Sciences & Technologies Israéliennes

Un ancien chercheur israélien de haut niveau a attiré les critiques du ministère israélien de la Santé lundi, après avoir condamné la gestion par le ministère de la Santé de la pandémie de coronavirus et de la campagne de vaccination de masse.

Le professeur Shmuel Shapira, qui a dirigé l'Institut israélien de recherche biologique de 2013 à 2021 et dirigé le programme national israélien de développement d'un vaccin contre le coronavirus, a fustigé le ministère de la Santé à la fois pour ses efforts pour imposer des confinements en 2020 et 2021, ainsi que pour son soutien à la campagne de vaccination de masse débutant en décembre 2020.

Dans une série de tweets, le professeur Shapira a critiqué le ministère de la Santé pour avoir jugé les vaccins à ARNm de Pfizer sûrs et efficaces, et a déploré avoir reçu lui-même trois doses du vaccin.

"Je dis la vérité désagréable... sur le vaccin qui n'est ni efficace ni sûr", a écrit Shapira.

"Je me suis trompé 3 fois : Au premier coup, au deuxième coup et au troisième coup. Qui a dit que ceux qui s'injectent n'admettent pas qu'ils se sont trompés ?"

"Les gens continuent d'oublier qu'Israël a été "volontaire" en tant que laboratoire du monde. Il n'y avait pratiquement pas de données, mais des études cliniques très brèves et de taille minimale."

"Une catastrophe mondiale. La base de données montre une augmentation de 10 000 % des rapports sur le cancer en raison des vaccins Covid."

"Les dégâts causés par le coronavirus et l'arrêt des études en Israël (deuxième place mondiale) révèlent une vague de problèmes de compréhension en lecture. Nous allons donc vous expliquer lentement et en hébreu facile. Bonjour First Grade : Ceux qui sont les opposants et les victimes de l'injection de ce qui est inefficace et dangereux ne sont pas des opposants aux vaccins, et certainement pas des négationnistes."

Dans une interview avec Channel 12 lundi, le professeur Shapira a déclaré que ses critiques visaient spécifiquement les vaccins à ARNm, pas tous les vaccins COVID.

"Je parle du vaccin que les citoyens israéliens ont reçu et de certains des autres vaccins [COVID]."

"Je ne dis pas que [le vaccin Pfizer] est complètement mauvais, mais je ne sais vraiment pas si vous pouvez le considérer comme un" vaccin "et je vous conseille vraiment de faire attention aux affirmations que les gens ont faites que le vaccin sauvé de nombreuses vies ici en Israël."

"J'ai appris à l'école il y a des années ce qu'est un vaccin. Je ne suis pas sûr que ce que nous avons reçu - ce que j'ai reçu - réponde à ces critères. C'est quelque chose qui donne peut-être une efficacité partielle pendant peut-être trois mois ; un vaccin qui a de nombreux effets secondaires - et des effets secondaires graves, dont les gens sont apparemment morts, bien qu'ils essaient de masquer cela."

Lorsqu'on lui a demandé s'il pensait que les vaccins à ARNm étaient responsables des décès, le professeur Shapira a répondu : "Il existe de très nombreux rapports dans le monde sur l'inflammation du muscle cardiaque liée à ce vaccin. L'inflammation du muscle cardiaque peut parfois être mortelle."

Le vaccin "nuit aux jeunes et peut provoquer de graves maladies neurologiques. Et, apparemment - je veux être très prudent ici car cela commence seulement à être révélé - il peut augmenter le risque de certains types de cancer."

Alors que Shapira a défendu les vaccins en général, il a déclaré qu'il regrettait d'avoir reçu le vaccin à ARNm de Pfizer.

"Au fur et à mesure que les preuves s'accumulent... il semble de plus en plus que son efficacité est faible, voire inexistante dans certains cas, et que ses effets secondaires sont importants et graves."

Lundi, le ministère de la Santé a répondu aux commentaires du professeur Shapira, tweetant que l'ancien chercheur en biologie israélien s'en prenait aux vaccins à ARNm par amertume face à l'échec du programme de vaccination israélien qu'il dirigeait.

"L'ancien directeur de l'Institut de recherche biologique a dépensé plusieurs millions [de shekels] pour diriger le développement d'un vaccin. Le développement a échoué. Depuis, il a lancé une campagne diffamatoire contre le ministère de la Santé et contre les vaccins qui ont réussi à sauver de nombreuses vies à travers le monde. Comme c'est très triste."

Le professeur Shapira a riposté dans un communiqué, déclarant: "Le vaccin de l'Institut de recherche biologique s'est avéré bon et efficace; il a passé avec succès les deux premières étapes des tests, malgré les retards bureaucratiques et les tentatives pour l'empêcher."

"Ma critique de la conduite [du ministère de la Santé] pendant la pandémie et des vaccins à ARNm n'a absolument rien à voir avec le vaccin de l'Institut de recherche biologique. Mes critiques découlent d'un désir de protéger l'intégrité scientifique et d'un souci pour le public."

Après avoir quitté l'Institut en mai 2021, Shapira a accusé le gouvernement d'avoir paralysé les efforts pour développer un vaccin israélien.

"J'ai des enregistrements de responsables gouvernementaux qui nous retardent pendant des mois", a déclaré Shapira au Yediot Aharanot. "Lorsque de hauts responsables du ministère [de la Santé] nous ont dit qu'un vaccin israélien n'était pas nécessaire, cela nous a déjà en quelque sorte retenus. Nous avons senti une vraie malveillance, juste le mal."