Israël : infos Société

La police française a arrêté mardi deux complices présumés du terroriste islamiste Mohamed Merah, qui avait tué sept personnes autour de la ville de Toulouse, dont un rabbin et trois écoliers juifs.

Un homme, décrit par la police comme un membre d'une communauté du voyage, a été arrêté dans le sud d'Albi, tandis que son ancien partenaire a été arrêté à Toulouse, selon une source policière reprise par l'AFP.

Ils sont soupçonnés d'avoir assisté Merah dans l'exercice de ses attaques du mois de mars, selon la même source.

Le frère aîné de Merah, Abdelghani, a précédemment déclaré aux medias français que le tueur avait des complices, y compris quelqu'un de la communauté du voyage qui pourrait avoir été implique dans le vol du scooter que Merah a utilisé pour fuir les lieux des attaques.

Il avait également affirmé que Merah s'était fait "laver le cerveau" par sa famille pour haïr les juifs.

La sœur de Merah a également été mise sous enquête criminelle après avoir déclaré dans un documentaire télévisé qu'elle était "fière" des frasques meurtrières de son frère.

Merah a assassiné le rabbin Yonatan Sandler, ses deux plus grands enfants, Aryeh, 6 ans, et Gabriel, 3 ans, ainsi que Miriam Monsonego, 8 ans. Bryan Bijhaoui, 17 ans, avait également été gravement blessé dans l'attaque de l'école Otzar HaTorah. Trois parachutistes français ont également été assassinés par Merah. Le terroriste a finalement été abattu par la police française lors du siège de son appartement.

Merah s'est fait entraîné dans les milieux islamistes de Toulouse, le poussant à se rendre en Afghanistan et au Pakistan avant les attaques.

Depuis les meurtres, il est devenu clair que Merah avait été repéré par les services de sécurité français depuis des années, et que les autorités avaient sous-estimé l'ampleur de sa radicalisation.

Les services de renseignement français ont été sévèrement critiqués pour avoir omis de prendre les précautions nécessaires pour empêcher de telles attaques.

Sa folie meurtrière a incité à repenser les politiques de sécurité françaises, une législation étant à l'étude pour permettre aux autorités de poursuivre les citoyens qui fréquentent les camps d'entraînement de militants islamistes à l'étranger et renforcer la surveillance des sites internet extrémistes.