Politique Israël

Le gouvernement Netanyahou continue d'être à la traîne dans les sondages, avec un nouveau sondage montrant que la coalition perd dix sièges.

Le journaliste Amit Segal a publié mercredi les résultats d'un nouveau sondage réalisé par l'Institut Rafi Smith auprès de 700 répondants, montrant que les factions alignées sur la Coalition perdraient dix sièges combinés si de nouvelles élections avaient lieu aujourd'hui, passant de 64 mandats à seulement 54 sièges, tandis que les partis d'opposition sont passés de 56 à 66.

Si de nouvelles élections avaient lieu aujourd'hui, selon le sondage, le Likoud perdrait six de ses sièges, tombant à 26 mandats, tandis que le parti de l'Unité nationale ferait plus que doubler sa force, passant de 12 sièges à 28. Yesh Atid a décliné dans le sondage, passant à 18 sièges, contre 24 actuellement.

Yisrael Beytenu a reçu cinq sièges, contre six actuellement, tandis que la Liste arabe unie (Ra'am) est passée de cinq sièges à six, et l'alliance Hadash-Ta'al s'est maintenue à cinq sièges. Balad, qui n'a pas réussi à franchir le seuil électoral en novembre dernier, n'a de nouveau pas obtenu le minimum de 3,25 %.

Le Meretz, qui est tombé sous le seuil en novembre, l'a à peine franchi dans le sondage, obtenant quatre sièges, tandis que le parti travailliste, qui a remporté quatre sièges lors des dernières élections, n'a pas franchi le seuil lors du scrutin de mercredi.

Le Shass a obtenu 10 sièges, suivi du Judaïsme unifié de la Torah avec sept, du Parti sioniste religieux avec six et d'Otzma Yehoudit avec cinq.

Le sondage a également révélé que si la majorité des électeurs qui ont soutenu les partis de la coalition lors des dernières élections veulent que la coalition occupe les deux sièges au sein de la commission de sélection judiciaire réservés à la Knesset, plus de la moitié de la population générale pense que l'opposition devrait recevoir l'un des spots.

Vingt-neuf pour cent de tous les répondants disent que la Coalition devrait occuper les deux places, comparativement à 52 % qui disent que l'Opposition et la Coalition devraient chacune en recevoir une.