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Israël : infos SociétéEmeutes en EgypteLes scènes d'émeutes reviennent au Caire sur la place Tahrir alors que des milliers de manifestants se sont révoltés, certains d'entre eux incendiant le siège du candidat à la présidentielle, et ancien premier ministre, Ahmed Shafik. Aucun décès n'a été signalé, en contraste avec les manifestations de l'an dernier pendant lesquelles les forces de sécurité de Moubarak avaient tiré sur les manifestants présents sur la place centrale du Caire. Shafik et le candidat des Frères Musulmans, un groupuscule islamiste intégriste, Mohammed Morsi, ont émergé comme les vainqueurs du premier tour du scrutin présidentiel, les premières élections libres en Egypte. Toutefois, la présence de Shafik comme un des deux prétendant finaux a déclenché une réaction violente, les émeutiers criant sur la place Tahrir : "où est la révolution?" tandis que d'autres saccageaient et incendiaient le siège de campagne de Shafik. Le second tour des présidentielles aura lieu les 16 et 17 juin. Morsi, le candidat des Frères Musulmans, a fait campagne avec des déclarations sur les droits de la femme et des relations pacifiques avec Israël, mais dans un passé pas si lointain a appelé à interdire aux femme de se présenter aux présidentielles et a appelé les dirigeants israéliens des "tueurs" et des "vampires". Shafik a promis qu'il ne ramènera pas l'Egypte à l'ancien régime Moubarak en dépit de son étroite association passée avec lui. Peu importe qui gagne, le sort du parlement égyptien a été scellé lors des élections qui se sont tenues il y a plusieurs mois, avec le parti radical des Frères Musulmans, qui était hors la loi sous Moubarak, remportant près de la moitié des sièges de l'assemblée législative. Combinée avec les extrémistes islamistes du parti Al Nour, les deux factions contrôlent 70 pour cent du parlement. Morsi a le soutien d'Al Nour, qui avait voté pour un candidat différent lors du premier tour du scrutin, tandis que Shafik fait face à une disqualification juridique si la cour suprême égyptienne confirme la constitutionalité d'une loi qui interdit à d'anciens fonctionnaires du régime de Moubarak de se présenter à la présidence. Le choix des électeurs a été décrit comme étant entre voter pour Shafik, et admettre que la révolution a échoué, ou voter pour les Frères Musulmans et Morsi, en perdant les mêmes libertés exigées par les révolutionnaires. Articles connexes
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Ce samedi à Istanbul vont avoir lieu les négociations de la dernière chance avec l'Iran. Des discussions interrompues en Janvier 2011 du fait de l'intransigeance de l'Iran. Israël n'hésitera pas à frapper l'Iran si ces négociations n'aboutissent pas. Pour défendre leur sécurité, mais également pour mettre dans l'embarras Barack Obama pendant sa campagne.
Les négociations avec l'Iran vont reprendre ce samedi à Istanbul. On s'est tellement focalisés depuis quelques jours sur l'Espagne et l'Europe qu'on a oublié l'Iran. Le 14 avril, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande Bretagne et l'Allemagne vont se remettre à la table de négociations avec l'Iran. C'est la première fois depuis janvier 2011 date de la rupture des discussions due à l'intransigeance de l'Iran. Des discussions qui n'avaient abouti à rien, l'Iran refusant toute concession. La prochaine rencontre est capitale. Si elle se solde par un échec, Israël pourrait décider d'attaquer les installations nucléaires Iraniennes dans les mois qui viennent.
Est-ce que les sanctions contre l'Iran fonctionnent ?
L'Iran est dans une situation économique difficile. La grande majorité des pays importateurs de pétrole respectent l'embargo sur le pétrole. Et c'est de loin la principale ressource du pays. On a appris cette semaine que l'Iran offrait des conditions exceptionnelles de crédit sur ses ventes de pétrole, mais il y a de peu d'intéressés. L'embargo est respecté et il fonctionne. Mais ce ne sera pas suffisant pour faire plier l'Iran. L'Iran va chercher à gagner du temps. Comme ce pays l'a fait depuis près de trois ans. En acceptant d'éventuelles concessions et en les refusant quelques mois plus tard.
La carte Romney
Ce dossier est aussi au centre de la campagne électorale américaine. C'est cela qui est passionnant dans le dossier. L'Iran veut gagner du temps. Mais Obama aussi veut gagner du temps. Il est prêt à croire aux concessions éventuelles iraniennes pour qu'il ne se passe rien avant les élections. Or, pour Israël, attaquer avant les élections américaines aurait un double avantage. Obama ne pourrait pas ouvertement s'opposer à Israël avant les élections. Et Israël mettrait Obama dans l'embarras : les relations entre Israël et les Etats-Unis ont rarement été aussi mauvaises. Le premier Ministre israëlien serait heureux d'aider Mitt Romney dans sa campagne, Mitt Romney avec qui il a travaillé pendant deux ans pour le même groupe de conseil, le Boston Consulting Group. Ce qui se joue ce week-end à Istanbul est crucial et aura des implications sur le prix du pétrole bien sûr, mais également sur la campagne américaine.