Une véritable attaqué a été lancée par les israéliens et les américains contre l'Iran. Mais il ne s'agit pas d'une guerre comme on l'entend d'habitude avec son cortège de bombes et
de morts, mais à coup de virus informatiques. La
maladie se répand alors sans faire de victimes humaines. Mahmoud Alyaee,
secrétaire général des serveurs informatiques industriels d'Iran, incluant les
ordinateurs servant au contrôle des installations nucléaires, vient de
confirmer le 25 septembre que 30.000 ordinateurs installés dans des complexes
industriels classés ont été infectés par le virus Stuxnet au point de les rendre inopérants.
Virus Stuxnet
Des informations en provenance des services de renseignements dévoilent qu'une offensive cybernétique clandestine a été menée contre l'Iran par les
Etats-Unis avec l'aide d'unités d'élite israéliennes, expertes en guerre
informatique. Le virus Stuxnet est considéré comme le plus destructeur de sa
génération car il attaque les grands complexes industriels et les serveurs
informatiques. Il ne s'agit pas d'un quelconque virus ciblant les ordinateurs familiaux
mais d'un virus conçu par des Etats disposant d'une haute technologie et gérant des budgets
conséquents dans le domaine de la guerre technologique. Les deux seuls pays adversaires de l'Iran et disposant de moyens humains et de spécialistes
militaires capables de réaliser un projet de cette envergure sont Israël et
les Etats-Unis.
L'originalité de ce virus tient à sa capacité à s'attaquer aux
fondements des systèmes industriels construits par l'allemand Siemens et
d'organiser ensuite le transfert des données piratées en direction de l'étranger. Le chef du département de la guerre
cybernétique au Pentagone, le vice-amiral Bernard McCullough, a affirmé que le
Stuxnet avait des capacités techniques jamais atteintes auparavant. Il s'est
adressé à la commission des forces armées du Congrès américain pour leur annoncer
que ce virus était le plus sophistiqué qu'il ait eu à connaitre.
Les iraniens ont confirmé que l'attaque de leurs systèmes par ce virus avait
été lancée deux mois auparavant mais que leurs experts informatiques ont été
dans l'impossibilité de le détecter, de le détruire ou du moins, de minimiser
ses effets. Les fonctionnalités de Stuxnet lui permettent de modifier
totalement l'environnement informatique d'un système et de prendre le contrôle
technique des systèmes automatiques.
Haute technologie
La réalisation de ces produits de haute technicité n'est pas à la portée du
tout-venant car, en plus de requérir des fonds de développement très importants,
elle nécessite la collaboration d'équipes techniques soudées, travaillant ensemble
durant plusieurs années. L'armée israélienne, Tsahal, apporte une contribution décisive à la
sécurité de l'information via ses centres de recherches organisés en espaces
collaboratifs. La technologie naît et se développe au sein de ses unités spéciales et secrètes: Mamram ou l'unité 8200.
Ces
centres militaires sont le vivier de plusieurs centaines d'experts qui
essaiment ensuite vers la Silicon Valley israélienne en gardant un contact permanent
avec l'armée grâce aux périodes militaires obligatoires. La sélection des
futurs génies est réalisée très tôt dans le cycle scolaire israélien puisque
dès l'âge de 10 ans, certains élèves sont déjà orientés vers des lycées
technologiques qui feront d'eux des spécialistes de la sécurité informatique. Les
jeunes postulants sont repérés par les instituteurs, sont pris en main très
jeunes par l'université avant d'être mobilisés dans ces unités militaires spéciales.
Leur mental est formé très jeune pour des futures missions difficiles de
destruction de la technologie ennemie. Des
indiscrétions des services de renseignements précisent que certains de ces
experts ont joué un rôle fondamental dans la destruction, le 6 septembre 2007,
du réacteur à plutonium que la Corée du nord construisait à A-Zur au nord de la
Syrie.
