|
Israël : infos SociétéDes vols venant du Caire ramènent les israéliens à la maisonDeux avions d’El Al transportant des centaines d’israéliens ont atterri à l’aéroport de Ben Gourion lundi, ceux-ci fuyant les révoltes en Egypte.
Emily, citoyenne américaine qui travaille en Egypte, est venue habiter chez ses parents en Israël. Elle décrit le chaos total qu’il y a en Egypte : « il n’y a pas de policier dans les rues, seulement quelques chars. La nuit, les gens volent, il y a beaucoup de peur. Je savais que je devais partir, et je suis heureuse d’avoir un endroit sûr pour revenir, comme en Israël. »
En arabe, elle a ajouté : « le gouvernement égyptien et le président Moubarak oppriment les citoyens. » Cependant, elle a dit ne pas croire que Moubarak quittera le pouvoir de sitôt.
Certains israéliens ont été choqués par ce qu’ils avaient vu, jurant de ne jamais retourner en Egypte. Mais Moshé, de Jérusalem, était plutôt excité. « Je n’ai peut être pas beaucoup voyagé, mais j’ai assisté à une révolution en direct. C’est quelque chose que vous ne voyez pas tous les jours. »
Alors que le sixième jour de protestation prenait fin dimanche soir, des manifestants égyptiens campaient dans le centre du Caire et se sont engagés à rester jusqu'à ce qu’ils aient réussi à renverser le président Hosni Moubarak, dont le sort semble reposer sur l’armée, alors que la pression monte dans la rue et dans les chancelleries étrangères.
« L’armée doit choisir entre l’Egypte et Hosni Moubarak, » dit une bannière sur la place Tahrir du centre du Caire, où les manifestants partagent la nourriture avec les soldats envoyés pour rétablir l’ordre après les violentes manifestations.
Ces six jours de troubles ont tué plus de 100 personnes, mais les deux parties sont dans une impasse. Les manifestants refusent de partir alors que l’armée ne les force pas à le faire. Au plus longtemps les manifestants resteront en place, au plus difficile sera la position de Moubarak.
Les manifestants de la place Tahrir, épicentre du tremblement de terre qui fait frissonner le Proche Orient et les investisseurs internationaux, ont rejeté la nomination par Hosni Moubarak de militaires aux postes de vice-président et de premier ministre.
Ses promesses de reformes économiques visant à répondre à la colère du public sur la hausse des prix, le chômage, et l’écart considérable entre les riches et les pauvres, n’ont pas réussi à mettre fin à leur demande de voir partir Moubarak et ses associés.
Moubarak a déclaré que les manifestants ont exprimé des demandes raisonnables la semaine dernière, mais que des « slogans religieux » ont également imprégné les masses. Le président fait apparemment référence à divers groupes d’opposition, le plus important étant les ‘frères musulmans’.
Il a ajouté que le groupe, interdit par le gouvernement, a « tenté de créer le chaos » et a conduit à l’anarchie générale et aux pillages. Dans les premiers jours des manifestations, les frères musulmans étaient en général absent de la scène, mais récemment, le groupe a été plus explicite, appelant à la démission de Moubarak.
Les manifestants ont appelé à une grève générale lundi et à ce qu’ils appellent la marche de « protestation des millions » mardi, pour pousser leur demande de démocratie qui pourrait sonner le glas de l’institution militaire qui a dirigé l’Egypte post-coloniale depuis les années 1950.
Les Etats-Unis, allié qui verse des milliards de dollars d’aide à l’Egypte depuis l’arrivée au pouvoir de Moubarak, ont arrêté il y a peu de dire qu’ils veulent le voir dehors. Les responsables, dont le président Barak Obama et la secrétaire d’état Hillary Clinton, ont appelé à une « transition ordonnée ».
L’agence de presse égyptienne MENA a rapporté que Moubarak a discuté de la reforme politique avec Obama, et celui-ci a déclaré que le président avait exprimé sa détermination à prendre des mesures vers la démocratie.
Un responsable de l’administration américaine, qui a refusé d’être identifié, a déclaré que le sentiment au sein de l’équipe de conseillers d’Obama est que l’époque Moubarak est terminée, mais que c’était aux égyptiens de déterminer ce qui arrivera ensuite.
Moubarak, ancien chef de la force aérienne, a fait appel à ses commandants militaires, les rencontrant dimanche. Ils semblent tenir son avenir dans leurs mains. Le ministre de la défense égyptien a parlé dimanche par téléphone au secrétaire américain à la défense, Robert Gates.
