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Israël : infos SociétéLikoud : « impossible d’ignorer les manifestations de masse »Pour la quatrième semaine consécutive, les étudiants, les syndicats, les travailleurs du gouvernement et les israéliens ordinaires se sont massés dans le centre de Tel Aviv pour exiger un coût plus abordable de la vie. Les protestations de cette semaine étaient les plus importantes, les estimations du nombre de participants allant de 150 000 à plus de 300 000, ce qui pourrait être un chiffre quelque peu exagéré, à en juger par les chiffres biaisés publiés la semaine dernière.
Les trois principales chaînes de télévision israéliens, la 1, la 2 et la 10, qui soutiennent les protestations, ont régulièrement suspendu leurs émissions pour diffuser l’événement en direct.
Pour la première fois, les observateurs et les commentateurs ont dit que la nature de la manifestation avait pris un caractère plus équilibré, des analystes de la télévision mettant en veilleuse les tentatives des dirigeants de Kadima de reprendre à leur compte les questions de « justice sociale », ce qui est devenu un cri de ralliement pour la manifestants.
Un autre changement est que les représentants du secteur religieux ont également eu des orateurs lors du rassemblement, avec le rabbin Benny Lau disant à la foule que « la tente de la lutte sociale est assez grande pour contenir la droite comme la gauche. Deux jours avant Ticha Be Av nous devons nous rappeler les leçons de la destruction du Temple, de la façon dont la haine infondée nous a propulsé dans un exil amer. Nous sommes tous ensemble, » a-t-il dit.
Les manifestants ont commencé à se masser samedi après-midi, quelques heures avant l’heure de départ officielle qui était 21h, et la police a augmenté ses estimations du nombre de manifestants durant toute la soirée. Les manifestants ont commencé à se masser sur le boulevard Rothschild, et aux environs de 20h, ont commencé à marcher vers le quartier de la Kirya, rassemblant nombre de bureaux gouvernementaux, où les orateurs et les chanteurs ont régalé la foule d’appels aux changement social et à une redistribution des ressources pour aider la classe moyenne.
Des rassemblements ont également eu lieux dans d’autres villes du pays, avec environ 20 000 manifestants présents à Jérusalem, et des milliers dans le nord du pays.
Plusieurs des intervenants de la manifestation de Tel Aviv ont pris soin de préciser qu’il ne faut pas nécessairement rechercher un changement politique. Itzik Shmouely, président de l’union des étudiants d’Israël, a déclaré que « nous ne cherchons pas un changement dans le parlement que la nation a choisi. Nous recherchons un changement dans le système économique difficile qu’on trouve en Israël. Nous exigeons une économie humaine, qui ne cherche pas à nous écrasé. Nous exigeons une économie qui se penche sur les besoins de la population, et pas seulement sur les chiffres. Nous exigeons un meilleur équilibre entre l’économie libre et une économie qui se soucie des gens, » a-t-il dit.
La chef du parti Kadima est apparue sur la deuxième chaîne de télévision, en essayant de faire du capital politique, disant que les protestations sont le résultat de la politique du premier ministre Benyamin Netanyahou. « Les gens montrent l’envie de vivre une vie normale, et ils n’ont pas été en mesure de la faire depuis que le gouvernement actuel a pris ses fonctions. » Elle a toutefois été immédiatement remise à sa place par ses ôtes sur ce que Kadima avait fait, ou plutôt n’avait pas fait, lorsqu’il était au pouvoir.
Le député Nahman Shai a essayé de faire de même sur la première chaîne, avant d’être immédiatement repris par le commentateur économique de la Une, Oded Shachar, qui a dit que Kadima pouvait se plaindre de tout ce qu’il voulait maintenant, mais qu’il avait fait encore pire que le gouvernement Netanyahou. « Lorsque Ehoud Olmert et Tzipi Livni était en charge, vous avez encore moins fait que Netanyahou, et le fossé social a progressé à un rythme encore plus rapide, » a dit Shachar.