L'aveu du responsable iranien tend à démontrer l'impuissance des ingénieurs
iraniens qui n'ont pas réussi à interrompre le transfert de données sensibles
depuis Téhéran jusqu'aux services de renseignement américain et israélien. Les
Mollahs étaient persuadés que les informations confidentielles qui parvenaient jusqu'à ces services
étaient obtenus par la collaboration d'agents doubles et ils avaient alors
lancé des chasses aux sorcières dans tout le pays. Des informations concordantes avaient
fait état d'une guerre ouverte entre les services iraniens proches du président
Ahmadinejad et ceux fidèles au guide suprême Khamenei qui s'accusaient
mutuellement d'espionnage et qui ont entrainé de violents affrontements le 23
août en plein Téhéran.
Action américano-israélienne
Lors de son précédent voyage à Washington, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait donné l'impression de céder
en échange du soutien de Barack Obama contre le programme nucléaire iranien. En fait, il avait d'abord obtenu l'assurance
du président américain que des sanctions financières seraient votées contre
l'Iran pour mettre à mal ses ressources financières. Mais d'autre part ils
avaient convenu, ensemble, du processus secret de la guerre cybernétique afin
de paralyser les installations nucléaires iraniennes. Ces décisions ont amené
le premier ministre israélien à accepter le principe des négociations avec les
palestiniens.
Le virus avait pour objectif d'attaquer
l'infrastructure nucléaire iranienne de la centrale de Bushehr, activée en août, ainsi que les
centrifugeuses de Natanz. L'AIEA a confirmé qu'elle avait constaté un net
ralentissement dans le traitement d'enrichissement de l'uranium dû à des
problèmes techniques indéterminés, non résolus à ce jour, qui ont entrainé la mise
hors service de 3.000 centrifugeuses. La guerre avec
l'Iran est aujourd'hui une réalité.
Jacques Benillouche
Photo: Vue par satellite de l'emplacement de l'usine secrète d'enrichissement uranium près de Qom Reuters
Heureusement tout est bien maintenant .
Merci de m'informer si il y a un problème, et si oui, lequel.
Chabat shalom à toutes et tous.
AM ISRAEL HAY
Quand la connection internet fonctionne, le probleme ne peut venir que du site, en attendant faut prendre son mâle (ou sa femelle) en patience.
Le pauvre il souffre, faut lui expliquer:
Un nouvel arrêt de la Cour suprême offre la possibilité à des associations représentants des colons de prendre possession de dizaines de maisons supplémentaires du quarter de Sheikh Jarah, à Jérusalem-est. Dans la décision rendue avant-hier, les juges Yoram Dantziger, Miriam Naor et Esther Hayut, ont rejeté à l’unanimité l’appel de Palestiniens qui revendiquaient la propriété d’un large terrain dans l’ouest du quartier, un secteur qui jusqu’ici n’était pas au centre de la lutte politique qui se déroule dans le quartier. Les magistrats ont établi que l’Administrateur général des biens ainsi que d’autres organismes, dont les représentants des colons, ont pu prouver qu’ils étaient les propriétaires du terrain. Cette décision signifie que des organisations de droite pourront entamer des procédures visant à expulser les dizaines de familles qui vivent sur le site et y promouvoir des projets de construction.
Sheikh Jarah fait depuis un an l’actualité, suite à la lutte de mouvements de gauche israélo-palestiniens contre la « judaïsation » du quartier. Jusque là cependant cette lutte concernait principalement sur la partie orientale du quartier d’où ont d’ores et déjà été expulsées trois familles tandis que vingt-cinq familles supplémentaires sont menacées d’expulsion.
à suivre...
En 1997, deux organismes palestiniens se sont portés devant le tribunal affirmant que les terrains où se sont installés les Juifs au 19ème siècle ne leur avaient pas été vendus mais loués et que les Palestiniens en étaient restés les propriétaires. En 2006, le tribunal de district de Jérusalem avait rejeté la requête des organisations palestiniennes et avant-hier, la Cour suprême a rejeté leur appel./.
Remarquez, même lorsque des proprietaires prouvent que c´est bien leur propriété, quand c´est des israeliens, on appelle ca des "colons" meme sur un site comme l´ambassade de France
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mardi-28-septembre.html