Politique Israël

Le New York Times rapporte que l'administration Biden a discuté avec les dirigeants de l'opposition en Israël d'une situation dans laquelle ils accepteraient de travailler avec le Premier ministre Benjamin Netanyahou pour normaliser les relations avec l'Arabie saoudite.

Selon le rapport, lors des pourparlers tenus ces derniers jours à Riyad, le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan a évoqué des concessions importantes qu'Israël devrait faire à l'Autorité palestinienne.

Il a également été signalé que le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman était personnellement impliqué dans les pourparlers entre les États-Unis et l'Arabie saoudite sur la question de la normalisation avec Israël.

Le journal Maariv a rapporté ce matin (dimanche) que si le Likoud appelle à des pourparlers avec l'opposition, il affirme en même temps que s'il ne parvient pas à un accord sur les autres parties des réformes judiciaires prévues par la coalition - le processus législatif sera accéléré et sera plus agressif.

Un haut responsable du Likoud a déclaré au journal : « L'opposition a déjà appris du vote sur la loi visant à réduire la norme de raisonnabilité que si elle ne fait pas de compromis, nous savons comment adopter des lois unilatéralement et sans les assouplir. Ils devraient savoir que c'est exactement ce qui se passera avec la loi sur la composition du comité de sélection judiciaire. »

Selon le responsable, « Nous avons appelé à un large accord, mais si l'autre partie ne fait pas de compromis et ne parvient pas à des accords avec nous - la coalition n'hésitera pas à adopter la version originale de la loi déterminant la composition du comité de sélection judiciaire, sans adoucissement et sans réconciliation, tout comme Yariv Levin l'a apporté en début d'année et que la loi a été votée en première lecture. »