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Un étudiant juif américain a été poignardé à mort lors d'une manifestation en Egypte, alors qu'il était dans ce pays pour enseigner l'anglais aux enfants et améliorer son arabe, selon sa famille.

Andrew Pochter, 21 ans, de Chevy Chase dans le Maryland, est décédé après avoir été poignardé à la poitrine vendredi dans la ville côtière d'Alexandrie, où des manifestants anti-gouvernementaux ont pris d'assaut un bureau des Frères Musulmans.

"Si nous comprenons bien, il a été le témoin d'une manifestation, en tant que spectateur, et a été poignardé par un manifestant," indique un communiqué publié par la famille.

Des responsables égyptiens ont dit qu'il portait une petite camera.

La famille de Pochter a dit qu'il s'était rendu à Alexandrie pour l'été et y enseigner l'anglais à des enfants égyptiens de sept et huit ans, de même que pour y améliorer son arabe.

"Il avait étudié dans la région, aimait la culture, et prévoyait d'y vivre et d'y travailler dans la recherche de la paix et de la compréhension," dit la déclaration.

Pochter était impatient de commencer une année au Kenyon College dans l'Ohio, et avait prévu d'étudier en Jordanie au printemps prochain, selon la famille.

Un communiqué du Kenyon College dit que Pochter était à Alexandrie avec AMIDEAST, une organisation américaine à but non lucratif qui propose des programmes d'éducation et de développement au Proche Orient et en Amérique du Nord.

Un porte-parole du département d'état américain a confirmé que Pochter a été tué vendredi à Alexandrie.

"Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille et ses amis," a déclaré Marie Harf. Elle a déclaré que l'ambassade américaine au Caire et le bureau des affaires consulaires du département d'état ont fourni "une aide consulaire appropriée".

Les Frères Musulmans ont déclaré que huit de leurs bureaux avaient été attaqués vendredi lors des manifestations, y compris celui d'Alexandrie. Des responsables ont déclaré que plus de 70 personnes avaient été blessées dans les affrontements dans la ville, ajoutant à la tension croissante avant les rassemblements de masse prévus dimanche visant à déloger le président Mohamed Morsi.