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Israël : infos Société

Le «scandale du Hezbollah à la Sorbonne»

Une conférence organisée par la Sorbonne dans ses locaux, 12 place du Panthéon, et intitulée «La Conférence de Gaza» a dégénéré en violences et dans la confusion générale samedi 12 décembre.

Le site de la revue «La Règle du jeu» consacrée à la littérature, à la philosophie, à la politique et aux arts, couvre de manière exhaustive ce qu'elle appelle «le scandale  du Hezbollah à la Sorbonne.» La conférence en question était organisée par le Mouvement des Indigènes de la République (MIR), association controversée qui affirme lutter contre les discriminations et se déclare «antisioniste», . Parmi les invités figuraient Ali Fayad, membre du bureau politique du Hezbollah et député au Parlement libanais.

La tension est montée dès le début de la conférence entre des étudiants protestant contre la présence d'un «terroriste» dans les locaux de la Sorbonne et des personnes apparemment sympathisantes de la cause palestinienne. Des menaces et des injures fusent rapidement, et certaines personnes sont brusquées. La règle du jeu écrit:

Le reste de la conférence se réduira probablement au discours habituel (à propos d'«Israël et ses alliés fascistes» et autres «souchiens») tenu par les prétendus «rescapés des ghettos de banlieue» et leurs amis. Ce qu'il fallait voir pour le croire, c'est l'improbable tenue d'une telle conférence à la fac de droit, place des Grands hommes. Mme Catherine Germain, directrice de cabinet de Jean-Claude Colliard (président de Paris-I Panthéon-Sorbonne) avait autorisé la tenue de ce rassemblement.

Dans une tribune sur le même site, la présidente de l'Union des étudiants juifs de France (UEFJ) déplore que «la Sorbonne, université millénaire ouvre ses portes et l'un de ses plus vieux amphithéâtres à des députés de mouvements terroristes [...] L'Université a failli aux valeurs républicaines et manqué à son devoir de protéger ses étudiants.»

Le MIR parle quant à lui dans un communiqué de la «réussite exceptionnelle» de la conférence:

Comme on pouvait le prévoir, quelques jeunes trublions de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) ont tenté de perturber la conférence, provoquant quelques remous légitimes dans une salle qui souhaitait pouvoir écouter tranquillement les intervenants.

Préparé à une telle éventualité, notre service d'ordre est intervenu rapidement pour conduire pacifiquement les perturbateurs vers la sortie, permettant à d'autres membres de l'UEJF qui n'avaient pas tenté de semer le trouble d'assister à la conférence.

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Image de Une: Capture d'écran de laregledujeu.org

2 commentaires
Je reprends ici un commentaire sur le sujet, que je trouve excellent:

La Sorbonne, quelle valeur épistémologique ? ( à vos dictionnaires les ignorants)

La Sorbonne n’a jamais été un lieu de savoir mais un lieu où l’on essaie d’enseigner le savoir que d’autres ont façonné ailleurs. A ma connaissance, La Sorbonne n’a que très rarement produit un quelconque savoir de qualité et les gens qui y travaillent n’ont en vérité aucune idée de la façon dont le savoir se créé. C’est pour l’essentiel une simple chambre d’enregistrement du Savoir des autres et à mon avis c’est la raison pour laquelle cette institution pourrait aussi ben accueillir Nelson Mandela que le Oussama Ben Laden. Elle n’a tout simplement aucun jugement par elle-même. Elle ne sait pas et dès lors, reste “au milieu”, renvoyant dos à dos avec jubilation les différents points de vues qui s’y développent tout en passant pour un arbitre impartial.

à suivre...
Envoyé par Elie_010 - le Lundi 14 Décembre 2009 à 15:02
....suite

Rappelons tout de même que ce ne fut pas toujours le cas. En effet, l’épisode du brulement du Talmud à Paris du 20 juin 1242 montre qu’à cette époque, La Sorbonne était partie prenante contre le Judaïsme.
En 1240, du 25 au 27 juin, une grande controverse publique s’ouvrit à Paris concernant le Tamud, à laquelle prirent part principalement Eudes de Châteauroux, chancelier de la Sorbonne, et Nicolas Donin (juif honteux converti) du côté chrétien et Yehiel de Paris, Moïse de Coucy, Juda ben David de Melun et Samuel ben Salomon du côté juif, sous la présidence de Blanche de Castille. Cette controverse aboutit au brulement de pleines charrettes de Talmud à Paris.
http://dgottlieb.free.fr/index.php/fetes/9-av/le-brulement-du-talmud-a-paris

Il convient donc de relativiser et même de saluer les progrès de La Sorbonne qui, en à peine 800 ans, est passée d’une position anti-juive virulente à une position d’hostilité contenue.

Je vous recommande vivement de lire l´article à l´aide du lien ci-dessus, et de faire circuler.
Envoyé par Elie_010 - le Lundi 14 Décembre 2009 à 15:03
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 25 minutes