Politique Israël

Les législateurs haredi et religieux sionistes du bloc pro-Netanyahou envisagent de former un front uni pour renforcer leur influence sur le Likoud dans les pourparlers de coalition.

Ensemble, les factions Judaïsme unifié de la Torah, Shass, Parti sioniste religieux, Otzma Yehoudit et Noam détiennent un total de 32 sièges, soit le même nombre que le Likoud.

Un responsable de l'un des deux partis haredi s'est entretenu lundi avec la presse, affirmant que la formation d'un front uni, ou d'un bloc au sein d'un bloc de droite, est considérée comme une nécessité, après que les pourparlers de la coalition ont atteint une impasse.

Le responsable a blâmé les négociateurs du Likoud pour le manque de progrès dans les pourparlers de coalition.

"L'équipe de négociation du Likoud a été condescendante et condescendante envers les factions religieuses et haredi", a déclaré le responsable.

"Ils n'ont toujours pas réalisé ce qui s'est passé et que nous avons besoin d'un gouvernement de droite avec une forte affinité pour la religion et la tradition, et tout ce que cela implique."

Si un tel bloc devait être formé, a ajouté le responsable, un front religieux uni exigerait des accords sur une pléthore de questions majeures, y compris le poste de premier ministre alternatif.

"S'il n'y a pas d'autre choix, nous poursuivrons cette voie de toutes nos forces. C'est très sérieusement envisagé. Le Likoud doit changer de ton et traiter les factions religieuses et haredi comme de véritables partenaires, plutôt que comme une roue de secours."