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Israël : infos Société

Moubarak reste au pouvoir en Egypte

Moubarak reste au pouvoir en Egypte - © Juif.org
Le président égyptien Hosni Moubarak a refusé de démissionner ou de quitter le pays, mais a remis la plupart de ses pouvoirs à son vice-président, entraînant la colère des manifestants qui ont averti que le pays risque d’exploser dans la violence, demandant à l’armée d’agir pour pousser Moubarak hors de son poste.
 
Les événements se déroulant rapidement, la question de savoir si une fissure s’était ouverte entre Moubarak et le commandement militaire a été soulevée hier soir. Quelques heures plus tôt, un conseil de généraux de haut rang de l’armée a annoncé qu’il intervenait pour sécuriser le pays, et un commandant supérieur a annoncé aux manifestants de la place Tahrir que toutes leurs revendications seraient bientôt entendues, ce qui avait soulevé des cris de victoire disant que Moubarak était en train de partir.
 
Plusieurs centaines de milliers de manifestants se sont rassemblés sur la place Tahrir, expectant l’annonce par Moubarak de sa démission lors d’un discours donné dans la soirée. Au lieu de cela, ils se sont retrouvés à regarder le discours dans le silence, choqués, certains levant leurs chaussures au ciel en signe de protestation (une grave insulte dans le monde arabe), d’autres entonnant de chants disant « pars, pars, pars. »
 
Les organisateurs ont appelé à manifester encore plus massivement vendredi. Après le discours de Moubarak, environ 2 000 personnes se sont dirigées devant le siège de la télévision d’état, proche de la place Tahrir, gardé par des militaires avec des barbelés et des chars. « Ils sont des menteurs, » a crié la foule, montrant le bâtiment, scandant : « nous ne partirons pas, ils partiront ».
 
Le lauréat du prix Nobel de la paix, et ancien directeur de l’AIEA, Mohamed ElBaradei, dont les partisans sont parmi les organisateurs des protestations qui durent depuis 18 jours, a émis une avertissement disant : « l’Egypte va exploser ».
 
« L’armée doit sauver le pays aujourd’hui, » a-t-il dit. « Je demande à l’armée égyptienne d’intervenir immédiatement pour sauver l’Egypte. La crédibilité de l’armée est en ligne de mire ».
 
Quelques heures avant le discours de Moubarak, les militaires avaient pris des décisions qui avaient toutes les allures d’un coup d’état.
 
Le conseil suprême de l’armée, dirigé par le ministre égyptien de la défense, Hussein Tantawi, a annoncé à la télévision d’état que le conseil était en session permanente, une décision seulement prise en cas de guerre. Il a dit que le conseil explorait « les mesures et dispositions qui pourraient êtres prises pour protéger la nation, ses réalisations et les ambitions de son grand peuple. » Cela suggérait que Tantawi et ses généraux étaient désormais en charge du pays.
 
La déclaration a été étiquetée « communiqué numéro 1 », une expression qui suggère également un coup d’état militaire.
 
Des séquences de la télévision d’état ont montré Tantawi présider le conseil, avec près de deux douzaines d’officiers supérieurs réunis autour d’une table. Moubarak et Suleiman, un ancien général de l’armée et chef des services secrets nommé à son poste de vice-président après le début des protestations, n’étaient pas présents, la plus grande indication durant la journée d’un changement important.
 
Il n’y a pas eu de réaction immédiate de l’armée après le discours de Moubarak, et leur position reste ambiguë.
 
Dans son allocution à la télévision d’état, Moubarak a montré la même stratégie qu’il a suivi tout au long des heurts, en essayant de désamorcer le plus grand défi de son règne autoritaire de trois décennies. Jusqu'à présent, il a fait une série de concessions en grandes parties superficielles tout en étant résolu à ne pas démissionner immédiatement ou à prendre des mesures qui pourraient compromettre l’intégrité de son régime.
 
Apparaissant faible mais parlant d’une voix déterminée, Moubarak a parlé comme si il était encore en charge, disant qu’il était « catégorique à continuer à assumer ma responsabilité de protéger la constitution et la sauvegarde des intérêts du peuple. » Il a promis qu’il resterait dans le pays et a dit qu’il s’adressait aux jeunes de la place Tahrir en tant que « président de la république ».
 
Même après avoir délégué ses pouvoirs à son vice-président, Moubarak conserve son pouvoir de demander des amendements à la constitution et de dissoudre le parlement ou le cabinet. La constitution permet au président de transférer ses autorités, si il est incapable de s’acquitter de ses fonctions « en raison d’obstacles temporaires ».
 
« J’ai jugé bon de déléguer les pouvoirs du président au vice-président, comme dicté par la constitution, » a-t-il dit.
 
