English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV

Israël : infos Société

Troisième jour de manifestation en Egypte

Troisième jour de manifestation en Egypte - © Juif.org
Des milliers d’égyptiens ont déversé leur rage contre le gouvernement autocratique du président Hosni Moubarak pendant deux jours de protestations qui défient l’interdiction de rassemblements publics. Des policiers armés de matraques ont répondu par des coups et des gaz lacrymogènes dans une répression qui ne montre aucune tolérance envers la dissidence, alors que le leader de l’opposition, Mohamed ElBaradei fait son retour en Egypte jeudi après un exil volontaire en Autriche.
 
Les plus importantes manifestations antigouvernementales en Egypte depuis des années se font l’écho du soulèvement en Tunisie, menaçant de déstabiliser la direction du plus important allié des Etats-Unis dans le monde arabe. La capacité des manifestants à maintenir l’élan pendant deux jours face à une telle réaction musclée de la police est un exploit rare dans ce pays.
 
Le ministère israélien des affaires étrangères, répondant à la situation précaire du pays, a appelé les israéliens au Caire à se tenir à distance des manifestations.
 
Lors d’une annonce publique tenue jeudi au ministère, des responsables ont indiqué : « suite aux recommandations du bureau de lutte contre le terrorisme, nous vous recommandons de suivre de près le déroulement des événements dans le pays, et d’obéir aux autorités égyptiennes sur ces questions. »
 
Un manifestant et un policier ont été tués mercredi, portant le nombre de morts lors de ces deux journées à six. Quelques 860 personnes ont été arrêtées, et les téléphones cellulaires, Facebook et Twitter, des éléments clés pour organiser des manifestations, ont été perturbés.
 
La secrétaire d’état Hillary Clinton a appelé l’Egypte à adopter de vastes reformes, et de ne pas réprimer les foules antigouvernementales. Elle a exhorté le régime de Moubarak à « saisir cette occasion pour mettre en œuvre des reformes politiques, économiques et sociales qui répondraient aux intérêts légitimes du peuple égyptien. » Une remarque que Clinton aurait pu faire plus tôt, par exemple chaque année, lorsque les Etats-Unis payent à l’Egypte leur cheque annuel d’un milliard et demie de dollars.
 
Pourtant, il n’y a aucune indication que Moubarak, qui dirige l’Egypte d’une main de fer depuis près de 30 ans, décide d’abandonner le pouvoir ou de faire des concessions démocratiques ou économiques. Il n’existe non plus aucun signe qu’il freinera ses forces de sécurité.
 
ElBaradei, l’ancien directeur de l’agence internationale de l’énergie atomique, connu pour avoir permis à l’Iran de continuer son programme nucléaire en toute impunité, devrait arriver en Egypte, de Vienne, jeudi en fin de journée.
 
L’homme a exprimé dans Newsweek son « manifeste pour le changement ».
 
« Je vais retourner au Caire et je vais retourner dans la rue parce qu’il n’y a vraiment pas d’autre choix, » écrit ElBaradei. « Jusqu'à présent, le régime ne semble pas avoir compris ce message. »
 
« J’ai espéré trouver une voie vers le changement par des moyens pacifiques, » a-t-il ajouté. « Dans un pays comme l’Egypte, ce n’est pas facile d’amener les gens à mettre leur nom et leur numéro de carte d’identité sur un document appelant à des reformes démocratiques, mais un million de personnes l’ont fait. »
 
« Le régime, comme le singe qui ne voit rien et n’entend rien, nous ignore simplement, » explique ElBaradei.
 
Des manifestations défiant le régime continuaient tard dans la nuit de mercredi. Au Caire, des dizaines de policiers anti-émeute avec casques et boucliers ont chargé plus de 2 000 manifestants sur le boulevard central de la ville, le long du Nil. Des petits affrontements ont éclaté dans la capitale. Dans l’un de ceux-ci, des manifestants ont lapidé des policiers, qui ont riposté par des salves de gaz lacrymogènes.
 