Une chose sur laquelle tous les commentateurs sont tombés d’accord, y compris le député Likoud Shama Carmel, président du comité économique de la Knesset, est qu’à ce stade, il est impossible d’attribuer les manifestations à de simples activités politiques partisanes. « Aucun parti ou groupe ne peut réunir 300 000 personnes comme cela, » a déclaré Shama. « C’est une manifestation spontanée, qui va bien au-delà du politique. Le gouvernement est attentif et est déterminé à apporter les changements nécessaires. A ce stade, on ne peut ignorer ces rassemblements. »
Avec cela, Shama a dit que les changements nécessaires doivent venir de manière responsable. « Nous devrions prendre exemple sur les Etats-Unis, » a-t-il dit. « L’abaissement de la notation de l’Amérique va avoir un impact négatif sur l’économie. Nous verrons dans les prochains jours à quel point est précieuse une cote de crédit. Israël est aujourd’hui en pleine forme économique, avec une des économies les plus fortes de l’Occident. Alors que nous devons apporter des changements, nous ne pouvons pas, et ne devons pas, compromettre ces atouts. » Articles connexes
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L’essence augmente de 20 Agourot au 1er août… Les israéliens ont fait toute une histoire suivi d’un boycott à cause du prix du cottage (une espèce de fromage granuleux et un peut liquide) qui avait doublé du jour au lendemain ! C’est la 1ère fois en 18 ans que je vois un boycott s’opérer concernant un produit de grande consommation. Le gouvernement « a cédé » et le prix du cottage est redescendu au prix qu’il était auparavant. C’est l’arbre qui cache la forêt car le prix de l’essence, du gaz, de l’électricité et des fruits et légumes ont augmenté drastiquement et personne n’a réagi !!
La libre concurrence en Israël est « guezel » du vol pur et simple. Un commerçant peut vendre une paire de chaussure à 50 Shekels (10.2 €) et celui d’en face peut vendre la même à 200 (41 €), c’est exactement le même produit ; de la gomme de pneus éclatés et recyclés venant de Chine, peints de différentes couleurs et agrémentés de quelques strass…
Un propriétaire peut décider d’augmenter la location mensuelle de son appartement de 50% s’il le désire (chaque année) et il ne recevra aucune amende pour cela. Je connais beaucoup de personnes qui galèrent vraiment pour se reloger à cause de cette politique inadmissible. De même à Jérusalem, un jeune couple à peine marié ne peut se payer une location à moins que chacun ait un travail (ou que les parents les aident).
SUITE CI-APRES
Jérusalem est une des villes les plus chères du monde. Malheureusement la Mairie de Jérusalem n’encourage en rien ses habitants à y rester car des centaines de familles ont dû s’éloigner de cette belle ville pour aller habiter pratiquement dans le désert (vallée du Jourdain) ou dans des caravanes car les prix d’habitation y sont bien moins chers… Un 3 pièces dans un beau quartier de Jérusalem ou de Tel Aviv coûtent le prix d’un loft de 5 pièces en plein cœur de Manhattan !
La mentalité ici c’est : « ein ma laasote » (il n’y a rien à faire). En vérité il y a beaucoup à faire mais les israéliens disent qu’ils sont fatigués de la guerre, des attentats, de la tension constante avec leurs ennemis, de la vie chère, des difficultés qu’ils rencontrent dans l’éducation de leurs enfants… alors ils n’ont pas la force de se révolter. Ce sont les étudiants qui le font aujourd’hui et j’espère que cela portera ses fruits et que les prix de l’immobilier (pas seulement) seront règlementés par l’état et non pas au bon vouloir de chaque propriétaire.
SUITE CI-APRES
Israël doit être et rester avant toute chose un pays qui accueille chaque Juif et qui fait tout pour qu’il y reste… jusqu’à la Guéoula définitive. Promptement de nos jours.
Yael A. G.
Jérusalem, Israël
On a vu les très libéraux Etats-Unis sauver le pays de l'effondrement social en imposant certaines réglementations, à l'époque des New Deals. Des crises comme celle des " subprimes " ou la chute de Lehman Brothers ont montré que l'Etat devait parfois intervenir pour encadrer et cadrer le système financier.
La réussite brillante de l'économie israélienne attire capitaux, sociétés, décideurs venus du monde entier. Mais un Israël où le capitalisme florirait cependant qu'une grande partie de la population serait exsangue aurait-il encore du sens, au regard de l'idéal sioniste effondré ?
ha ben je suis pas le seul a me dire que les media francophone sont parfois un peu mito.
je CONFIRME le salaire moyen est bien d environ 5000 shekels !