Israël : infos Société

SI ( je dis bien : SI ) Benyamin Netanyahu, vaincu au terme de mois de pressions incroyables, se résout à capituler, il ne va pas lui être facile de faire avaler la pilule. Et pas seulement en Judée-Samarie. Personne ne peut dire, à l'heure actuelle jusqu'où la crise politique, si elle survient, pourrait aller, ni quelles formes elle pourrait prendre. La seule chose que l'on puisse conjecturer est qu'il sera extrêmement difficile de faire avaler un deuxième Gush Katif ( et de plus grande ampleur encore ), alors qu'en-dehors des avions ( et encore, même sur ce point planent des incertitudes ), il n'y a pas la moindre contre-partie politique ( ce pourquoi il est justifié de parler de " capitulation " ) : ni du côté des " Palestiniens " , a qui rien n'est imposé ni même demandé ; ni du côté de perspectives militaires concernant l'Iran..

( suite) ... d'autant que ce que l'équipe Clinton(s) - Obama prépare semble extrêmement saumâtre : cette équipe s'apprêterait à présenter, avant même que les 90 jours de gel soient écoulés en totalité, une carte des frontières qu'elle se disposerait à imposer. Et cette carte " épousera étroitement les aspirations des " Palestiniens " " ( je traduis là ce qui émane de " Debka " , toujours extrêmement bien renseigné.
Pour Obama, Israël " devrait évacuer des douzaines d'implantations et, de plus, deux villes importantes : Efrat dans le Gush Etzion ... et Ariel en Samarie " ( même source ), Mahmoud Abbas ayant averti Washington que si le moindre résident juif n'est pas nettoyé, à Ariel, il n'y aura pas d'accord de paix ( toujours selon " Debka " ).

La question qu'il faut se poser, à mon avis, est celle-ci : ces menaces relèvent clairement d'une intimidation à double détente : d'Abbas envers Washington ; de Washington en vers Israël. Mais voici la question : la bande Clinton(s) - Obama a-t-elle les moyens d'aller au-delà des tentatives verbales d'intimidation ? Pourrait-elle aller au-delà, c'est-à-dire contraindre Israël à céder - et par quels moyens ? ( on pourrait aussi, au passage, se demander par quels moyens, au juste, le gouvernement d'Israël - n'importe quel gouvernement d'Israël, quelle que soit la composition polittque de la coalition sur laquelle il reposerait - réussirait à imposer un Gush Katif 2 , un Gush Katif à la puissance 10 ? ... ).

(suite) Obama contrôle encore ( mais de très peu : entre deux et quatre sièges de majorité, je ne me rappelle plus exactement ) le Sénat ; mais pas la Chambre. On a vu, très récemment - ces jours-ci - des sénateurs démocrates signer un appel ( je crois que c'était en faveur de Jonathan Pollard ). Croit-on que le Congrès donnerait son accord pour qu'on mette le couteau sous la gorge d'Israël ? - Rien ne me paraît moins certain. En d'autres termes, à supposer même que l'équipe Clinton(s)-Obama choisisse d'aller au clash avec Jérusalem, il n'est pazs dit du tout qu'une politique israélienne de courage et de fermeté ne réussirait pas à mettre le Congrès américain du côté d'Israël.
Il y a des précédents où la fermeté a payé. Rappelons par exemple qu'en juin 67, la marine israélienne n'avait pas hésité à couler un navire-espion américain. Sans aller jusque-là, certes, ( D. préserve ! ), Mena'hem Begin, z"l, avait su tenir bon. Ce sont la gauche et le centre-gauche, de Rabin à Omert, qui ont peu à peu laissé s'installer l'idée qu'il fallait à tout coup plier, au bout du compte, devant Washington. On voit où mène cette ligne de la facilité, du manque de détermination et de courage politiques : à la capitulation.

Il est temps de redresser la barre Et de se rappeler, puisque nous y serons dans quelques jours, la signification de la fête de " Hanukkah " .

Il y a un article très important de Caroline B. Glick, paru dans le " Jerusalem Post " d'avant-hier et publié en traduction française, sous le titre " Affronter nos peurs " , sur le site " aschkel.info :
http://www.aschkel.info/article-affronter-nos-peurs-par-caroline-b-glick ...