Suleiman dirige déjà les efforts du régime pour faire face à la crise, mais il n’a pas réussi à atténuer les protestations, qui augmentent en taille et en revendications, attirant des foules de près de 250 000 personnes, ce qui reste toutefois peu en comparaison à la population de la seule ville du Caire, qui compte près de 20 millions d’habitants. Dans les dernières 48 heures, les manifestations sont devenues encore un peu plus incontrôlables, avec des protestations des travailleurs, et plusieurs émeutes éclatant alors que des égyptiens pauvres mettaient le feu à plusieurs postes de police et sièges de gouverneur dans plusieurs villes hors du Caire.
 
Moubarak a insisté sur la poursuite d’un processus de reformes dominées par le gouvernement que Suleiman a élaboré et que les manifestants ont catégoriquement rejeté, ces derniers craignant des changements esthétiques et non une véritable démocratie. Dans ce système, un panel de juges et d’avocats mis en place par Suleiman recommande des changements constitutionnels, tandis qu’un comité distinct surveille pour s’assurer que les promesses de l’état sont mises en application.
 
Suleiman a également proposé un dialogue avec les manifestants et l’opposition sur la nature des reformes. Il n’a pas expliqué comment les négociations se déroulent si le panel de juges, qui est dirigé par des partisans de Moubarak, recommande des modifications. Dans tous les cas, les manifestants et l’opposition ont résolument refusé de négocier jusqu'au départ de Moubarak.
 
Moubarak a appelé les demandes des manifestants « légitimes » et a promis que les élections présidentielles de septembre, lors desquelles il ne se présentera pas, seront « libres et équitables » avec une supervision pour assurer leur transparence.
 
Il a dit que suite à la recommandation du comité, il avait demandé la modification de cinq articles de la constitution pour assouplir les conditions restrictives qui existent maintenant sur qui veut briguer la présidence, pour rétablir la supervision judiciaire sur les élections, et pour imposer une limite de temps a la présidence.
 
Il a également annulé un article constitutionnel qui donne au président le droit d’ordonner un procès militaire pour des civils accusés de terrorisme. Il a dit que cette étape « ouvre la voie » pour éventuellement annuler l’état d’urgence, mais avec une mise en garde importante, « une fois que la sécurité et la stabilité seront rétablies ».
 
L’état d’urgence, imposé lorsque Moubarak est arrivé au pouvoir en 1981, donne à la police des pouvoirs d’arrestation pratiquement illimités.
 
Avant l’évolution des événements de la nuit, les manifestations ont pris une ampleur importante, alimentées par des grèves qui ont éclaté à travers le pays. Les manifestants se préparaient à des manifestations encore plus massives vendredi, important jour de prières, souvent associé à des jours de « colère ».
 

Suite au discours, on pouvait voir certains manifestants quitter les liens en pleurant ou en colère. Mais la majorité est restée sur place, campant durant la nuit, et promettant de poursuivre leur campagne.

117 commentaires
A Viviane,

Vous faites une toute petite erreur :
En 1967, c'est la guerre des six jours, ce qui impliqua le gain du Sinai, de la Judée Samarie et du Golan.
La guerre de kippour, c'est en 1973. Il n'y eu aucun gain territoriaux mais évidemment une victoire (même si Israël eu très peur).

Bonne continuation.
Envoyé par Shaul_001 - le Mercredi 16 Février 2011 à 18:28
Merci Julia et Stanislas-001, et ce n'est pas fini, don't worry.

Ceux qui nous dénigrent, nous veulent ouvertement du mal, et ont des comportements pervers et donc inadmissibles vis-à-vis de nous ne peuvent même pas imaginer tout ce dont est capable un (e) juif (ve) en colère et indigné (e) à juste titre....

AM ISRAEL HAY Sourire Rigole Choqué Clin d'oeil En colère ! Embarrassé Tire la langue Star Triste
Envoyé par Viviane_005 - le Mercredi 16 Février 2011 à 18:29
Merci pour la rectif. Shaul_001 . J'en tiens compte.

AM ISRAEL HAY Sourire Rigole Clin d'oeil Star
Envoyé par Viviane_005 - le Mercredi 16 Février 2011 à 18:31
Mounzo,

Tu es au courant que les frontières de 67 n'existent pas, pourtant tu fais le reproche à israel de ne pas en tenir compte.

Tu es au courant des occasions manquées par les arabes, pourtant tu fais le reproche à israel de ne pas faire en sorte qu'un état palestinien soit créé.

Tu es au courant des intentions réelles du hamas et à présent du fatah vis à vis des juifs une fois un (ou deux?) état palestinien créé, et pourtant tu reproches à israel de ne pas tenir compte des nouvelles données.

