Sciences & Technologies Israéliennes

Dans son premier grand discours depuis sa démission comme chef du Shin Bet (l'agence israélienne de sécurité) le mois dernier, Yoram Cohen a quitté sa sagesse conventionnelle en disant qu'il voulait "éclater le mythe de la rétribution", expliquant qu'Israël fini toujours par apprendre qui sont les responsables derrières les attaques informatiques.

Classiquement, la plupart des responsables des secteurs publics et privés disent que l'une des énigmes de la cyberguerre est d'identifier qui a lancé une cyber-attaque.

Les déclarations de Cohen, faites lors de la conférence internationale sur le cybernétique de l'Université de Tel Aviv, a indiqué que les capacités du Shin Bet à déchiffrer qui attaque Israël sont bien plus avancées que ce qui a été précédemment dit.

Il a dirigé le Shin Bet de mai 2011 à mai 2016.

L'ancien chef du Shin Bet a listé Israël comme faisant face à trois principales menaces cybernétiques : les attaques des réseaux informatiques, les attaques d'exploitation informatique, et les attaques influençant les réseaux sociaux.

Il a déclaré qu'alors que les deux premières sont bien comprises, elles représentent les ennemis qui tentent de saboter, d'espionner ou d'utiliser des réseaux informatiques israéliens, le public est moins familier avec la dernière.

Il a expliqué que les groupes terroristes et djihadistes ont commencé à lancer des campagnes sophistiquées sur les réseaux sociaux pour tenter d'induire en erreur et d'encadrer la manière dont le grand public d'un pays ciblé voit les développements des événements en cours, tant la compréhension des nouvelles par une personne moyenne dépend maintenant des réseaux sociaux.

Cohen décrit le dilemme pour le Shin Bet sur l'agressivité à opposer à ces campagnes sur les réseaux sociaux et s'il faut "planter" des idées propres sur les réseaux sociaux pour influencer les adversaires d'Israël en faveur du pays.