Des milliers de policiers en tenue anti-émeute, appuyés par des véhicules blindés, ont également pris position au Caire, sur les ponts du Nil, aux principaux carrefours et places, tout comme à l’extérieur des installations essentielles, y compris le bâtiment de la télévision d’état et le siège du parti politique de Moubarak, le parti démocratique national.
 
La police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser une foule de plusieurs centaines de militants sur une rue principale de la ville, les poursuivant dans les rues, les deux groupes se bombardant les uns les autres de pierres, alors que des centaines de spectateurs regardaient la scène. Des policiers en civil en ont poussé certain dans des fourgons, les giflant au visage.
 
Un policier et un manifestant ont été tués mercredi quand une voiture a roulé sur eux lors d’une manifestation dans un quartier pauvre du centre du Caire. Plus tôt, trois manifestants sont morts dans des affrontements dans la ville de Suez, et un policier a été tué au Caire, lynché par la foule.
 
A Suez, à l’Est du Caire, un rassemblement pacifique a dégénéré au couché du soleil lorsque des manifestants ont jeté des pierres contre une morgue où ils attendaient le corps d’un homme tué la veille. La police a dispersé la foule avec des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc, et des balles réelles tirées en l’air.
 
Les manifestants ont également lancé des bombes incendiaires sur le siège du parti au pouvoir et sur un poste de police, endommageant les deux bâtiments.
 

Une rumeur persistante disant que la famille Moubarak avait fui le pays a été définie mercredi comme « sans fondement » par un responsable du parti au pouvoir. Toutefois, le fait que cette rumeur existe fait suite à l’idée largement rependue que Moubarak pourrait suivre l’exemple du dirigeant tunisien, qui a fui le pays avec sa famille suite au soulèvement populaire de ce mois-ci.

305 commentaires
Selon Najjar, « il ne faut plus se taire ni tolérer la tyrannie et la répression. Celui qui tolère la violation du droit est un démon muet. La coupe a débordé. Ô jeunes Syriens, vous êtes le seul espoir pour une vie meilleure. Car, nous, les plus âgés, nous avons vécu dans l’humiliation, une vie digne des esclaves. Mobilisez-vous, portez les drapeaux pour arracher la dignité et assurer un avenir meilleur. Sur vos épaules repose le futur Etat constitutionnel et démocratique, sur vos épaules reposent la justice sociale et l’emploi. Vous devez arrêter le pillage des ressources du pays et des biens du peuple. Nous ne voulons pas une révolution chaotique, mais une intifada structurée. Haussez le ton de façon civilisée ».

Aux intellectuels du pays, Riad Seïf, Riad Turk, Hassan Abdel Azim, Fidaa Hourani, Abdelhamid Darwiche, Nawaf Al-Bachir, Aref Dalila, Michel Kilo, Akram Al-Bunni (...), l’auteur demande « pourquoi ils se taisent ? Le pays ne vous appartient plus ? Il les invite à s’exprimer, à ne pas abandonner leur combat historique. Le peuple vous attend. Formez un comité de gestion de crise ».

A Bachar Al-Assad, l’auteur rappelle que « rien n’arrêtera le soulèvement d’un peuple en colère, compressé et comprimé. Ne compte pas sur ton clan ni sur sa puissance. Adresse-toi à ton peuple, dès aujourd’hui, car demain ce sera peut-être trop tard, et annonce à ton peuple ce qui suit :

Envoyé par Moshé_007 - le Mardi 1 Février 2011 à 01:14
1- la dissolution du Conseil du peuple élu par la fraude, 2- le limogeage du gouvernement corrompu et la formation d’un gouvernement de salut national, avec la mission d’organiser des élections libres et transparentes, 3- la modification de la constitution et l’adoption du pluralisme politique, 4- une amnistie générale, la libération des prisonniers politiques et d’opinion, et le retour des exilés ».

A l’adresse de Bachar Al-Assad, l’auteur ajoute : « Nous ne sommes pas hostiles à ta personne, mais à ton mode de gouvernance, à ton pouvoir tyrannique personnel, à la corruption généralisée et à la concentration des richesses entre les mains de ta famille et de ton clan ».

