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Israël : infos SociétéMosquée incendiée : reprise des manifestations en Haute-GaliléeLes habitants du village bédouin de Tuba Zangariya, en Haute-Galilée, ont repris les manifestations, après une première dispersion par la police. Une cinquantaine d'entre eux ont mis le feu à un champ de broussailles et à des pneus, pour dénoncer l'incendie d'une mosquée tôt ce matin, vraisemblablement par des vandales juifs. Ils scandent ''Allah Akbar'' et brandissent des banderoles sur lesquelles on lit : ''Non à la violence, oui à la paix''. Articles connexes
33 commentaires
| Membre Juif.org
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Dernière mise à jour, il y a 34 minutes
la constitution israëlienne stipule que > ;
Bonjour,
Oui Claude, vous avez raison. Encore beaucoup trop parmi-nous, confondent "Justice" et "vengeance aveugle"...
une enquête va se faire attendons
Je viens de prendre connaissance du texte et je suis complètement pantois!
Jamais j'aurais pensé qu'en Israël il y avait des zones de non droit pire que
dans nos cités en France.
Comment ce fait-il que le gouvernement israélien ( qui doit être au courent )
laisse agir cette bande de bédouin organisée en véritable mafia du crime?
J'attends une explication digne d'un pays démocratique qui doit surtout en
période de conflit perpétuel avec les islamistes arriver à se faire respecter.
Accepter l'inacceptable pour gérer ces bédouins sur le sol israélien est un
signe de faiblesse extrême qui un jour ou l'autre se retournera contre les juifs.
Breaking News !
lundi, 03 octobre 2011
Lundi, 21h30 à Metula et à Paris
Le village de Touba fait, ce lundi, les gros titres de l’actualité en Israël, ainsi que ceux des pages internationales des media étrangers, car des inconnus ont bouté le feu à la mosquée locale, qui a été entièrement ravagée par les flammes.
Un flot extraordinaire d’inepties est cependant rapporté par la presse, tant domestique qu’étrangère, au sujet de cet incident fâcheux. A commencer par le fait que le nom complet du bourg en question s’énonce Touba-Zangariyya, non Touba. A la Ména, nous sommes familiers des évènements touchant à ce village de 6 000 habitants, car ils sont nombreux et c’est vraiment un endroit très spécial.
Affirmons-le d’entrée : l’incendie de cette mosquée n’a strictement rien de politique. Avant même que la police ne rende ses conclusions – elle a déjà arrêté un certain nombre de suspects -, nous sommes en effet en mesure d’avancer qu’il s’agit d’un règlement de comptes, et non d’une péripétie du différend arabo-israélien.
Touba-Zangariyya se situe à l’extrémité sud du doigt de la Galilée, dans un paysage féérique surplombant le lac de Tibériade, et Metula, tout au nord de celui-ci. La distance entre les deux se parcourt aisément en voiture en une vingtaine de minutes.
Là s’arrêtent les points de comparaison entre les deux agglomérations, car, et cela n’a été pour l’instant mentionné nulle part, Touba-Zangariyya, c’est Dalton city ! Un village atypique, le seul peuplé exclusivement de bédouins dans la région, qui n’ont pas grand-chose en commun, dans leurs traditions et leur mode de vie, avec leurs voisins, qu’ils soient d’ailleurs juifs ou arabes.
La police ne franchit jamais les limites de ce village, tant la vie des gendarmes se trouve immédiatement menacée, dès qu’un képi se pointe en ce lieu mal famé. Les forces du maintien de l’ordre, lorsqu’elles s’aventuraient à Touba-Zangariyya, se faisaient immédiatement caillasser par des bandes de jeunes, et cela finissait presque toujours par des jets de cocktails Molotov et autres projectiles incertains.
La gestion du village bédouin pèse, depuis de nombreuses années, sur le poste de police voisin, au point qu’on lui a fait changer déjà trois fois de nom. La gendarmerie s’est d’abord appelée Gendarmerie de Rosh Pina (la ville la plus proche), puis Tzakhar, et enfin Yarden (Jourdain).
On a déjà également remplacé plusieurs fois tout le personnel de ce commissariat, mais rien n’y fait : les méthodes des gardiens de la paix israéliens sont toujours trop douces pour traiter le crime organisé qui sévit dans l’agglomération bédouine.
Les clans du village maudit se sont spécialisés dans la délinquance. Ils sont la terreur des éleveurs de bétail des kibboutz avoisinants, Shamir, Lehavot Habashan et Snir. Les voleurs de vaches s’intéressent principalement aux veaux, dont la valeur marchande s’établit entre six et sept mille shekels par tête, soit aux alentours de 1 350 euros. Ils préfèrent naturellement les veaux aux vaches, qui ne se vendent qu’entre trois et quatre mille cinq cents shekels sur le marché de la viande, et qui sont plus difficiles à transporter.
Les éleveurs, pour tenter de faire face aux voleurs, très organisés, qui lancent des raids avec des camions pratiquement chaque nuit, ont constitué des patrouilles de protection, mais celles-ci, non armées, ont du mal, elles aussi, à s’opposer à la violence des voyous.
