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Israël : infos SociétéJeunes, vieux, chrétiens et musulmans contre MoubarakDes milliers de personnes se rendent sur la place Tahrir (libération) au Caire, principale place de la ville et lieu des plus importants rassemblements antigouvernementaux depuis une semaine. Il se rendent à ce qui a été défini par l'opposition hier comme « la marche du million d'hommes. » Une coalition des groupe d'opposition a appelé un million de personne à marcher a travers le Caire au huitième jour des protestations, et le cinquième jour sans internet. Le gouvernement égyptien a aussi annulé des services ferroviaires nationaux pour empêcher les manifestants de rejoindre la capitale. Le correspondant d'Al Jazeera estime que 5 000 manifestants sont arrivés à la place Tahrir aux petites heures du matin, ajoutant que « le nombre des manifestants est certainement bien plus important que ce que nous avons vu au cours des derniers jours. Beaucoup de personnes à qui j'ai parlé ont dit qu'il se rendraient à la marche, malgré les informations faisant état de possibles violences. » « Le mot est donné, malgré le fait qu'internet ne fonctionne toujours pas, que les gens doivent se rendre à cette marche du million, » selon le journaliste d'Al Jazeera. « Tous les groupes, jeunes, vieux, riches, pauvres, chrétiens, musulmans, s'y rendent. » Il est toutefois important de relativiser les déclarations des journalistes d'Al Jazeera, la chaine de télévision ayant pris le parti des manifestants, et participant, selon le gouvernement égyptien, à la propagande antigouvernementale. Une autre « marche du million » est prévue à Alexandrie. Lundi, une coalition des groupes d'opposition a appelé à une marche d'un million d'hommes pour demander le départ du président Hosni Moubarak, le signe le plus clair d'une direction unie de ce mouvement de protestation certe puissant, mais totalement désorganisé. Un groupe d'environ 30 représentants de l'opposition est tombé d'accord pour appeler à la marche de mardi. Les différents groupes planifient d'annoncer une liste de demandes, et ont décidé de faire de Mohammed ElBaradei le porte parole des manifestants. L'armée égyptienne a déclaré lundi soir qu'elle reconnaît « la légitimité des demandes des manifestants, » et a promis de garantir la « liberté d'expression » en plein milieu de l'escalade des protestations antigouvernementale. Un porte-parole de l'armée, Ismail Etman, est apparu à la télévision, disant que l'armée « n'a pas et n'utilisera pas la force » contre les manifestants, bien qu'il leur demande de ne pas commettre des actes qui mettraient en danger la sécurité ou endommageraient les biens, ne précisant pas la position de l'armée sur les demandes de destitution de Moubarak. Cette déclaration est la plus importante indication que les militaires autoriseront les protestations, même si elles s'intensifient, tant qu'elles sont pacifiques. Dans une tentative apparente d'alléger la pression politique, Moubarak a nommé un nouveau gouvernement lundi, congédiant son ministre de l'intérieur, qui est en charge des forces de sécurité, un homme que les manifestants ont dénoncé dans le cadre des violences policières. Le nomination d'un nouveau cabinet par Moubarak apparaît comme une tentative de montrer que le régime est prêt a entendre la colère des manifestants. Le changement le plus important ayant été le changement du ministre de l'intérieur Habib el-Adly, le remplaçant par le général Mahmoud Wagdi. Une autre concession est arrivée plus tard dans la nuit de lundi, lorsque le vice-président Omar Suleiman, qui avait été nommé à ce poste deux jours plus tôt par Moubarak, est apparu à la télévision d'état pour dire que le président lui avait demandé d'entamer un dialogue immédiat avec les « forces politiques » pour des reformes constitutionnelles et législatives. Suleiman, confident de longue date de Moubarak, n'a pas précisé quels changements ou à quel groupe le gouvernement parlerait. Les forces d'opposition demandent depuis longtemps la levée des lourdes restrictions sur qui peu se présenter au poste de président, d'autoriser un réel challenger au parti au pouvoir, ainsi que des mesures pour des élections honnêtes. Des élections présidentielles sont prévues en septembre. Articles connexes
305 commentaires
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Ces délires ne constituent pas une analyse et ne peuvent que nous égarer.
Pour l'Egypte, je crois qu'il faut voir que, comme le dit Israël Eden, " un incendie n'est jamais sous contrôle tant que le vent souffle et tant qu'il existe une braise " . L'histoire de la Révolution française, par exemple, le montre surabondamment.
Les dirigeants occidentaux s'inquiètent et je crois que tant les Américains que les Européens espèrent et souhaitent que, comme le dit à peu près Mme Hillary Clinton, il sera possible d' " assurer la transition en bon ordre " . Le problème, c'est, entre autres : la transition vers quoi ? ...
Je n'ai pas la réponse ; mais on peut constater que les Frères Musulmans adoptent, tant en Tunisie qu'en Egypte, une posture qui se veut rassurante : Rached Ghannouchi et ses lieutenants protestent de leur attachement à la démocratie et aux droits des femmes, cependant que la foule hurle " Allah U-Akbar ! " . Et Ghannouchi se présente un disciple de l'AKP de Recep Tayyip Erdogan - ce qui promet ! ! - Cependant, Ghannouchi sait très bien ce qu'il fait et ce qu'il doit et va faire : installer en Tunisie un régime islamiste PAR la démocratie.
Tout le problème des pays musulmans est là : seule la dictature est en mesure de
faire barrage à l'islamisme. Et cette solution ne plaît ni aux peuples concernés, ni, bien sûr, aux belles âmes de nos consciences démocrates occidentales.