Najjar invite les partisans du Baas à renverser les symboles de la corruption et leur demande de ne pas oublier qu’ils font partie du peuple syrien, avec lequel ils doivent se solidariser.

Aux membres des forces de l’ordre, l’auteur rappelle que « les jeunes avides de liberté sont vos frères dans la patrie, ne les réprimez pas pour satisfaire un tyran, protégez-les, car ce sont le capital du pays et les outils du futur ».
Najjar conclut que « les Syriens ne sont pas moins courageux que les Tunisiens et les Egyptiens. Ils les invitent à s’organiser et à se structurer, à communiquer et à mettre en place plusieurs plans d’action alternatifs. Ainsi nous avions renversé les gouvernements qui ont trahi la cause palestinienne, nous avions vaincu l’axe de Bagdad,
Envoyé par Moshé_007 - le Mardi 1 Février 2011 à 01:16
comme nous avions battu le pouvoir militaire de Chichakli. Le combat nous a coûté très cher : des dizaines d’années de prison dans les geôles du régime pour avoir rêvé d’une vie digne. Aujourd’hui, c’est à vous de vous mobiliser. Ne décevez pas les espoirs de votre nation. Samedi prochain, le 5 février, rejoignez le rassemblement à Damas, mobilisez-vous dans chaque localité de Syrie. Décrétez cette journée la journée de la colère. Le régime ne peut plus modifier la trajectoire de l’Histoire ».
Envoyé par Moshé_007 - le Mardi 1 Février 2011 à 01:17
Dans une interview au « Wall Street Journal », le président syrien estime qu’« après les événements de Tunisie, d’Egypte et du Yémen, les réformes s’imposent ». Mais il estime « bénéficier du temps nécessaire pour les mener à bien, contrairement à Hosni Moubarak ». Assad a promis que 2011 sera l’année des réformes, prévoyant des élections municipales, une nouvelle loi sur les médias, et une plus grande liberté accordée aux ONG. Il n’évoque pas le pluralisme, ni des élections législatives et présidentielles ouvertes, encore moins l’abolition du parti unique. Dans son interview, Assad a souligné qu’il était disposé à s’ouvrir à l’Occident, mais sans rompre son alliance avec l’Iran. Il préconise des réformes au rythme que supporte la société. « Il faut d’abord éduquer la population avant de lui donner la liberté », dit-il en substance.

Cependant, Assad semble écarter toute intifada populaire en Syrie. Car, souligne-t-il, « le discours du régime, hostile à Israël et aux Etats-Unis, est en phase avec le peuple, contrairement aux régimes tunisien et égyptien qui s’étaient alliés à Washington contre les aspirations de leur population ».

Pour plusieurs opposants syriens, Assad tente d’anesthésier les Syriens, à quelques jours de la journée de la colère, le 5 février. Ils l’accusent de « s’adresser aux Américains, à travers un journal américain, pour justifier son hostilité à leur égard. A travers eux, il signifie à Israël l’utilité de son discours hostile.
Envoyé par Moshé_007 - le Mardi 1 Février 2011 à 01:28
Mais cette hostilité s’arrête aux paroles ». Nos interlocuteurs ajoutent que « ces déclarations attestent que la famille Assad est bel et bien soutenue par Israël et les Américains. Assad vient de le confirmer. Mais cet appel au secours lancé par le dictateur à ses protecteurs ne fait qu’accentuer la colère du peuple », préviennent-ils.
Envoyé par Moshé_007 - le Mardi 1 Février 2011 à 01:28
bonjour mustapha,permets moi de te dire que tu n'as qu'en partie raison,
quand les trabelsi ont commencé a rançonner les tunisiens,cela date de bien longtemps,lepeuple aurait du se revolté,
tout peupla a la possibilité de renversé un pouvoir,mais il faut la volonté,et cela arrive,en iran le peuple se soulevera encore et encore,
me concernant je suis contre l'entrée des barbus dans la sphere du pouvoir,ce serai une dictature pour une autre dictature,et alors si le peuple pleurait avant la il versera des larmes de sang;
une autre guerre aura lieu tres bientot,si le traité de paix avec israel n'est pas respecté,tout le traité et rien que le traité,sinon a quoi sert de faire la paix avec m.abbas si une fois abbas parti tout est remis en question,c'est la seule et unique raison qui fait que la paix avec les palestiniens est impossible,
la suite on verra bientot....
Envoyé par Elie_043 - le Mardi 1 Février 2011 à 06:09