L’amiral Mike Mullen, chef de l’état major américain et plus haut gradé des Etats-Unis, a salué le « professionnalisme » des forces armées égyptiennes, alors que les troupes se sont abstenues de répression contre les manifestants. L’Egypte reçoit 1,3 milliard de dollars par an en aide militaire américaine. Articles connexes
305 commentaires
| Membre Juif.org
Il y a 10 heures - Le Figaro
Il y a 10 heures - Le Figaro
Il y a 12 heures - Juif.org
17 Juin 2025 - Times of Israel
14 Juin 2025 - Le Monde diplomatique
29 Mai 2025 par Rafael_003
29 Mai 2025 par Rafael_003
25 Mai 2025 par Claude_107
25 Mai 2025 par Claude_107
23 Mai 2025 par Blaise_001
13 Juin 2025 - Torah-Box
12 Juin 2025 - Torah-Box
8 Juin 2025 - Le Monde Libre
8 Juin 2025 - Le Monde Libre
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|
Dernière mise à jour, il y a 43 minutes
On a vu que les Frères ont envoyé sur le pavé des milliers de gens, venus des quartiers populaires et des banlieues, et qui prennent en quelque la relève des classes moyennes éduquées ; mais qu'ils ont choisi de ne pas occuper le devant de la scène, préférant pour le moment laisser ce rôle à El-Baradéi, à qui ils ont, très officiellement en quelque sorte, délégué la mission de négocier ce qu'on appelle, à Washington comme à Bruxelles ou Paris, " la transition " .
Mais que se passe-t-il si l'un des principaux intéressés - Hosni Moubarak - regimbe, ne joue pas le jeu ni le rôle qu'on lui à écrit à Washington, à Bruxelles et à Téhéran, n'accepte pas de se " ben-aliser " bien gentiment ?
Alors, il faut accroître la pression, jouer le jeu ( dangereux ) de la radicalisation populaire. Si l'on a un tant soit peu étudié la Révolution française, par exemple, on sait qu'il a là un engrenage, une mécanique fort difficile à contrôler une fois qu'on l'a lancée. Parfois on y réussit, parfois pas.
Dans l'épreuve de force entre les " patriotes " parisiens et le roi Louis XVI, à un moment donné, on arme le peuple et on le lance à l'assaut de la Bastille. Une fois celle-ci prise et pendant que Bailly, La Fayette et leurs amis se préparent à recevoir la " soumission " du roi qui a compris qu'il avait perdu une manche, on dérive les ardeurs populaires vers ... la destruction de la Bastille. Tout le secret de la réussite est dans la capacité à lancer le peuple pour faire fléchir le roi, puis à l'empêcher d'aller trop loin ...
Dans le cas de l'Egypte, il faut faire céder Moubarak et les secteurs de l'armée qu'il représente. Pour cela, il est nécessaire de jouer la carte de la radicalisation - sans pour autant courir le risque de voir la " rue arabe " devenir totalement incontrôlable.
Mais il existe un atout que les Frères et El-Baradéi pourraient essayer de jouer : ce serait de faire vibrer la corde anti-sioniste. Jusqu'ici, ils s'en sont plutôt gardés ( comme l'usage du laudanum dans la médecine du XIXè siècle, c'est un moyen très difficile à doser ... ). Cependant, on voit qu'Al-Jazeera, par exemple, montre comment cela pourrait être fait ...
Affaire à suivre, donc.
Qui montre, à mon sens, à la fois toute l'importance du " cas " égyptien - beaucoup plus important que la Tunisie - et toute la difficulté qu'il présente dès lors que Moubarak et une certaine partie de l'armée sont réticents à coopérer et à exécuter le scénario qui a été écrit pour eux ...
Envoyé par Mounzo - le Lundi 31 Janvier 2011 à 14:21
Mounzo, essaye juste de reflechir un tout petit peu avec le poid chiche qui te sert de cerveau, Israel se preocupe avant tout de la tranquilité de ses frontieres, ce qui pour nous est legitime te semble de la democratie à geometrie variable.... comme tu es bien au chaud le C-ul sur un fauteuil a vouloir refaire le monde devant un ordinateur, tu devrait juste arreter de venir nous donner des leçons, balaye devant ta porte toi dont le gouvernement à soutenue Ben Ali durant 30 ans, toi dont le president reçoit des grands democrates comme khadafi ou comme Bachar Al-Assad....
Toi dont le gouvernement deporte car il n'y a pas d'autre mots des populations Rom en dehors des frontieres...
Alors donneur de leçon occupe toi de chez toi et ne nous dit pas ce que nous avons à faire
je vais encore donné mon avis,je pense que ces mouvements de foules sont organisés,il faut simplement se rappellé que lorsque nasser a voulut partir le caire et ses millions d'habitants se sont levés pour lui dire de rester,cette foule a maintes occasions a remplis les rues,il y a derriere surement des hommes qui poussent a ses clameurs de desespoirs,
autre chose,si il y a changement de gouvernement,et si ce sont les barbus qui arrivent,il est certain que l'approvisionnement en gaz pour israel cessera,
a tout cela il est necessaire de penser,les consequences seront enormes,exemple:si les barbus veulent investir le sinai,qui pourra empeché cela,a ce que je sache le sinai est egyptien,cela signifiera que le traité de paix avec l'egypte ira a la poubelle;
pour le futur c'est une belle leçon,concernant un traité de paix avec m.abbas,
a vous de chercher les consequences de ce trafalgar;
SOUTENONS MOUBARAK,il devra s'ouvrir aux partis d'oppositions et ecouté son peuple,mais si moubarak part ce sera l'abime qui s'ouvrira,il faut que le jeu de dominos cesse,il y a de tres fortes chances que les barbus s'installent ,et a voir l'iran ce sera catastrophique pour israel,les armements vont se balades d'un pays a l'autre sans controle,c'est deja le cas,mais inutile que cela s'emplifie,je ne parle pas du nucleaire!!!
SOUTENONS MOUBARAK