Politique Israël

La ministre May Golan (Likoud) a accordé une interview à la Douzième chaîne samedi soir, dans laquelle elle a commenté les affrontements qui ont éclaté entre émeutiers érythréens dans le sud de Tel Aviv.

« Si j'étais ministre de l'Immigration, nous n'en serions pas arrivés là », a déclaré Golan.

« Des juges détachés, qui ne savent pas à quoi ressemble un infiltré érythréen, ont siégé à la Cour suprême. Ils ont invalidé à trois reprises la « loi sur les infiltrés » et se sont inquiétés des passe-temps et des relations [des infiltrés], tandis que des femmes âgées ont été violées et assassinées », a-t-elle accusé.

Concernant le plan présenté par les Nations Unies en 2018 concernant les Érythréens, qui a été initialement soutenu par le Premier ministre Benjamin Netanyahou avant de revenir sur son projet, Golan a expliqué : « Je me suis opposé au plan parce qu'il n'est pas le bon pour l’état d'Israël et pour le maintien d'une politique d'immigration. Netanyahou [au début] pensait que c'était une bonne chose, mais ce n'est pas pour rien qu'il a reculé. Je ne laisserai pas l'ONU décider de ce qui est bon pour moi. Je n'ai pas confiance l'ONU. »

La proposition de l’ONU aurait ouvert la voie à un statut légal pour plus de 16 000 immigrants illégaux d’Érythrée, du Soudan et de Somalie vivant actuellement en Israël.

En échange, l’ONU aurait travaillé « à faciliter le départ » de 16 250 infiltrés vers les pays occidentaux. Des milliers d’infiltrés supplémentaires ne seraient pas concernés par l’accord.

Golan a continué de blâmer les juges de la Cour suprême pour la situation dans le sud de Tel-Aviv dans l'interview de samedi, déclarant : « Il y a 15 dictateurs à la Cour suprême qui décident de ce qui est juste dans le sud de Tel-Aviv ».