Ces derniers ne se contentent pas de s’en prendre au bétail. Il y a quelque temps, ils se sont attaqués, nuitamment, à la zone industrielle de Tzakhar, où ils sont parvenus à déboulonner et à emporter tous les panneaux de signalisation ainsi que les lampadaires, pour les métaux qu’ils contenaient. Le butin de ce seul raid s’était alors élevé à 800 000 shekels, circa 160 000 euros.
Les smalahs de malfaiteurs de Touba-Zangariyya se sont également spécialisées dans le vol des compteurs de débit d’eau, installés dans les exploitations agricoles avoisinantes ; ce, pour leur forte teneur en cuivre, dont le prix ne cesse de grimper.
Ils n’hésitent même pas à s’en prendre aux transformateurs d’électricité, et ce, d’une façon assez particulière : ils attachent des câbles à certaines parties du transformateur et les tractent violemment derrière leurs 4x4. Ils génèrent ainsi une explosion qui fait voler le transformateur en éclats et leur libère l’accès, sans péril, au cuivre qu’il contient.
De plus, Touba-Zangariyya est probablement l’un des villages les moins politisés du Moyen-Orient. Les habitants, constitués en clans, puissants et armés, sont par trop occupés à piller les richesses de leurs paisibles voisins, et à se livrer une guerre des gangs interne ininterrompue, pour se soucier des disputes entre Juifs et Arabes.
Traverser leur village est une opération téméraire. On voit parfois des gens lancer des grenades dans le salon d’une famille adverse ou prendre des otages. La violence extrême y règne en système de fonctionnement, et l’une des coutumes morbides des habitants consiste à couper les testicules des mâles des clans concurrents.
Souvent, les choses ne s’arrêtent pas là, et les règlements de comptes engendrent la mort d’homme. C’est ainsi que le chef du clan Farhan est récemment tombé dans une embuscade dont il ne s’est pas relevé vivant. Une autre grande famille de Touba-Zangariyya, dont le seul nom terrorise toute la vallée du Jourdain, est la smalah des Ali, qui a également perdu nombre de ses membres lors d’altercations violentes.
Dans ces conditions, on comprend qu’on ait mal interprété les inscriptions "Tag Mekhir" (prix à payer, monnaie de votre pièce, prix de vos forfaitures), que l’on a retrouvées à proximité immédiate de la mosquée incendiée.
Il est encore trop tôt pour nous de désigner les coupables de cet acte criminel et stupide. Mais les ennemis des Bédouins de ce lieu-dit mal famé du doigt de la Galilée ne manquent pas. Ils sont en fait légions, les nomades ayant réussi l’ "exploit" de se faire craindre et détester par toutes les autres communautés qui peuplent la vallée.
Il n’est pas du tout dit que ce soit des Israélites qui aient mis le feu à l’édifice religieux. Il y a tout juste quarante minutes, l’un de nos reporters entendait encore, parmi les enquêteurs de la police, la remarque suivante, fuser de manière récursive : "il faut être complètement cinglé pour pénétrer dans Touba-Zangariyya !".
Parmi les enquêteurs, on envisage ainsi que l’incendie de la mosquée constituerait la conséquence de l’une de ces incessantes luttes de clans qui sévissent dans la bourgade.
Ce qui est certain, c’est que les habitants des implantations juives de Judée et Samarie n’ont rien à voir avec cet incident. D’abord, parce que les premières implantations sont fort éloignées du théâtre du crime, et ensuite, parce que rien n’oppose les habitants des implantations – même les plus extrémistes d’entre eux – à ceux de Touba-Zangariyya. Ce village, en effet, se situe profondément à l’intérieur de la ligne verte, et son appartenance géographique à Israël n’a jamais été remise en question par quiconque. C’est une fausse piste.
Il y a quelques heures, trois cents Arabes israéliens de la région se sont réunis pour manifester leur colère face à l’embrasement d’un lieu de culte musulman. Si l’on comprend leur révolte, on redoute une instrumentalisation d’un acte de banditisme à des fins nationalistes.
Car, jusqu’à maintenant, la cohabitation entre les nombreuses communautés, très éclectiques, qui peuplent notre vallée, se passe plutôt bien. Les musulmans sunnites, les Druzes du Golan, les habitants des villes de peuplement, comme Kiryat Shmona et Khatzor, les villages anciens, comme Metula et Rosh Pina, les kibboutzim, les mochavim, ainsi que les deux villages tcherkesses, cohabitent dans une paix durable et harmonieuse.
Le crime commis contre cette mosquée constitue un acte irresponsable, à une quinzaine de kilomètres à vol d’oiseau de la frontière syrienne, et à une quarantaine de la ville de Deera, qui représente l’épicentre de l’affrontement entre la junte des Al-Assad et la population syrienne.
Israël est réellement une démocratie, et quels que soient les griefs justifiés que pourraient nourrir des victimes du banditisme du village bédouin, il est hors de question que les citoyens fassent régner la justice à la place de la justice.
Il est encore plus méprisable qu’ils s’en prennent à un lieu de culte, alors qu’il n’est jamais survenu, dans toute l’histoire de l’Etat d’Israël, que les autorités de ce pays détruisent une mosquée. Au contraire, elles s’activent à restaurer les anciennes.