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Politique IsraëlSylvain Shalom du Likoud reproche à Ehoud Olmert d'être plus gauchiste que le mouvement Meretz, positionné à l'extrême gauche de l'échiquier politique. ''Le Premier ministre est comme un aveugle qui conduit son véhicule vers le précipice. L'idée d'étIl réagissait à l'interview d'Ehoud Olmert au quotidien Yediot Aharonot, dans lequel il affirme qu'Israël doit se retirer de la quasi-totalité de Judée-Samarie, du plateau du Golan et de Jérusalem-est. Articles connexes
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Le suicide n’est pas une option nationale
Sarah Honig , JERUSALEM POST 02 oct. 2008
http://www.jpost.com /servlet/Satellite?cid22017437767&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull
Adaptation française de Sentinelle 5769 ©
Les jours précédents ‘Yom Kippour’ sont dédiés à l’introspection et aux demandes de pardon. J’en ai des tonnes à expier, par exemple une irrésistible méchanceté envers les deux Ehud, Tzipi, et leurs acolytes opportunistes assortis, et autres accélérateurs de plan d’action. Mais comme ma messagerie entrante le montre, j’ai aussi offensé (bien que sans le vouloir et sans malice) quelques lecteurs. Aussi je vais tenter ici de m’expliquer, en faisant amende honorable.
Dernièrement, il y a eu une résurgence marquée de plaintes contre mon échec à faire des propositions concrètes sur la manière dont je dirigerais le pays. Je plaide coupable, mais ce n’est pas un pêché par omission involontaire ou négligence imprudente. Il ne m’appartient pas de composer une stratégie politique de substitution au chaos indiscutable que nos chefs incapables et/ou délinquants ont fait en toutes choses. Je n’ai pas été élue à une fonction, ni ne possède aucun accès ni influence aux ressources et à l’autorité de l’exécutif. Donc il est injuste, trompeur, et intellectuellement hypocrite de me provoquer pour donner ce qu’à l’évidence je ne peux pas – et ne devrais pas me voir demander.
Les recommandations d’essais de prise de décision que personne n’exécutera jamais sont autant de perte de temps que de construire des châteaux en Espagne. De telles recherches nient ou affaiblissent, en les attisant, les efforts d’une certaine opinion publique contre des schémas catastrophiques, poussent à la désorientation et/ou à la corruption une fraction du public. Des avertissements donnés à temps peuvent sauver des vies.
C’est ma réponse en particulier à ceux qui m’ont attribué la charge, après que j’aie osé affirmer (le 12 septembre), que les accords d’Oslo étaient un fiasco sur une si grande échelle que cela atteignait tous les critères d’une capacité bornée à la gestion des affaires, décrite par Barbara Tuchman (1), et méritait d’être inclue (ce dont elle se préservait seule alors) dans sa « March of Folly ». En réponse, un lecteur demanda si je préférais éviter de publier mes recommandations, et d’autres allèrent encore plus loin en demandant : « Qu’est-ce que Honig et les fanatiques des implantations ont-ils jamais offert à la place des accords d’Oslo ? ».
Ces questions ne sont pas nouvelles, pas plus que l’épithète « fanatiques ». J’ai rencontré ces moqueries vexantes avec une régularité cyclique. Mais en plus d’être spécieuses, de telles provocations sont aussi excessivement communes dans le discours israélien. Elles sont souvent retournées par les intellectuels indolents, mais sont aussi utilisées délibérément pour détourner la conversation pertinente. Parce que la tactique « alternative d’appât » est si répandue, qu’elle est efficacement exaspérante et dangereuse.
A l’occasion, je tente de souligner l’absurdité et le harcèlement superficiel inhérent à l’exigence agressive de savoir « quelle est votre solution ? ». La question suggère aux esprits sans méfiance qu’aucun autre plan d’action n’existe, en dehors de l’erreur grossière de direction du gouvernement sur nos affaires les plus cruciales. Pourtant, il n’y a pas d’obligation de nous comporter comme des imbéciles. Parfois il suffit de ne pas être irréfléchi et stupide.
Il y a une décennie, j’ai illustré ce point par l’histoire d’un camelot appauvri, vivant dans un lointain archipel du Sud Est asiatique. Le gaillard agité réfléchissait à son état peu favorable, le tournant en meilleure réalité, et concevant des plans pour améliorer son sort. Il projetait de transporter ses marchandises dans une île lointaine, où elles seraient rares et trouveraient des prix lucratifs. Il était comblé de joie par l’aventure, les opportunités au-delà de l’horizon, et par-dessus tout, par la perspective de briser la chaîne de l’impasse de son existence.
Il avait tout minuté dans les détails. Tous sauf un : le bateau qui le transporterait, et sa marchandise, sur les flots.
L’authentique auto-illusion parmi les fournisseurs de béatitude et de paix grandis chez nous – ceux qui ne sont pas de purs escrocs – peuvent le reconnaître comme un compagnon de rêverie. Ils ont aussi travaillé tous les détails sauf l’élément le plus important – un véritable partenaire de paix, capable, volontaire et honorable.
