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Le régime iranien a interdit l'accès à l'application de messagerie WhatsApp parce qu'elle est possédée par un "sioniste juif américain", a rapporté samedi la chaîne Fox News.

L'annonce a été faite près de deux mois après que Facebook ait acheté la société pour un montant énorme de 19 milliards de dollars, et un responsable du régime islamiste a connecté le geste directement au fondateur de Facebook.

"La raison pour cela est la connexion entre WhatsApp est le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg, qui est un sioniste américain," a déclaré Abdolsamad Khorramabadi, chef du comité iranien sur les crimes sur internet, selon Fox News.

Un blogueur iranien a dit à la chaîne que le régime de Téhéran est terrifié par la puissance des réseaux sociaux.

"Les Gardiens de la Révolution voient ces sites sociaux comme une menace majeure parce qu'il y a un appel pour les jeunes et le gouvernement se soucie de l'échange d'informations," a déclaré le blogueur, qui a demandé à ne pas être identifié. "Khamenei et ses acolytes ont été pris par la puissance et le potentiel de ces sites après les soulèvements de la Révolution Verte."

Les représentants de Facebook n'étaient pas directement joignables pour commenter.

L'Iran est connue pour sa censure de l'internet. Depuis les soulèvements de juin 2009, les protestants faisant face à une violente répression par les forces gouvernementales se sont tournés vers les sites internet et réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et Youtube, ainsi que les blogs, comme moyens efficaces et plus sûrs d'exprimer leur dissidence politique.

L'actuel président du pays, Hassan Rouhani, a cependant indiqué qu'il avait l'intention de réviser la politique de censure de l'Iran.

Dans un discours prononcé un mois avant d'être assermenté, Rouhani a déclaré qu'un gouvernement fort ne "limite pas la vie des gens".

Deux semaines après sa victoire aux élections, Rouhani a dit à un magazine populaire auprès de la jeunesse iranienne qu'il pensait que les sites de réseaux sociaux tels que Facebook sont un phénomène positif.

Mais dans le même temps, l'Iran a continué à détenir des militants accusés à fournir du matériel a des "sites anti-gouvernementaux".

L'Iran exécute également régulièrement des gens reconnus coupables d'assassinat, de viol, de vol a main armée, de trafic de drogue, d'adultère et d'espionnage, ce dernier point laissant au régime islamiste tout le loisir d'exécuter de simples opposants au régime.