur des terroristes et qui a fait de nous tous ses otages. »

Les terroristes emprisonnés ont plus d'une fois utilisé la méthode des grèves de la faim pour faire pression sur Israël pour qu'il les libère ou améliore leurs conditions d'emprisonnement.

Israël a plusieurs fois dans le passé cédé à la pression et libéré des grévistes de la faim.

Quelque 1 550 Arabes palestiniens emprisonnés en Israël ont mis fin à une grève de la faim en mai 2012, en échange d'un ensemble de mesures qui autoriseraient les visites de parents à Gaza et le transfert des détenus hors de l'isolement.

Parfois, les terroristes mangeaient secrètement pendant la grève de la faim. Un exemple frappant de cela était en 2017, lorsque la police israélienne a publié des images de l'architerroriste Marwan Barghouti, qui a été surpris en train de manger en secret tout en maintenant le prétexte de sa propre grève de la faim.