La solution?
C'est déjà arreter de faire des reproches à israel ensuite de faire passer le message, qui sont les réelles responsables, de couper les aides en argent détournées par les leaders, alors les arabes cesseront de manipuler l'opinion mondiale inutilement.
Envoyé par Elie_010 - le Mercredi 16 Février 2011 à 20:33
En 1947, il fut aussi proposé par l’ONU un statut de Jérusalem comme "ville internationale". Là encore, les Juifs acceptèrent et les Arabes refusèrent.

Enfin, en 2000, sous l’égide du président Clinton, Ehud Barak, alors Premier ministre, offrit à Yasser Arafat, de reconnaître l’État palestinien, lui cédant 95% des "territoires", auxquels s’ajoutaient 5% de territoires israéliens et la moitié de Jérusalem, et il proposait le retour en Israël de 250.000 "réfugiés palestiniens". Arafat refusa et planifia une seconde Intifada, encore plus violente que la première, qui débuta en septembre 2000, avec une série d’attentats contre des civils israéliens.
Envoyé par Elie_010 - le Mercredi 16 Février 2011 à 21:07
Les déclarations du Roi Hussein de Jordanie, d'abord en 1965 : "Ces organisations qui essaient de faire la différence entre les Palestiniens et les Jordaniens sont des traîtres" ; puis, fin 1981 : "la Jordanie est la Palestine, et la Palestine est la Jordanie."
Envoyé par Elie_010 - le Mercredi 16 Février 2011 à 21:20
Le 6 octobre 1973, jour de la grande fête religieuse du Yom Kippour, les Égyptiens pénètrent dans le Sinaï et maintiennent leurs positions à une quinzaine de kilomètres. Du côté syrien, les Israéliens repoussent l'attaque et avancent vers Damas, puis redirigent ses troupes vers l'Égypte et encerclent les troupes de la IIIe armée égyptienne sur le Sinaï. L'URSS est lente à réagir. Les États-Unis de Kissinger sautent sur l'occasion et sortent l'Égypte de l'impasse. Cette initiative américaine mènera aux accords de Camp David entre l'Égypte, Israël et les États-Unis et à la signature d'un traité de paix entre l'Égypte et Israël le 26 mars 1979. Évidemment, Kissinger avait exclu l'URSS de ces discussions afin de les orienter à son goût.

L'Égypte reprend alors possession du Sinaï, ce qui marque un léger apaisement dans les tensions israélo-arabes.
Envoyé par Elie_010 - le Mercredi 16 Février 2011 à 21:21
Merci à Elie_010 pour toutes ces mises au point historiques.

Il est + que temps de "remettre, OUVERTEMENT et à la portée de tous, les pendules à l'heure du bon sens et de la vérité".

Avis aux soi-disants malentendants et non-voyants qui n'entendent et ne voient que ce qu'ils veulent bien, à savoir: décrédibiliser Israêl à tout prix (grâce à l'argent sale des enturbannés qui les rétribuent pour faire ce boulot dégeu...). A bon entendeur les glandus.

AM ISRAEL HAY Sourire Rigole Clin d'oeil Clin d'oeil Clin d'oeil Star
Envoyé par Viviane_005 - le Jeudi 17 Février 2011 à 06:03
Bonjour a toutes et tous,

Les mensonges ont les pattes courtes , la vérité eclate par tout!
Envoyé par Julia - le Jeudi 17 Février 2011 à 08:09
Viviane

Le pire c'est lors des débats sur le conflit, qu'on j'entend des pros palos critiquer la politique de Bibi pour en arriver à dire qu'israel ne veut pas la paix, je vois alors ces juifs (souvent de gauche) balancer leur tête de haut en bas pour montrer à l'évidence que les juifs doivent faire plus d'effort si ils veulent la paix.

Que ces arabes comme d'hab mentent, j'ai pris l'habitude, mais des juifs qui soit disant travaillent sans cesse sur les textes et au moment d'affiche ce qu'ils savent font mine d'être responsables de la situation alors que nous savons bien, nous tous ici, aussi ignorant que nous sommes, que depuis la création de l'état et quelque soit le premier ministre d'israel, la réponse en face a toujours était "NON!", qu'à chaque fois que des frontières sont ouvertes il y a des civils juifs tués, que les israeliens ont beau quitter le sud liban, gaza, le sinai et j'en passe, les arabes de tout bord crient toujours et encore "à mort les juifs".

Une seule phrase à sortir lors de débat public "le peuple attaquant a perdu, le peuple attaqué a gagné les territoires" et c'est la même règle pour toutes les populations du monde.

Jamais un pays arabe n'a donné des territoires sans y etre contraint, jamais les palestiniens n'auraient rendu des territoires s'ils avaient gagné, pourquoi une règle uniquement pour le peuple juif?
Que les pro palestiniens répondent à cela.
Non, ils préfèrent se limiter à répéter un peu partout "les sionistes occupent...".
Envoyé par Elie_010 - le Jeudi 17 Février 2011 à 11:51
Membre Juif.org





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