POUR :
הגנה ושפלות רוח לכל
c'est ironique ????
Envoyé par Israel, Eden_001 - le Lundi 31 Janvier 2011 à 11:01

_on dirait ke y'en a ki ont perdu leur hébreu mais pire : l' humour plus ke l'ironie ...pour ne retenir k'elle !
Sans tomber dans la parano vu k'on y est déjà ,autant devenir agréable...
Alors voilà la traduction en greco-latin ,gallo-romain si on préfère ,sinon TOUS ENSEMBLE :
" Protection et Humilité pour Tous"
Kant à mon écrit,il est comme décalé car par rapport à d'autres discours.
Je le touve donc planté comme un show ,à la mode de chez kiki ,finalement ?
Kiki le clown ...POUR VOUS SERVIR ? ;°D
Envoyé par Sa - le Mardi 1 Février 2011 à 06:10


http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:pCbJhZ8FVqsJ:www.leava.fr/blog/index.php/2007/07/19/189-l-heure-zero-creation-et-histoire-de-l-etat-d-israel+l'heure+zero&cd=3&hl=fr&ct=clnk&gl=il&source=www.google.co.il
Envoyé par jocelyne d'ganya - le Mardi 1 Février 2011 à 07:30
alors là si les syriens s'y mettent, ça pourrait être un changement " historique" qui serait du pain béni pour Israel car on connait le rôle de courroie de transmission que joue ce pays entre l'Iran et le hezbollah.....Mais il faut pas se tromper Assad dont le fond de commerce est la lutte contre Israel n'est pas un Moubarak ou un Ben Ali qui sont vus comme étant quasiment comme des " agents" américains et israeliens...Et puis comme cette dictature n'est pas soutenue par l'Occident et Israel contrairement à l'Egypte et la Tunisie, en cas de troubles, je pense que Assad n'hésitera pas à zigouiller le peuple à l'aide de l'armée sans craindre les remontrances et les pressions de l'Occident......
mais une choses est sure si Assad chute, l'Iran pourrait suivre......la situation est explosive !!!!
Envoyé par Mounzo - le Mardi 1 Février 2011 à 08:05
Je lis les éléments communiqués par Moshé_007 ( l'appel de Najjar ) peuvent laisser penser qu'une prise du pouvoir par les Frères Musulmans n'est pas impossible en Syrie. Le père de Bachar El-Assad, Hafez El-Assad, les avait massacrés ( 10 000 morts ? - Certains disent 30 000 ... ) ; mais c'était il y a près de trente ans.

Pour peu qu'on pousse l'hypothèse et qu'on imagine une Jordanie également passée sous le contrôle de la confrérie, on se retrouverait dans une configuration géo-stratégique qui rappellerait celle de 1948 : tous les Etats voisins d'Israël prêts à l'envahir ; et de fortes minorités hostiles à l'intérieur prêtes à prêter la main aux agresseurs ...
Je simplifie un peu, voire pas mal ( Israël n'est plus cette juxtaposition de confetti territoriaux qu'il était en 1947 - 48 ; son armement n'a plus rien à voir avec celui de 1948 - et encore ne connaissons-nous que ce qui, de l'armement actuel, est en quelque sorte connu sur la place publique... ). Mais Israël risque d'avoir à livrer une sorte de deuxième guerre d'Indépendance, qui serait, autant voire davantage que la première, une guerre de survie - l'issue d'une défaite ( D. préserve ! ) ne faisant pas de doute : l'égorgement généralisé de toute la population juive.
Mais on sait - et les Arabes l'apprendront, le cas échéant, et paieront très cher la leçon - qu'un peuple qui combat le dos au mur, pour sa survie, dispose aussi, de ce fait même, d'une énergie et d'une détermination hors du commun.
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 1 Février 2011 à 08:40
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 22 minutes