Notre jeune entrepreneur plein de ressources concocta finalement un stratagème créatif, à peu près aussi pratique que celui d’Oslo. Il installa une voile dans un vieux tube abandonné. Il apparut bientôt cependant qu’ainsi conçu, son vaisseau n’était pas navigable. Le chercheur visionnaire de fortune se serait noyé s’il n’avait pas été secouru par des pêcheurs passant par là. Ils furent effrayés par ses risques insensés. Etonnés par leur manque de connaissance, leur incapacité absolue à penser différemment, il s’exclama : « Comment pourrais-je poursuivre mes rêves autrement ? ».
Traduit dans le patois politique israélien, sa réplique incrédule serait : « Alors, quelle est l’alternative ? ». Sous-titre : s’il n’y a rien d’autre qu’un engin en forme de piège mortel où naviguer, vous devez embarquer pour le voyage du destin dans l’engin au piège mortel, parce que c’est l’alternative tenant à flot.
Là réside le sens de la logique d’Oslo. Peut-être les négociateurs magouilleurs, qui signèrent de façon illicite leur accord dans le dos de la nation, auraient-ils pu être excusés en 1933 pour avoir permis qu’un optimisme injustifiable obscurcisse leur jugement et leur pensée magique. Mais 15 ans plus tard, avec le bénéfice d’une connaissance rétrospective – après avoir été témoins – Ô combien - Oslo s’est révélé désastreux dans chaque domaine imaginable – il est intolérable de poursuivre l’auto-illusion. A ce point, la dissonance cognitive (2) obstinée peut bon gré, mal gré, conduire à l’autodestruction.
Il n’y aura pas de marins pêcheurs bienveillants pour arracher les Israéliens de la Méditerranée si l’affaiblissement qu’Israël s’inflige pour revigorer les tentatives génocidaires et renforcer l’inclination arabe à « jeter les Juifs dans la mer ». Même dans des circonstances différentes, une grande circonspection est nécessaire avant qu’une installation stratégique vitale ne soit cédée dans un territoire aussi petit et vulnérable que le nôtre.
Considérant leur traîtrise antérieure, tous les interlocuteurs arabes – même s’ils nous régalent de flatteries mielleuses – doivent être traités avec davantage qu’une mince suspicion. Mais nous n’avons pas à nous soucier de douce flatterie. Nos voisins ressassent ouvertement leur haine, refusent de reconnaître la légitimité d’Israël en tant qu’Etat juif, et ne renonceront pas à leur « droit » de l’inonder avec un nombre non communiqué de millions de soi-disant réfugiés hostiles.
Cela dit, je suis en faveur d’une alternative. Elle est intégrée dans le « Mur d’Acier » de Zeev Jabotinsky. « Les pacifistes parmi nous » écrivait-il en 1923, avant que nous ne devenions des ogres d’occupants, en fait avant que nous ne gagnions notre indépendance, « nous ont conduits à croire que toutes nos difficultés sont dues à un malentendu…Si nous clarifions simplement avec les Arabes quelles sont nos réelles intentions, ils nous tendront immédiatement la main en signe d’amitié ».
De retour à l’époque, il jugea que cette « croyance est totalement sans fondement, parce qu’il n’existe aucune probabilité d’accord volontaire avec les Arabes. Ceux qui considèrent un accord de paix comme une condition ‘sine qua non’ pour le sionisme peuvent aussi bien dit ‘non’ et se retirer du sionisme… Il n’y aura jamais de paix volontaire aussi longtemps qu’il demeure dans des cœurs arabes une étincelle pour se débarrasser de nous. Ils refuseront d’abandonner cet espoir… parce qu’ils ne sont pas une populace, mais un Peuple vivant. Ce Peuple cèdera seulement quand il n’y aura plus aucun espoir de nous rejeter au loin, quand notre Mur d’Acier ne pourra plus être brisé ».
L’alternative impérative absolue d’Israël est de devenir plus fort, pas plus faible. En perçant des trous dans notre proverbial Mur de Fer, nous appelons l’hostilité, pas de futures perspectives de coexistence. Notre choix conscient doit être de ne pas prendre des risques existentiels.
Le suicide n’est pas une option nationale, et l’éviter est une bonne alternative.
Il pourrait bien y avoir une chose à ne pas prendre en haute mer, dans une baignoire qui fuit, même si nous rêvons terriblement de la traversée, même si des promesses de belle allure nous font signe. Il y beaucoup à dire pour seulement rester en vie. Là où de sains instincts de conservation prévalent, la survie prend le pas sur des chimères – qu’il s’agisse de la paix régionale ou de la prospérité personnelle.
Rester à terre est la seule option en l’absence d’un bateau. Il n’existe tout simplement pas d’autre alternative.
