Politique Israël

Dimanche matin, l'ancien Premier ministre et chef du Likoud Benjamin Netanyahou a rencontré les autres dirigeants des partis d'opposition - Shass, Yahadout HaTorah et Sionisme religieux.

Au cours de la réunion, tenue avant l'ouverture de la session d'été de la Knesset, les parties se sont mises d'accord sur une lutte déterminée et unie pour renverser et remplacer le gouvernement actuel : « Le gouvernement a perdu sa majorité à la Knesset - il n'a plus aucune légitimité aux yeux du public », a déclaré Netanyahou.

Netanyahu a informé les dirigeants du parti que l'idée d'un accord de plaidoyer avec le bureau du procureur général avait été abandonnée, et le parti du Likoud a souligné que « Netanyahou a l'intention de revenir au poste de Premier ministre - dans un gouvernement national qui sera établi dans l'actuel Knesset ou à la suite d'élections dans lesquelles il est convaincu que le Likoud sous sa direction gagnera.

Pendant ce temps, au début de la réunion hebdomadaire du cabinet dimanche, le Premier ministre Naftali Bennett a rejeté la demande du roi de Jordanie et du président de Ra'am, Mansour Abbas, de modifier les dispositions permettant aux Juifs d'entrer sur le mont du Temple et d'étendre le rôle du Waqf sur le site.

Bennett a déclaré : « Je veux qu'il soit clair ici qu'il n’y a pas, et qu'il n'y aura pas, de considération politique concernant la guerre contre le terrorisme. Et bien sûr - toutes les décisions concernant le Mont du Temple et Jérusalem seront prises par le gouvernement israélien, qui est souverain dans la ville, sans égard aux considérations étrangères. Nous rejetons certainement toute intervention étrangère dans les décisions du gouvernement israélien. »

Le Premier ministre a souligné que « l'Etat d'Israël continuera à maintenir une attitude respectueuse envers les membres de toutes les religions à Jérusalem, comme nous l'avons toujours fait. Jérusalem unie est la capitale d'un seul Etat - l'Etat d'Israël ».

S'adressant à ses partenaires de la coalition, Bennett a déclaré : « Tous ceux qui ont une part de responsabilité nationale et civique doivent agir de toutes leurs forces pour l'existence et la préservation de ce bon gouvernement, et j'attends et je sais que tous les partis et tous les chefs de parti vont s'impliquer et ont déjà apporté leur contribution. »