Mais, quand la démocratie joue librement, elle porte au pouvoir les islamistes ; et ceux-ci ne tardent guère à laisser s'exprimer toute la haine qu'ils vouent ... à la démocratie - laquelle n'est pour eux qu'un des vices dégoûtants et sataniques de l'Occident impie ...
En d'autres termes, avec les islamistes, la démocratie ne joue qu'une fois ; celle qui leur permet de s'emparer du pouvoir. Comme pour l'Allemagne en 1932-1933. Le billet démocratique est aller simple. Il n'y a pas de retour.
Est-ce une fatalité absolue ? - Le problème est qu'il n'y a rien, dans la tradition musulmane, qui soit orienté vers la démocratie. Je faisais remarquer, dans je ne sais plus quel post, il y a quelques jours, qu'on ne trouve nulle part en Islâm l'équivalent de la séquence Machiavel - Hobbes - Locke - Rousseau qui, en Occident, au terme d'une quantités de débats et de conflits, permet le passage de la monarchie de droit divin à des régimes d'assemblées fondés sur la notion de souveraineté populaire. En Islâm, que voyons-nous comme penseurs au XXè siècle ? - Il n'y a pratiquement que des pensées rigides de l'Islâm : Hassan-El-Banna, Mawdudi, Sayyed Qutb ... Et l'aspiration au rétablissement du Califat selon le modèle des " salaf as-saalih " , les " pieux prédécesseurs " , et des quatre premiers successeurs de Mahomet,
Envoyé par Rene_007 - le Lundi 31 Janvier 2011 à 07:43
reveille toi rene, ça fait plus d'un an qu'il nous fait de la pression et du chantage, et la il a encore poussé un peu plus
Envoyé par Moshé_007 - le Lundi 31 Janvier 2011 à 00
Désolé Moshé, je doit dire que je ne comprend pas le sens de ta phrase, donc il est dificile de te répondre sans risquer de me tromper
La rue égytienne demande à l'armée de choisir son camp REUTER.
Les opposants à Hosni Moubarak ont passé une nouvelle nuit dans le centre du Caire lundi et ont promis de manifester jusqu'au départ du président égyptien dont le sort semble désormais dépendre de l'armée.Lire la suite l'article
"L'armée doit choisir entre l'Egypte et Moubarak", affirmait une banderole déployée sur la place Tahrir, dans le centre de la capitale, où les manifestants partageaient de la nourriture avec les soldats déployés pour rétablir l'ordre.
Les violentes protestations qui se déroulent depuis six jours en Egypte ont fait plus de cent morts et les deux camps se trouvent désormais dans une impasse. Plus la contestation dure et plus la situation de Moubarak paraît intenable.
Les nominations d'un Premier ministre et d'un vice-président n'ont pas été jugées comme des réponses suffisantes par les manifestants qui réclament simplement le départ du président au pouvoir depuis 30 ans.
Ses promesses en faveur de réformes économiques, visant à contenir l'inflation, créer des emplois et réduire le fossé entre riches et pauvres, n'ont pas eu l'effet escompté.
Les manifestants ont appelé à une grève générale lundi et ont annoncé une marche baptisée "manifestation des millions" mardi afin de faire aboutir leurs exigences en faveur de la démocratie.
les Califes " râshidûn " , " bien-guidés " ... L'erreur ( celle, par exemple, de George W. Bush en 2003 - je confesse que je l'ai, à l'époque, partagée, étant signataire d'un Appel d'intellectuels en ce sens, paru dans " Le Figaro " en avril 2003 ... ) est de croire qu'une évolution intellectuelle de plusieurs siècles ( de Machiavel à Rousseau, si l'on veut ... ) peut être remplacée par des incantations et des hymnes à la démocratie et à ses vertus ...
En Egypte, les Frères Musulmans font également patte de velours : ils s'abritent derrière la personnalité et les allures occidentalisées d'un agent de l'Iran, Mohamed El-Baradéi. Si celui-ci arrivait au pouvoir, il devrait le partager de facto avec les Frères, peut-être en vertu d'un pacte discrètement conclu par ceux-ci avec Téhéran.
Je pensais cette nuit que les ponts étaient rompus entre la haute hiérarchie militaire égyptienne et le tandem Baradéi - Frères Musulmans. Peut-être pas. Hosni Moubarak a en effet annoncé qu'il chargeait son premier ministre, le général d'aviation Ahmed Chafik, de négocier avec l'opposition. De négocier quoi ? - Son départ, peut-être, un départ honorable, pas comme celui de Ben Ali. Mais aussi, très probablement, le maintien, au moins partiel, des très importantes positions de l'armée dans l'économie.
Il est certain que, pour toute une série de raisons, les Etats-Unis et l'Union Eurabe pèsent et font pression dans le sens d'un compromis - la question étant de savoir jusqu'à quel
point ce compromis est possible, et ce que l'armée est disposée à accepter et à abandonner. Quand Mme Hillary Clinton déclare ( cette nuit, ou hier, je crois ) que " les réformes annoncées ne sont pas suffisantes " , elle fait pression sur l'armée pour que celle-ci consente des concessions et des abandons plus importants que ceux auxquels elle a consentis jusqu'ici.
Ce qui me derange le plus c'est qu'il a posé les mains sur le murt occidental, et qu'il a promis que Yeruchalaim etait une et indivisible capitale de l'Etat Juif...
obama à la fourberie qui coule dans ses veines, il va probablement lacher encore plus le meilleur allié des Etats Unis juste pour sauver ses interets personnels. Ce president n'aime pas son pays, il s'en sert juste comme on se sert d'un levier. Mais bon patience encore un peu moins de 2 ans et la verue tombera, en esperant qu'il ne soit pas trop tard