Notes du Traducteur
(1) Barbara Tuchman, historienne américaine autodidacte, deux fois titulaire du Prix Pulitzer, d’abord pour « Guns of August » en 1962 ; le second lui fut attribué en 1971 pour sa biographie du général Stilwell. Dans la « March of Foll y », elle explore quatre conflits majeurs de l’histoire dont elle tire les leçons : la guerre de Troie ; les guerres de religion ; la guerre d’indépendance américaine et la guerre du Vietnam.
(2) Dissonance cognitive : présence simultanée d’éléments contradictoires dans la pensée de l’individu. Cette dissonance est souvent le résultat d’un désaccord entre attitudes (modifiables facilement), et comportement (peu modifiables). La dissonance cognitive entraîne le plus souvent un état de tension psych)que, que l’individu tente de résoudre le plus souvent par une tentative de rationalisation.
Laissons nos fréres d'Israel juger..................
William vous avez raison, rester à terre et la garder entière est la seule solution. Ne prenons aucun risque et soyons fort, de plus en plus fort, nous ne pouvons compter que sur nous mêmes et nous méfier de certains de nos amis et beaucoup de nos voisins.
Bonnes fêtes et l'année prochaine en Israël.
Vé chana aba bé Yérouchalaïm. Amen
Qui voudra bien expliquer à ce monsieur que la liberté d'expression est le privilège de tous ?
OK, le message est passé : Olmert est sincère et nous, les intervenants, n'abusons pas de nos super pouvoirs en empêchant nos frères d'Israël de se faire leur propre jugement.
Un Israélien dont les enfants et les petits-soldats en devenir résident au pays bénéficie-t-il d'une dérogation ?
Surtout que Juif.Org n'est pas la kenesseth...
Je me souviens eme souviens b
Meriem,
La première phrase de votre commentaire trahit déjà votre renoncement à toute solution qui ne serait pas un renoncement total. En effet, une fois les territoires acquis après 67 restitués, vous vous retrouvez dans la situation antérieure, cad, un seul état avec 20% d'arabes. Pourquoi donc remettre en question la souveraineté d'Israël et affirmer que la solution d'un état binational s'impose déjà dans la situation d'avant-guerre, l'alternative étant un pur suicide collectif ?
Bon, disons que vos propos ont déformé votre pensée.
Une question : si vous accordez 30 ans au "GRAND ISRAËL" pour ne garder de Juif que le nom, combien accorderiez-vous au "petit Israël ", 20 ans, 30 ans, 40 ans de plus ?
A vous suivre, ce n'est que reculer pour mieux sauter. Autrement dit, l'état binational est une fatalité.
Permettez que je cite de mémoire un commentaire de Shimon Perès : - "la stratégie d'Israël est aussi de trouver une parade à la menace démographique. Nous avons déjà quelques idées car on ne peut demander à un pays d'aller au suicide s'il lui reste une alternative, aussi petite soit-elle."
Permettez aussi que je m'interroge sur l'inconséquence des grands stratèges Israéliens qui n'ont pas vu venir le problème que vous soulevez. Sérieusement, vous y croyez vous, que le bouquet des concessions douloureuses est une idée consécutive à une soudaine prise de conscience survenue en dehors de toute contrainte "amicale" ?
Quand bien même auriez-vous raison d'être aussi peu confiant dans l'avenir, demeure que la paix ne se tricote pas avec une seule aiguille. Les arguments développés dans le texte de Sarah honig .... (voir plus haut) n'ont pas leurs pareils pour souligner l'absurdité de la posture du pacifisme israélien face au néant. Je ne vous renverrai pas à une seconde lecture de son texte car, n'est-ce pas qu'il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ?
Ce qui précède n'est qu'une opinion dont la seule prétention est de restituer au plus approchant les nombreuses analyses d'observateurs dont la réputation n'est plus à faire.
j'ai commenté sur base de l'article sans lire les commentaires. Vous me renvoyez donc à l'article de Honig et avide d'y trouver une solution encore méconnue du grand public je me suis jetée à la lecture de votre précédent post. Sans vouloir vous heurter je n'y ai rien lu de déjà entendu sur les accords d'oslo: échec total pour les deux camps il faut en convenir, sur la mauvaise foi des arabes qui n'ont pas renoncé à "jeter les Juifs à la mer" et pour finir une allusion à Jabotinsky sans oublier le chantage, si vous souscrivez à ce qui peut ressembler de près ou de loin à une "douloureuse concession" vous n'êtes plus sioniste". J'ai peut-être mal compris ou pas lu entre les lignes mais je n'y ai pas lu l'ombre d'une solution concrète... Il faut revoir de manière bilatérale pourquoi les accords d'oslo furent un échec, je dis bien bilatérale car nous ne sommes pas au dessus de toute critique. Il faut côtoyer les palestiniens de jeru, ramallah, jericho ect pour s'apercevoir que la plupart d'entre eux acceptent de vivre aux côtés d'un état israélien et ne demande qu'à travailler fût-ce à Tel Aviv mis à part une poignée d'extremistes et d'ailleurs les dernières estimations donnent le Fatah vainqueur. J'ai bien vu également que vous et Honig posez la question démographique sans y apportez d'autre solution que de dire que la concession est douloureuse?